Vers au chevalier de Rivarol

Voltaire
Court poème écrit en 1777, soit un an avant la mort de son auteur.
En vain ma muse surannée
Voudrait, ainsi que vous, rimer des vers aisés;
Je sens que ma force est bornée,
Ma chaleur est éteinte, et mes sens sont usés :
Mais vous brillez à votre aurore;
Vous êtes l’ami des neuf Sœurs,
Et je vois vos talents éclore
Avec les plus belles couleurs.
Seize lustres brisent mon être;
Je respire avec peine l’air;
Mais vous commencez à paraître,
Et l’on voit le printemps renaître
Des tristes débris de l’hiver.

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