Pour une ville vraiment intelligente

Jacques Dufresne
Ville intelligente ! On semble tenir pour acquis, avant toute réflexion, y compris parmi nos décideurs politiques, que cette expression à la mode ne peut avoir qu’un sens : ville branchée. Tout le monde comprend certes qu’il s’agit d’une ville branchée, mais la réflexion la plus élémentaire fait surgir cette question fondamentale : le branchement confère-t-il l’intelligence ? Suffit-il que je me branche pour devenir intelligent ? Il en est de même pour ma ville. Ne sommes-nous pas ici dans l’ordre des moyens plutôt que dans celui des fins ? Branché, mais sur quoi, en vue de quoi ? Sur l’État central ou sur la population de la ville, en vue de veiller sur les gens ou de les sur veiller, de les distraire ou de les instruire ? N’est-ce pas sur cette question des fins qu’il faut d’abord se pencher? 

S’il faut conserver l’adjectif intelligent, ne serait-ce pas à la condition de sous-entendre que la ville intelligente est celle qui rend les gens intelligents, et leur donne d’abord le goût de vivre, ce qui suppose qu’elle soit elle-même vivante, comme l’étaient, comme le sont toujours les villes organiques dont parle Lewis Mumford notamment. C’est de cette intelligence surgissant de la vie et présente en elle qu’il sera question dans cet article. Le numérique ne sera convoqué que comme moyen discret de servir la cause de la vie.

Ceux qui, en dépit des échecs de Brasilia, de Chandigarh et de la réussite vacillante de Songdo en Corée du Sud, croient encore aux grandes utopies rationnelles, liront avec intérêt, le plan détaillé du projet Google/Toronto, dont le maître d’œuvre, Daniel L. Doctoroff, fut l’adjoint de Michael Bloomberg, ancien maire de New-York. Il dirige aujourd’hui la Sidewalk Labs, une filiale d’Alphabet, la maison-mère de Google. Cette entreprise a conclu, en présence du premier ministre Justin Trudeau, une entente avec la ville de Toronto, pour construire à partir de zéro un quartier complet, sur un terrain abandonné en bordure du lac Ontario. Le plan détaillé a été rendu public1. À noter que les idéaux des écologistes : priorité à la marche et au vélo, économie d’énergie et recyclage des déchets, etc., ont été intégrés au projet.

Sentir pour penser

Quant à nous, nous suivrons ici les indications de Lewis Mumford, cet intellectuel public américain né en 1895, mort en 1990. Comment le présenter? Fut-il davantage historien que sociologue, ou philosophe, urbaniste, critique littéraire, essayiste ou journaliste? Il fut tout cela à la fois, le fil conducteur de sa pensée étant son intérêt pour trois sujets interdépendants : la vie, la raison technicienne… et la ville où elles sont souvent en conflit. Non seulement les ouvrages plus connus de Lewis Mumford, Technique et civilisation et La Cité à travers les âges retiennent-ils toujours l’attention, mais ils suscitent un vif intérêt en ce moment, parmi les jeunes surtout. On peut désormais les considérer comme des classiques. 

Notre réflexion gravitera ici autour de l’un des passages clés de La Cité à travers les âges, d’où nous avons tiré l’idée que la ville intelligente est celle qui donne le goût de vivre et rend intelligent.

A propos de Florence à la Renaissance, Mumford écrit : « La couleur et les formes visuelles étaient partout l'accompagnement normal des tâches pratiques quotidiennes […]: la maîtrise du langage ne peut compenser la malnutrition des sens.[…]  La vie prospère dans cette dilatation des sens : sans elle, le pouls est plus lent, les muscles manquent de tonicité, le maintien manque d'assurance, l'œil et le toucher ont moins de discernement, peut-être même la volonté de vivre est-elle vaincue. Affamer l'œil, l'oreille, la peau, peut exposer à la mort tout autant que le refus de nourriture à un estomac... (À la Renaissance), la ville elle-même était une oeuvre d'art omniprésente; et les vêtements même des citoyens lors des jours de fête étaient comme un jardin de fleurs en pleine floraison »2

