La cyborghisation un phénomène hystérique

Jacques Dufresne

Colloque faire corps, organisé par le groupe Calame, à Montréal, Maison de la culture Côte des Neiges, du 21 au 23 octobre 2011
conférence de Jacques Dufresne, samedi le 22 octobre

D'abord deux anecdotes pour situer la question. La première raconte une excommunication, la seconde une interpellation. Il m'est arrivé un jour d'employer le mot vitalité alors que je m'adressais à un groupe de philosophes adeptes du positivisme logique. La férocité des regards dont j'ai été foudroyé ne m'a laissé aucun doute sur mon sort : j'étais excommunié pour crime de lèse rationalité, je présume, à moins que ce soit pour attentat à la pudeur : cachez cette vitalité que l'on ne saurait voir. Telle est l'opinion de la plupart des penseurs et savants sur la vitalité et sur la vie en tant qu'assimilable à la vitalité. Ma seconde anecdote révèle l'opinion de tout un chacun sur la même question. Dans une longue émission sur le sens de la vie à laquelle j'ai participé à Radio-Canada il y a une vingtaine d'années, j'ai illustré la psychologie de Ludwig Klages par un exemple : les niveaux d'envie. Premier niveau : l'envie qui porte sur la richesse d'autrui. Elle peut me déstabiliser, mais il suffit que je sois beau et intelligent pour retrouver l'équilibre et conserver l'estime que j'ai de moi-même. Second niveau : l'envie qui porte sur l'intelligence d'autrui. Si je suis beau, riche et débordant de vie, je peux encore m'en tirer indemne. Troisième niveau : l'envie qui porte sur la beauté d'autrui : ici tout commence à se gâter : je puis bien être intelligent et riche, cela ne me rend pas ma laideur supportable, l'estime que j'ai de moi-même en est peut-être jamais diminuée ; mais si je suis intelligent jusqu'au génie, comme Socrate, et en plus, habité par un dieu et débordant de vie toujours comme Socrate, je suis sauvé. Il existe hélas ! un quatrième niveau d'envie : l'envie qui porte sur la richesse vitale d'autrui. C'est là une chose que personne ne peut s'avouer à soi-même tant l'effet sur le moi serait destructeur. On ne peut alors réagir que par le ressentiment ou un quelconque comportement hystérique.

Mon histoire sur l'envie a suscité une telle demande qu'au cours des années qui ont suivi on l'a repassée à plusieurs reprises, preuve que les mots vitalité ou richesse vitale ont un sens pour les gens, même s'ils n'en n'ont pas pour les philosophes les plus rigoureux. Et c'est bien là la tragédie du concept de vie. Fiction pour les uns, pour les autres réalité autour de laquelle tout gravite dans la psyché humaine.

Autant il est facile de penser la machine, autant il est difficile de penser la vie. Et quand malgré tout on tient absolument à la penser, on la réduit pour y parvenir à la machine, ce que font la plupart des biologistes contemporains. Si bien qu'on pourrait dire de la machine qu'elle est la vie pensée. Alors que la vraie vie est inconceptible, on l'éprouve (erlebt) dit Klages, on ne la définit pas. À propos du corps vivant, Klages écrit : « Il est une machine dans la mesure où nous le saisissons et il demeure à jamais insaisissable dans la mesure où il est vivant. Prétendre que ce qui est réellement mort a le pouvoir de produire la vie n'est pas une simple erreur de l'expérience mais une erreur de la pensée aussi dénuée de sens que celle qui consiste à tenir les mètres, les kilogrammes ou les poids atomiques avec lesquels on mesure les événements naturels pour la cause et la source de ces mêmes événements. De même que l'onde longitudinale n'est pas le son lui-même mais l'aspect quantifiable du support objectif du son, de même le processus physico-chimique dans le corps cellulaire n'est pas la vie elle-même de ce corps mais le résidu quantifiable de son support objectif. Devrions-nous donc renoncer, à essayer de comprendre la vie?» 1

Dire qu'on ne peut penser la vie, qu'on ne peut que l'éprouver c'est dire aussi qu'elle est pour l'essentiel inconscience, qu'elle est l'une de ces réalités nocturnes chères aux romantiques allemands, chère à Novalis et à Gustav Carus, deux sources d'inspiration pour Klages.

