La guérison et ses artisans

Henri F. Ellenberger

Si la bonne mère nature nous guérit souvent, elle peut aussi se montrer apte à commettre de singulières «erreurs». On parle couramment aujourd'hui des «erreurs du développement génétique», des «erreurs de la différentiation sexuelle», des «erreurs du métabolisme», erreurs qu'il revient au médecin de détecter, de corriger quand il le peut. Ces «erreurs» trouvent leur prolongement dans certaines perturbations innées de la vie instinctuelle, notamment certaines déviations sexuelles et certaines inclinations aux toxicomanies qui se retrouvent dans le règne animal.

Nous donnons le nom de néophysis à l'état psycho-physiologique qui peut être atteint lorsque le thérapeute arrive à surmonter la paraphysis, créant ainsi un nouvel état de santé supérieur à ce qu'il aurait été si le thérapeute s'était limité à laisser agir la physis. Au domaine de la néophysis appartient notamment la prolongation de la durée de la vie humaine.

Nous allons essayer d'esquisser maintenant la description de divers types.


Typologie des guérisons
On peut classer les types de guérisons d'après deux principes. Dans le premier, on distingue les guérisons spontanées, de soi par soi, et de soi par autrui, et dans ce dernier groupe les guérisons rationnelles et les guérisons charismatiques. D'après l'autre principe, il faut faire une distinction entre les guérisons ordinaires, qui entrent dans le cadre de ce que la pratique médicale a démontré comme étant généralement guérissable, et les guérisons extraordinaires qui sortent de ce cadre.

Guérisons spontanées ordinaires
Ce mode de guérison est de beaucoup le plus fréquent si l'on considère que la maladie est un phénomène universel qui existe non seulement chez l'homme, mais aussi dans tout le règne animal, le règne végétal, et même chez les unicellulaires et les bactéries.

Dans ce groupe, le modèle initial de la guérison est manifesté par le pouvoir d'autorégulation. La tératologie expérimentale (1) a montré chez l'animal que, jusqu'à un certain stade du développement embryonnaire, des lésions infligées expérimentalement sont corrigées par un processus d'autorégulation qui peut aboutir à une restitution intégrale. Des ébauches des membres sont excisées mais les membres correspondants se développent normalement. Une ébauche de membre ayant été greffée sur une ébauche correspondante d'un embryon, un membre unique et bien proportionné se développera, tandis que le membre greffé disparaîtra. Ou encore, on échange les ébauches embryonnaires d'un oeil et d'un membre dans un embryon de batracien et un animal normal se développe. Entre la restitution intégrale et la malformation irrémédiable, il y a de nombreux intermédiaires. On peut distinguer: la restitution intégrale, la régénération (qui est d'une reconstruction plus ou moins imparfaite) et la réparation locale sous forme de cicatrisation.

Chez les animaux inférieurs, les processus d'autorégulation peuvent atteindre un degré extraordinaire. Les salamandres auxquelles on sectionne les membres antérieurs, jusque et y compris la ceinture scapulaire, sont capables de les régénérer entièrement, de même que les membres postérieurs et la partie antérieure du museau. Par contre, la grenouille, elle aussi un batracien, ne peut aller plus loin que de régénérer imparfaitement un doigt mutilé.

Chez l'homme comme chez les animaux supérieurs, la restitution intégrale ne se produit qu'aux tout premiers stades de la vie embryonnaire, la régénération est très limitée et la cicatrisation elle-même se fait de plus en plus lentement à mesure que l'individu vieillit.

Pour en revenir à la médecine, un des pièges les plus subtils de la pratique clinique consiste dans le fait que les guérisons spontanées sont souvent plus fréquentes qu'il ne paraît , mais leur existence est masquée par l'application de médicaments qui, ou bien agissent comme placebo, ou bien exercent un effet iatrogène retardant la guérison. Il y eut dans l'histoire de la médecine des épisodes où le progrès consista surtout à éliminer les traitements inutiles ou nuisibles.

