Dans Profil, revue de la Fédération des Coopératives funéraires du Québec,
printemps 2011, Yves Richard, directeur général de la Coopérative funéraire
Maska, répond à la question suivante:
Quand le corps du défunt est exposé, est-il recommandé que les proches assistent à
la fermeture du cercueil ?
printemps 2011, Yves Richard, directeur général de la Coopérative funéraire
Maska, répond à la question suivante:
Quand le corps du défunt est exposé, est-il recommandé que les proches assistent à
la fermeture du cercueil ?
Je ne répondrai pas par oui ou par non, car ça dépend des familles. Mais en tant
qu’organisation soucieuse d’accompagner notre clientèle à chacune des étapes des
funérailles, c’est notre responsabilité d’offrir aux familles la possibilité d’assister à la
fermeture du cercueil.
C’est la dernière occasion qu’ils auront de voir la personne décédée, de la toucher une
dernière fois. Certains tiennent même à s’investir personnellement en aidant à fermer le
couvercle du cercueil. Le fait de poser des gestes est une façon de démontrer notre
attachement à l’être cher, une manière de lui dire qu’il n’est pas seul. Nous croyons que
c’est bénéfique pour les personnes endeuillées, car ce rituel vient clore une étape de vie.
C’est un moment de séparation définitive, et le fait d’en prendre conscience aide à
traverser l’épreuve qu’est le deuil d’un proche.
Quand c’est bien fait, généralement il n’y a pas de problème et les familles apprécient
d’avoir été présentes. Dans un souci de transparence, nous prenons le temps d’expliquer
qu’il arrive que l’on doive replacer le corps et que, dû à l’enflure, les alliances sont
parfois difficiles à enlever. Assister à la fermeture du cercueil permet de constater que
nous n’avons rien à cacher. Au contraire, régulièrement des gens nous font remarquer
combien nous sommes respectueux envers les défunts, et ce, jusqu’à la fin.
Certains disent que c’est trop émouvant, voire même traumatisant, et craignent d’avoir de
la difficulté à laisser partir l’être cher. Quelle que ce soit les raisons exprimées, nous
respectons la décision des familles qui préfèrent s’abstenir et nous laisser le soin de
procéder, alors qu’ils sont dans une autre pièce. Mais si cela peut vous rassurer, sachez
que notre personnel en place est formé pour apporter tout le soutien nécessaire aux
familles qu’ils accompagnent et cela, peu importe leur décision.
Yves Richard
Directeur général
Coopérative funéraire Maska
qu’organisation soucieuse d’accompagner notre clientèle à chacune des étapes des
funérailles, c’est notre responsabilité d’offrir aux familles la possibilité d’assister à la
fermeture du cercueil.
C’est la dernière occasion qu’ils auront de voir la personne décédée, de la toucher une
dernière fois. Certains tiennent même à s’investir personnellement en aidant à fermer le
couvercle du cercueil. Le fait de poser des gestes est une façon de démontrer notre
attachement à l’être cher, une manière de lui dire qu’il n’est pas seul. Nous croyons que
c’est bénéfique pour les personnes endeuillées, car ce rituel vient clore une étape de vie.
C’est un moment de séparation définitive, et le fait d’en prendre conscience aide à
traverser l’épreuve qu’est le deuil d’un proche.
Quand c’est bien fait, généralement il n’y a pas de problème et les familles apprécient
d’avoir été présentes. Dans un souci de transparence, nous prenons le temps d’expliquer
qu’il arrive que l’on doive replacer le corps et que, dû à l’enflure, les alliances sont
parfois difficiles à enlever. Assister à la fermeture du cercueil permet de constater que
nous n’avons rien à cacher. Au contraire, régulièrement des gens nous font remarquer
combien nous sommes respectueux envers les défunts, et ce, jusqu’à la fin.
Certains disent que c’est trop émouvant, voire même traumatisant, et craignent d’avoir de
la difficulté à laisser partir l’être cher. Quelle que ce soit les raisons exprimées, nous
respectons la décision des familles qui préfèrent s’abstenir et nous laisser le soin de
procéder, alors qu’ils sont dans une autre pièce. Mais si cela peut vous rassurer, sachez
que notre personnel en place est formé pour apporter tout le soutien nécessaire aux
familles qu’ils accompagnent et cela, peu importe leur décision.
Yves Richard
Directeur général
Coopérative funéraire Maska