Ce qui reste de Mallarmé
1. Des poèmes en prose aussi beaux que ceux d’Aloysius Bertrand et parfois que ceux de Baudelaire;
2. Des vers presque égaux aux plus divins de Baudelaire et nouveaux, d’une originalité évidente, des vers mallarméens;
3. Des traductions telles que seules peut-être entre toutes les traductions, le Milton de Chateaubriand excepté, elles donnent la sensation nette de l’original;
4. Des critiques sagaces, pleines d’idées ténues, mais très personnelles;
5. Une influence d’art et de pensée sur nombre de bons esprits qui apprirent de lui à cultiver leur personnalité propre;
6. L’exemple d’une vie digne, d’une âme dédaigneuse des biens mal acquis, d’un esprit dédaigneux des approbations médiocres.