C'est ainsi que Josef Skoda, un célèbre médecin de Vienne au XlXe siècle, enseignait la méthode du «nihilisme thérapeutique», c'est-à-dire qu'il interdisait l'usage de la saignée, des ventouses scarifiées, des moxas et la prescription de médicaments dangereux, à une époque où la pharmacologie expérimentale était presque inexistante. Skoda ne prescrivait que des médicaments dont l'efficacité était démontrée (il y en avait très peu). À la même époque, le psychiatre Eugen Bleuler à Zurich pratiqua souvent ce qu'il appelait «oudénothérapie». Systématiquement, il n'administrait aucun médicament d'efficacité incertaine.Le phénomène de la guérison spontanée est fréquent en psychiatrie. De nombreuses névroses, même graves, guérissent spontanément. Il est bien connu que dans les cliniques psychothérapiques qui ont une longue liste d'attente, beaucoup de névrosés guérissent spontanément avant que n'arrive leur tour.

La guérison de soi par soi
Chez les animaux supérieurs, la guérison spontanée est renforcée par un comportement instinctif. L'animal blessé ou malade est à la merci de ses ennemis naturels et de ses compagnons. Il ne peut habituellement compter que sur lui-même. Sa première réaction est de s'isoler en un lieu sûr pour lécher sa blessure et se rétablir par le repos et le jeûne. David Katz(2) a insisté sur les phénomènes d'autorégulation diététique chez les animaux. Le manque d'une certaine catégorie d'aliments provoque chez l'animal une faim spécifique qui le porte à se procurer instinctivement les aliments propres à apaiser cette faim. Le zoologiste russe Mannteufel(3) raconte que les vers intestinaux sont un grand danger pour la perdrix et le coq de bruyère. Ces oiseaux, en automne, se débarrassent en quelques jours de leurs parasites en absorbant une grande quantité d'aiguilles de pin. Les herbivores, les élans, les chevreuils infestés de vers intestinaux recourent également à des vermifuges, c'est-à-dire à des plantes différentes selon l'espèce.

On a supposé qu'un instinct semblable existait chez l'homme à l'origine et Artelt(4) a soutenu que 1'origine de la pharmacopée ne devait être cherchée ni dans l'empirisme, ni dans la magie, mais dans la fonction animale de l'instinct. Allendy(5) pense également qu'il existe chez l'homme un instinct d'auto-guérison. Il affirme qu'il y a des hommes qui n'ont dû leur salut qu'à l'abandon de la médecine et l'obéissance à leur instinct. Malheureusement, ajoute Allendy, le plus souvent «I'homme n'est pas assez purement animal pour suivre un instinct authentique ».

En raison du développement du psychisme humain et des caractères particuliers que prend la maladie chez l'homme, on voit apparaître chez lui de multiples manifestations de complaisance envers la maladie et de résistance à la guérison. La psychiatrie moderne a analysé dans le plus grand détail les avantages que le malade retire de la maladie et de ses tendances à se rendre malade par autopunition, «masochisme moral», etc. Le médecin n'a pas seulement à lutter contre la maladie, mais aussi contre la complicité plus ou moins consciente du malade avec elle.

Guérison de soi par autrui
Quand la guérison spontanée ne se produit pas et que l'instinct autonome d'auto-guérison ne joue pas, le malade cherche à se faire guérir par un autre être humain en qui il place sa confiance et son espoir.

La guéri son de soi par autrui existe à un degré très élémentaire chez quelques animaux. Darwin(6) mentionnait des vaches qui se léchaient les unes les autres aux endroits qui les démangeaient, et les singes qui s'épouillaient mutuellement. Lorenz(7) précise que le grooming du singe est plus qu'un simple épouillage, il sert par exemple à enlever adroitement des épines entrées dans la peau et même de petits furoncles. Yerkes parle d'une mère chimpanzé qui soufflait dans la bouche de son petit qui s'asphyxiait, jusqu'à ce qu'il recommençât à respirer. Une autre mère chimpanzé utilisa ses lèvres pour tirer en dehors la langue du petit et lui souffla dans la bouche jusqu'à ce que la respiration lui revint.

Pour intéressants que soient ces faits encore mal connus, leur portée est limitée. La guérison de soi en faisant appel à un guérisseur spécialisé n'existe chez aucune espèce d'animal, mais se rencontre parmi toutes les populations humaines.

Ici nous rencontrons un fait fondamental: il existe partout, et peut-être dès les origines les plus lointaines de l'humanité, deux types de guérisseurs. On peut les appeler respectivement les guérisseurs rationnels et les guérisseurs charismatiques, chacun avec son type de guérison.