Autant dire que la ville la ville la plus intelligente est aussi la ville la plus sensuelle. Ce qui peut sembler paradoxal, mais n’a rien d’étonnant si l’on veut bien tenir pour acquis que, comme l’homme d’Aristote3, la ville a trois âmes : végétative ( les fruits et légumes du marché) sensitive ( la beauté des places, des édifices, des musées) et intellectuelle/spirituelle (les cimetières, les temples, les écoles). Les cimetières d’abord, car, comme le rappelle Mumford lui-même, la cité des morts a précédé celle des vivants.

Si l’on en croit Auguste Comte, proche sur ce point du simple bon sens et de la pensée de Mumford, ce qui est en haut, ici l’âme intellectuelle/spirituelle, dépend de ce qui est en bas, l’âme végétative, l’âme sensitive, la percolation vers le haut n’étant possible que si ce haut est déjà présent dans le bas. Un signe simple de cette présence est dans un marché public l’art de mettre dans des casiers attrayants les fruits et les légumes en comparaison des corsets de plastique qui entourent les végétaux dans les grandes surfaces. 

Dans une ville que l’on souhaite intelligente, il faut veiller sur les trois âmes simultanément. Comment le faire? Cela on ne peut l’apprendre que par les exemples que fournit l’histoire4.

Or remarquera que dans les villes futuristes, celles de Le Corbusier notamment c’est une beauté abstraite qui domine associée à une raison orientée vers la fonctionnalité, l’efficacité plutôt que vers la vie, vers l’instable unité des trois âmes. 

Le sort que les humains font aux animaux préfigure souvent celui qu’ils se réservent pour eux-mêmes. Nous pouvons déjà tirer quelques leçons des nombreuses fermes intelligentes déjà établies5. La tendance générale est manifeste : les sens, à commencer par le toucher, sont exclus du rapport avec la terre, avec les bêtes, avec les arbres. On gère tout dans un bureau, devant un écran.

Il faut faire l’inverse dans les villes si l’on veut qu’elles deviennent intelligentes au sens que nous avons donné à cette expression. Cela, bien des citadins semblent l’avoir compris, à en juger par leur intérêt pour l’agriculture urbaine, les marchés en plein air et d’une manière générale pour ce que Pierre Dansereau, admirateur de Mumford, appelait les aménités6 de la ville. Aménité : «douceur accompagnée de grâce et de politesse.» (Littré). Une ville polie pour ses habitants et ses invités! N’est-ce pas une métaphore qui illustre merveilleusement la ville dont tout le monde rêve.

La paideia ou la formation par la ville

Selon l’helléniste allemand Werner Jaeger, auteur de Paideia, ce sont des villes polies qui ont assuré la formation de l’homme grec.

Paideia est un mot grec signifiant éducation.Werner Jaeger lui a donné un sens plus précis et plus évocateur dans son grand ouvrage: Paideia ou la formation de l'homme grec. La paideia est pour lui une formation donnée à la fois par la cité et par un enseignement formel qui est lui-même en harmonie avec ce qu'enseigne la cité de façon informelle: on imagine un philosophe grec expliquant l'idée d'harmonie à ses disciples devant une musique ou un temple qui sont eux-mêmes des incarnations de cette idée. On pourrait résumer ainsi la paideia: nous ne pouvons former (au sens de concevoir) que les idées par lesquelles nous avons été formés (au sens de modeler)... et inversement. Commentant Platon et Protagoras, Jaeger écrit: «L'harmonie et le rythme de la musique doivent être communiqués à l'âme pour que, à son tour, celle-ci devienne harmonieuse et obéisse aux lois rythmiques.»7

Victor Hugo a évoqué cette symbiose entre l'homme et la cité de façon saisissante:

