Les rites funéraires dans le judaïsme servent à pleurer la perte du corps, qui a été l'outil par lequel le croyant pouvait accéder et parvenir à Dieu. Le deuil sert aussi à démontrer aux survivants la nécessité de bien mener sa vie ici-bas, de minimiser l'importance du physique et du matériel et de refuser de s'identifier à son propre corps, car ce corps matériel retournera en poussière.
La mort, les rites funéraires et le deuil dans le judaïsme
Le judaïsme proclame la pérennité de l'âme. La mort du corps physique ne signifie pas la mort de l'être, mais c'est plutôt le moment où l'homme peut recevoir la récompense pour la vie qu'il a menée ici-bas, en échange des contraintes et de la discipline dont il a fait part et de l'adoration qu'il a portée à Dieu. L'âme appartient à Dieu, mais le corps physique incite l'homme à se détacher de Lui. De là le besoin et la tâche de résister aux impulsions physiques et de se soumettre à la Loi de Dieu, de sublimer le corps pour vivre tel que prescrit par la volonté divine. Le corps humain est l'instrument par lequel le Juif peut faire valoir sa croyance en Dieu. La récompense de Dieu n'existant pas dans ce monde, il n'y a que la mort qui peut l'y amener.
Le Juif fidèle ne ressent ni terreur ni effroi devant la mort. Sa croyance dans la résurrection des morts et sa foi en Dieu lui confirment qu'il n'a rien à craindre et tout à souhaiter, c'est la volonté de Dieu [Genèse 1. 31].
Suite du texte:
http://www.msp.gouv.qc.ca/coroner/coroner.asp?txtSection=etudes_statistiques&txtCategorie=rites_
funeraires&txtNomAutreFichier=ritesfuneraires_deuil_judaisme.htm
Le judaïsme proclame la pérennité de l'âme. La mort du corps physique ne signifie pas la mort de l'être, mais c'est plutôt le moment où l'homme peut recevoir la récompense pour la vie qu'il a menée ici-bas, en échange des contraintes et de la discipline dont il a fait part et de l'adoration qu'il a portée à Dieu. L'âme appartient à Dieu, mais le corps physique incite l'homme à se détacher de Lui. De là le besoin et la tâche de résister aux impulsions physiques et de se soumettre à la Loi de Dieu, de sublimer le corps pour vivre tel que prescrit par la volonté divine. Le corps humain est l'instrument par lequel le Juif peut faire valoir sa croyance en Dieu. La récompense de Dieu n'existant pas dans ce monde, il n'y a que la mort qui peut l'y amener.
Le Juif fidèle ne ressent ni terreur ni effroi devant la mort. Sa croyance dans la résurrection des morts et sa foi en Dieu lui confirment qu'il n'a rien à craindre et tout à souhaiter, c'est la volonté de Dieu [Genèse 1. 31].
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