La guérison rationnelle
Le guérisseur rationnel existait depuis les temps immémoriaux et on le retrouve encore chez de nombreuses populations primitives. C'est un empirique qui agit par des moyens rationnels: bains chauds, massages, fumigations, réduction des fractures, opérations de petite chirurgie, et possède en outre une connaissance approfondie des plantes et de leurs propriétés médicinales.

Le guérisseur rationnel est l'ancêtre du médecin moderne, lequel s'en distingue par une formation technique rigoureuse et par l'application des théorie de la médecine expérimentale. L'efficacité du médecin moderne dépend de l'état présent de la science plus que de sa personnalité. Néanmoins, il n'est pas infaillible et il lui arrive de commettre des erreurs de diagnostic, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner. D'autre part, il n'est pas à l'abri de certain mythes collectifs: jusqu'au début du XXe siècle régnaient le mythe de la syphilis et celui encore plus pernicieux de la syphilis héréditaire. Des médecins très savants et très expérimentés croyaient voir cette maladie partout, surtout dan les cas obscurs.

La guérison charismatique
Dans le cas du guérisseur charismatique, il s'agit d'une toute autre vision de l'homme et de la maladie. Le malade a foi dans un homme qu'il appelle comme un sauveur. Suivant l'expression de Maeder,(8) il projette «l'archétype du sauveur» sur quelqu'un qui pourra le guérir, croit-il.

Quant au guérisseur, son pouvoir curatif réside moins dans sa science et sa technique que dans sa personne. C'est un «don», une «force». Chez beaucoup de peuples primitifs, les guérisseurs ont subi une longue et pénible initiation, souvent sous la forme d'une maladie initiatique, sous la direction d'un initié plus ancien.

L'efficacité du guérisseur charismatique dépend de trois conditions: 1) que le malade croie que le guérisseur le sauvera; 2) que le guérisseur croie qu'il peut guérir son malade; 3) que la méthode thérapeutique soit acceptée par le milieu social où vivent le patient et le thérapeute. Partout où ces trois conditions se trouvent réunies, on obtiendra un certain pourcentage de succès.

Comme l'a indiqué Siegerist,(9) le guérisseur charismatique est l'ancêtre du psychanalyste actuel, ainsi que des magnétiseurs, hypnotiseurs et praticiens des diverses méthodes de psychothérapie dynamique actuelles.

Guérisons paradoxales
Certaines maladies qui, selon les critères de la médecine scientifique sont considérées comme incurables, peuvent parfois être l'objet d'une guérison inattendue et mystérieuse. On peut répartir ces cas en deux groupes: les guérisons spontanées et les guérisons provoquées par l'intervention d'un thérapeute.

Le célèbre chirurgien Ferdinand Sauerbruch(10)publia en 1922 un article retentissant sur la guérison spontanée de cancers graves et avancés. Outre un certain nombre de cas tirés de la littérature, il rapportait trois observations personnelles. Depuis lors, bien d'autres exemples de telles guérisons ont été publiés dans la littérature scientifique. Dans la plupart des cas, on ne trouve aucune explication à la guérison spontanée. On est obligé d'admettre qu'il existerait à l'état virtuel des mécanismes de guérison inconnus qui, chez un petit nombre de malades, peuvent être activés accidentellement. Malheureusement, dans beaucoup de ces observations, le rôle joué par le psychisme du malade n'a pas été pris en considération. Jusqu'ici, on ne peut distinguer aucune règle précise. La pratique médicale montre que la volonté de vivre échoue souvent, tandis que des malades qui s'abandonnent guérissent contre tout espoir.

Le second groupe de guérisons paradoxales est celui où la guérison est provoquée par l'intervention d'un guérisseur charismatique. On les appelle communément des miracles. Ici le facteur psychique joue un rôle essentiel. Souvent l'agent thérapeutique n'est pas un individu mais une communauté ou un lieu de pèlerinage. Il en était ainsi autrefois dans le monde gréco-romain, dans les temples d'Esculape, dieu de la médecine, et aujourd'hui cela reste vrai pour certains sanctuaires dont Lourdes est le plus célèbre.

D'innombrables controverses ont été suscitées par les guérisons
lieu de guérir, rendre plus malade ou même créer la maladie de toutes pièces. C'est ce qu'on appelle l'iatrogénie.(12)

Il est probable que l'iatrogénie est aussi ancienne que la thérapeutique elle-même. L'aphorisme primum non nocere montre qu'elle était un grand souci des anciens médecins. Au cours des âges, de nombreux auteurs en ont parlé. Au dire de certains historiens, l?iatrogénie aurait causé la mort de plus d'un personnage célèbre. Parmi les études sur ce sujet, il faut citer particulièrement l'excellente monographie de Schipkowensky.(13) Mais sous le nom de iatrogénie, on distingue plusieurs choses assez différentes.