Moi, le temple, je suis législateur d'Éphèse;
Le peuple en me voyant comprend l'ordre et s'apaise;
Mes degrés sont les mots d'un code, mon fronton
Pense comme Thalès, parle comme Platon,
Mon portique serein, pour l'âme qui sait lire,
A la vibration pensive d'une lyre. 
(La légende des siècles)

De manière analogue, une église au cœur d’un village, une cathédrale au cœur d’une ville sont des invitations à regarder vers le ciel, à se tenir droit, à s’élever, le silence à l’intérieur de l’église est une image de celui qui doit régner en chacun d’entre nous pour favoriser le recueillement. C’est pourquoi il faut conserver ces monuments, du moins les plus beaux d’entre eux, abstraction faite des croyances religieuses de la population. Sans renoncer à faire évoluer chaque ville dans la direction de la vision du monde actuelle. 

Dans cette perspective c’est la ville qui forme l’homme, et non un lointain ministère de l’éducation. N’est-ce pas là une invitation à placer l’éducation au cœur de la mission des villes? Nous avons évoqué précédemment les dimensions végétative et sensitive des villes. Les sports et le souci du corps relèvent de ces dimensions. Les dimensions intellectuelles et spirituelles paraissent négligées par comparaison.

En France, ce sont les villes qui sont responsables des établissements scolaires. Nos écoles ne seraient-elles pas en meilleur état s’il en était de même au Québec ? Et l’intelligence ne se porterait-elle pas un peu mieux sous notre ciel si les villes avaient en éducation au moins la responsabilité de soutenir les efforts de ses ciyoyens? Une joyeuse émulation culturelle apparaîtrait entre les villes et dans les médias locaux, les équipes de génies en herbe feraient concurrence aux équipes sportives. On permettrait à ces petits génies de voyager d’une ville à une autre, et même d’un continent à un autre, comme le font déjà les équipes d’athlètes olympiques. 

Il en aurait toujours été ainsi si on avait placé l’intelligence au sommet de la hiérarchie des valeurs des villes. Il y a deux siècles, la ville de Lincoln au centre de l’Angleterre devait compter autour de 25 000 habitants, contre 100 000 aujourd’hui. George Boole, le mathématicien à qui nous devons la logique des ordinateurs, et donc les villes intelligentes, y était né d’un père cordonnier et d’une mère femme de chambre. Grâce à l’émulation ayant cours dans cette ville et au soutien de son entourage, il put faire de bonnes études en dehors des institutions trop coûteuses pour lui. Si bien qu’à l’âge de 14 ans, il put donner une excellente traduction du Printemps, poème du poète grec Méléagre. Dans la haute société, on l’accusa de plagiat, mais il avait des défenseurs parmi les plus fins lettrés de la ville. Il s’ensuivit un vif débat entre les deux camps, auquel les journaux locaux firent écho.

Il existe des petits Boole dans chacune de nos villes et d’autre part le niveau de scolarité des élus et des fonctionnaires est de plus en plus élevé. Le moment n’est-il pas venu pour eux de prendre conscience de leurs responsabilités en matière de développement intellectuel et de faire preuve d’audace et d’imagination sur ce plan.

En ce moment, les cités éducatives au Québec, ce sont les Commission scolaires, mais ce ne sont pas de vraies cités. Quand une championne olympique revient des Jeux, c’est sa ville qui l’accueille et l’acclame, non sa commission scolaire. Cette division des rôles et des appartenances affaiblit l’un et de l’autre des partenaires. C’est ce que visait Lord Durham, quand il a créé les commissions scolaires. Son projet était de diviser pour régner. Certes, les commissions scolaires ont pu jouer un rôle important dans le passé, mais depuis la création du ministère de l’Éducation et la laïcisation de l’enseignement, elles sont superflues et en donnant aux villes un prétexte pour se tenir à distance de l’éducation, elles nuisent au développement intellectuel des populations.

Ville apprenante

On savait depuis un moment que vivre, vivre en ville en particulier, c’est aussi apprendre. Pour diverses raisons dont l’humanité n’a pas à être fière, l’art et la liberté d’apprendre ont souvent été réservés à une caste, le travail, assimilé ou non à l’esclavage, devenant le lot de tous les autres citadins. Cette ségrégation a marqué si profondément les mentalités qu’on la perpétue insidieusement, en présentant les études non comme une chose avant tout désirable, mais comme une punition qu’il faut subir pour mériter la vraie vie : le travail.

Le contexte actuel où les robots remplacent de plus en plus les travailleurs devrait nous inciter à mettre fin à la séparation de l’étude et du travail. Les organisations apprenantes8, à la mode depuis quelque temps, sont des initiatives qui vont dans ce sens. Comment une ville qui aspire à devenir intelligente pourrait-elle refuser de s’engager dans cette voie ?

Le numérique au service de la vie et de l’intelligence

Comment le numérique pourra-t-il être mis au service de la cité éducatrice? En ce moment, une partie significative de revenus publicitaires est détournée des médias et des événements locaux vers les grands sites mondiaux : Google, Facebook, Twitter, Instagram. Il est normal qu’on soit encore médusé jusqu’à l’impuissance par ces monopoles apparus subitement et auréolés de leur dimension planétaire, mais on découvrira peu à peu qu’ils ne sont pas une fatalité. Il est tout-à-fait possible de créer des sites urbains qui pourraient être rentables; économiquement, en suscitant une grande fréquentation et socialement, en étant conçus de façon à favoriser les échanges de connaissances in vivo entre les participants plutôt que de les enchaîner à leur écran. Il en existe sans doute déjà beaucoup dans le monde et dans chacune de nos villes tel ou tel internaute les aura déjà repérés. Il ne reste plus qu’à repérer ces internautes et à miser sur l’imagination des autres

Quelques suggestions
 
Tableau des compétences

Site présentant un tableau des compétences et des intérêts des habitants d’une ville. Une recherche sur un auteur, un pays, un animal permettrait d’entrer en contact avec tous les habitants de la ville qui ont mis ces sujets sur leur liste.

Inventaires

Inventaires des plantes, des oiseaux présents dans une ville.

Concours

Concours d’interviews, pour les jeunes, sur des thèmes proposés par la ville.

Le plus bel arbre du Québec, un concours à organiser. Il en existe déjà un en Angleterre. Dans un tel concours, il est nécessaire d’échanger des photos, mais il faut d’abord marcher pour repérer l’arbre. De nombreux concours de ce genre sont possibles :

Les plus beaux points de vue du Québec, les plus belles places publiques, 

les plus beaux marchés publics,

les ruelles les plus poétiques,

les quartiers où il est le plus agréable de marcher, etc.

Une maison civique

Au début du XXe siècle, Patrick Geddes, un biologiste écossais reconverti en urbaniste proposa que chaque ville devrait abriter une maison civique dans laquelle les citoyens viendraient étudier l'histoire de leur ville et les projets en cours d'élaboration.« Je réside depuis plus de trente ans dans la ville mexicaine de Cuernavaca et je déplore l'absence d'un tel forum dans la ville qui est devenue ma ville. J'aimerais montrer comment un peu d'histoire urbaine pourrait aider mes concitoyens à comprendre ce qui les menace.»

Source : http://agora.qc.ca/documents/--les_origines_et_la_mort_des_villes_par_jean_robert

Planter un arbre dans la ville à la naissance d’un enfant…une vieille tradition à redécouvrir et opérer un suivi sur le site internet de la ville.

http://tibahou.blogspot.ca/2010/10/planter-un-arbre-pour-la-naissance-oui.html

Comment ne pas évoquer ici Frédéric Bach et son film L’Homme qui plantait des arbres? 