Il y a d'abord le groupe des «maladies thérapeutiques»(14). Le nombre des médicaments efficaces a augmenté énormément, mais par ce fait même, le nombre des accidents dus à des effets secondaires s'est multiplié. Ces effets sont souvent imprévisibles, comme l'a montré l'exemple des désastres causés chez le nouveau-né par l'absorption de la thalidomide par la mère au début de la grossesse.

Une autre forme d'iatrogénie est celle des maladies qui sont pour ainsi dire imposées à un individu par suite d'une erreur de diagnostic ou par un «surdiagnostic », c'est-à-dire que chez un individu bien portant on diagnostique et on traite une maladie qu'il n'a pas.

Une autre sorte d'iatrogénie est celle que provoquent involontairement certains médecins, souvent très compétents, qui effraient le malade et sa famille avec leur mine soucieuse, leurs questions aux intentions obscures, leur diagnostic formulé en termes techniques difficiles à comprendre.

Un des domaines de prédilection de l'iatrogénie semble être la psychiatrie. Henri Baruk en France, Karl Menninger aux États-Unis ont dénoncé vigoureusement les «diagnostics destructeurs», notamment les redoutables suites du diagnostic de schizophrénie, même justifié.

Il existe encore une grande variété d'influences pathogènes, conscientes ou inconscientes. De nombreuses recherches en psychopathologie de la famille ont montré comment un enfant peut être amené à se réfugier dans la maladie pour échapper à des contraintes subies de la part de sa famille. D'autres influences proviennent des enseignants, ce qui constitue la «didactogénie», bien étudiée par Schipkowensky.

Parmi les processus de contre-guérison, il faut mentionner encore certaines influences culturelles. En médecine comme dans bien d'autres domaines, il y a des modes. Celles-ci atteignent non seulement le corps médical mais aussi la société dans son ensemble. Au XVIIe siècle, on croyait aux vertus de la saignée, de l'antimoine, de la thériaque et d'autres médications qui aggravaient la maladie ou tuaient les malades. Il y a une cinquantaine d'années, la syphilis était rendue responsable de tous les cas obscurs, ainsi que la syphilis héréditaire, qui était devenue une sorte de cauchemar collectif.

Problèmes anthropologiques
Il nous reste à nous demander en quoi la connaissance de la maladie et de la guérison peut nous aider à la constitution d'une anthropologie (au sens d'une connaissance philosophique de l'homme). Il s'agit là d'une question peu actuelle aujourd'hui, mais qui fut soulevée et débattue par les Romantiques allemands. Rappelons que le Romantisme allemand ne se bornait pas à s'exprimer dans la littérature, l'art et la musique, et qu'il pénétra également la philosophie, la science et la médecine. Dans son livre sur la médecine romantique, Leibbrand (15) relate que plusieurs dizaines de théories ingénieuses surgirent quant à l'essence de la maladie. Novalis(16) déclarait que les maladies devraient être la préoccupation essentielle de l'homme en tant que stimulant et aliment de la pensée et de l'action.

Imaginons ce que serait l'humanité s'il n'existait aucune maladie, surtout au cas où la longévité humaine serait beaucoup prolongée. La mort revêtirait sans doute un aspect tout différent et nous paraîtrait peut-être plus effrayante. Peut-être serait-elle escamotée, comme dans le roman d'Aldous Huxley.

Le meilleur des mondes
Imaginons d'autre part ce que serait l'humanité s'il y avait des maladies mais pas de guérison: toute maladie passerait à la chronicité et l'individu dégraderait de maladie en maladie. Ce serait un monde de désespoir.

On peut en conclure que la maladie et la guérison jouent un rôle anthropologique essentiel. D'une part, elles nous préparent graduellement à nous acheminer vers la mort. D'autre part, elles nous aident à lutter contre la mort et à tirer le plus grand parti possible, à tout moment, de ce qui nous reste à vivre. À un autre niveau, la maladie est intimement liée à l'histoire de l'humanité, comme le montrent l'effet des grandes épidémies dans l'histoire ainsi que les pathographies de grands personnages.