Notes

1 https://sidewalktoronto.ca/wp-content/uploads/2017/10/Sidewalk-Labs-Vision-Sections-of-RFP-Submission.pdf

2 Lewis Mumford, Culture of cities, Harcourt Brace Jovanovitch, New-York 1970, p.18. Traduction J.D.

3 «Vous savez qu'Aristote distinguait trois âmes dans l'homme : l'âme végétative, l'âme sensitive et l'âme spirituelle. Eh bien, dans le monde presque complètement artificiel où il vit, l'homme d'aujourd'hui ne reçoit plus les influx de la nature qui nourrissent l'âme végétative (d'où ce qu'on peut appeler son manque de vitalité). Par contrecoup, son âme sensitive se dégrade (appauvrissement de la personnalité, des sentiments, faiblesse du caractère, du goût de la vie, et, à la limite, dépression nerveuse...) Ainsi le support de l'âme spirituelle s'effondre. Aujourd'hui, les hommes ne perdent leur âme par le péché conscient et libre, mais par une sorte de dégradation des structures vitales qui sous-tendent nos plus hautes facultés. On revient à la loi d'Auguste Comte, que Simone Weil admirait tant, sur « la dépendance rigoureuse des phénomènes les plus subtils à l'égard des phénomènes les plus grossiers ». Les choses d'en bas se passent très facilement des choses d'en haut, mais, dans l'ordre humain, les choses d'en haut ne peuvent se passer des choses d'en bas... L'anémie de l'âme végétative aboutit à la mort de l'âme spirituelle. Tel est le grand danger qui menace l'homme moderne.» (Gustave Thibon, Les hommes de l’éternel, Paris, Mame, 2012, p. 218)

4 Voir Fustel de Coulanges, auteur de la Cité antique, de Patrick Geddes, auteur de L’évolution des villes, Marinetti, auteur de La ville charnelle, de Jacques Ellul, auteur de Sans feu, ni lieu, la signification biblique de la grande ville, de Jane Jacobs, auteure de The Death and Life of Great American Cities, et plus près de nous de Christopher Alexander, auteur de The Timeless Way of Building, "l'art de la construction intemporelle’’.

5 Qu’il s’agisse d’une ferme laitière, d’une ferme maraîchère ou même d’une érablière, l’essentiel pourra se faire depuis un bureau, devant un écran. Il existe déjà des fermes laitières, où toutes les opérations, dont la traite, peuvent être exécutées sans aucun rapport humain sensible avec les vaches. Il n’est évidemment ni possible ni nécessaire de connaître les bêtes pour pressentir leurs maladies. Des capteurs remplissent cette fonction. Quant à l’érablière intelligente de l’avenir, la tubulure en est déjà la préfiguration et on peut facilement imaginer que des robots ou des drones puissent entailler les érables.

6 Pierre Dansereau, Les aménités de la ville, revue Critère, automne 1977, No 19, p.131

7 WERNER JAEGER, Paideia, la formation de l'homme grec, Paris, Gallimard, 1964, p.361

8 Dans son livre fondateur intitulé La Cinquième discipline (Éditions General First, 1991), Peter Senge, spécialiste de l'approche systémique et référence mondiale en matière d'organisations apprenantes, décrit ces dernières comme "celles dont les membres peuvent sans cesse développer leurs capacités à atteindre les résultats qu'ils recherchent, où des nouveaux modes de pensée sont mis au point, où les aspirations collectives ne sont pas freinées, où les gens apprennent en permanence comment apprendre ensemble". De son côté, le biologiste et spécialiste des sciences cognitives Francisco Varela disait que ce n'est pas son habileté à résoudre des problèmes qui rend une organisation intelligente, c'est l'habileté de ses membres à créer un « univers de significations partagées », un acte cognitif qui implique d'écouter ses collègues et d'accueillir l'unique perspective de chacun.» ANDRÉE MATHIEU, "Les organisations apprenantes et les défusions", L'Agora, vol. 10, no 1, été 2003

http://agora.qc.ca/Dossiers/Organisation_apprenante 

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