Au niveau de l'individu, la maladie peut être acceptée, refusée ou demandée; on se heurte ici à des cas paradoxaux. Novalis avait déjà reconnu qu'il existe une hypocondrie banale et une «hypocondrie sublime». Un individu peut manifester extérieurement les symptômes d'une dépression, d'une névrose ou même d'une psychose plus ou moins grave parce qu'il traverse le processus mystérieux de la maladie créatrice. D'autres fois, il s'agit d'un secret pathogène ou d'une culpabilité existentielle.

D'autre part, la maladie peut être refoulée. L'Erewhon de Samuel Butler, pays utopique où les malades étaient punis sévèrement et les êtres antisociaux traités avec bonté, est une vision caricaturale des faits que l'on peut effectivement observer dans les sociétés humaines. Parfois, le refoulement de la maladie procède de l'instinct de conservation: de nombreux témoignages nous montrent que dans les camps d'extermination, on voyait disparaître névroses et psychoses. Dans d'autres cas, ce sont des obligations immédiates qui poussent le malade à refouler une dépression (surtout en cas de deuil). Un psychanalyste allemand, Muller-Eckhard,(17) a publié quelques cas fort curieux d'individus «malades de ne pouvoir être malades». Novalis avait déjà parlé d'une fausse énergie due à la maladie. Beaucoup de psychothérapeutes, aujourd'hui, acceptent l'idée qu'il peut exister une fausse santé due à un refoulement intensif ou à un reniement de la maladie.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur la maladie et la guérison du point de vue du monde des valeurs, mais ces questions sortent du cadre du présent texte. Citons simplement pour conclure l'affirmation de Novalis selon laquelle elles représentent peut-être le stimulant et l'aliment les plus intéressants de notre pensée et de nos actions, mais nous ne savons que fort peu de choses sur l'art de les utiliser. »


Bibliographie

1. E. KORSCHELT, Regeneration und Transplantation, Berlin, Bornträger, 3 vol., 1927 et 1931. Cet ouvrage déjà ancien contient une quantité énorme de documentation sur la régénération.
2. David KATZ, Mensch und Tier, Zurich, Conzett und Huber, 1948, p. 200.
3. Piotr MANNTEUFEL, Tales of a Naturalist, Moscou, Foreign Languages Publishing House, s.d., p. 65-66.
4. W. ARTELT, Studien zur Geschichte der Begriffe Heilmittel und CiJi. Leipzig, 1937, p. 7: cité par Erwin ACKERKNECWT, <
5. René ALLENDY, Essai sur la guérison, Paris, Dencel et Steele, 1934, p. 216.
6. Charles DARWIN, The Descent of Man, revised ed., New York, Appleton, 1897, p. 101.
7. Konrad LORENZ, King Solomon's Ring, New York, Crowell, 1952, p. 190.
8. Alphonse MAEDER, De la psychanalyse à la psychothérapie appellative, Paris, Payot, 1970. v.
9. H. SIGERIST, A History of Medicine, New York, Oxford University Press, 1951, vol. 1, p. 161.
10. Ferdinand SAUERBRUCH et M. LEBSCHE, «Die Bebandlung der bosartigen Geschwülste". Deutsche medizinische Wochenschrift, vol. 48. 1922, pp. 149 151.
11. Alexis CARREL, Le voyage de Lourdes, suivi de fragments de Journal et de Méditations, Paris, Plon, 1949.
12. Erwin H. ACKERKNECHT, «Zur Geschichte der iatrogenen Krankheiten», Cesnerus, 27, 1970, pp. 57-63.
13. Nikola SCHIPKOWENSKY, Iatrogenie oder befreiende Psychotherapie, Leipzig, Hirzel, 1965. ~`
14. H. PÉQUIGNOT, «Les maladies thérapeutiques», La Revue du praticien, 15, 1965, pp. 1307ss.
15. Werner LEIBBRAND, Romantische Medezin, Hambourg et Leipzig, Goverts, 1937.
16. NOVALIS, «Fragmente uber Ethisches, Philosophisches und Wissenschaftliches», Sammtliche Werke. Carl Meissner, vol. 3, 1898.
17. H. MULLER-ECKHARD. «Die Krankheit., nicht krank sein zu können», Psyche, 5, 1951 1952, pp. 290-309.

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