Si on ne peut pas penser la vie, il y a des signes auxquels ontpeut la reconnaître; en voici quelques-uns.

La préférence accordée à la polarité plutôt qu'à la causalité, au désir plutôt qu'à la volonté

Si j'habite dans un milieu vivant, à la ville ou à la campagne, je n'aurai besoin pour partir en promenade que d'un effort de volonté minimal; c'est le désir qui me portera, comme il porte l'oiseau migrateur vers sa destination ; bel exemple de polarité. L'autre façon de de faire de l'exercice c'est de se fixer des objectifs: tant de kilogrammes de muscles à développer et d'atteindre ces objectifs à coût d'efforts de volonté. On entre alors dans la sphère de la causalité (qui est aussi celle de la machine) : la volonté est la cause, le corps le moyen, l'instrument. Et l'hystérie est à l'horizon : «la plupart des batteurs de records» sont hystériques, fait remarquer Klages. 2

Indifférence à l'endroit des spectateurs,

L'indifférence à l'endroit des spectateurs, ceux qu'on porte en soi aussi bien que ceux de l'extérieur, est un autre signe de vie. Plus un plaisir est authentique, achevé, plus il est porté par la vie, ancré en elle, plus il est secret. Le plaisir qui a besoin de l'approbation d'autrui prouve par là son insuffisance et bientôt son indigence. Certes, l'approbation d'autrui peut être une chose heureuse et positive si elle est reçue comme la suite gratuite d'un acte lui-même gratuit. En revanche, dans la mesure où elle est recherchée pour elle-même, où elle correspond à un besoin, elle est un phénomène compensatoire. Cette compensation est l'essence même de la téléréalité.

L'originalité, la créativité dans les réactions

Je citerai ici le propos sur la mythomanie d'un disciple de Klages. «Le mythomane ment d'abord à lui-même (il ne sait pas qu'en lui le comédien a dévoré l'homme) ; il ment ensuite aux autres parce qu'il a besoin de spectateurs dont l'admiration ou l'étonnement vienne fouetter son indigence vitale. J'ai vécu jadis dans l'intimité d'un pseudologue très remarquable. Lui parlais-je de poésie, il s'ingéniait à composer des vers et à feindre les émotions de l'artiste, de politique et le voilà ancien diplomate, de religion, et il ne tardait pas à me narrer ses grâces d'oraison. Un critère permet de discerner l'hystérie de l’omnilatéralité des aptitudes : l'absence complète d'originalité dans les inventions du sujet. Il ne simule que ce qu'il a vu, lu ou entendu. Il ne crée rien. Sous les représentations qui le frappent (phantasmes de la poésie, de la puissance, de la sainteté, du crime même) il pressent une richesse affective qui lui échappe, et dont il se hâte de feindre - mais avec toute la servilité d'un copiste - les manifestations extérieures. Aucune de ses élucubrations n'est imprégnée de ce caractère incommunicable et vécu qui procède des émotions authentiques. Il mime avec une égale facilité tous les sentiments parce qu'aucun ne l'affecte réellement, comme l'eau réfléchit toutes les couleurs précisément parce qu'elle est incolore. » 3

La sobriété dans l'expression des sentiments, la juste proportion entre le vécu et ses manifestations

Moins on aime, plus on proclame son amour. On trouve cette disproportion dans un grand nombre de chansons populaires et la surenchère est généralement accrue et souvent portée jusqu'au paroxysme par les techniques d'amplification de la voix et de l'image. Un grand feu d'artifice qui n'existe que dans et par cette représentation.

Le refus de réduire le vrai (incommunicable) à l'exact (vérifiable)

Au début de la décennie 1970 les sexologues Masters and Johnson avaient prétendu pouvoir établir la courbe de l'orgasme. Mes étudiants qui avaient eu vent de la chose en avaient vite tiré la bonne conclusion : un jour prochain chaque chambre à coucher serait reliée à un laboratoire mondial où serait conservée la courbe du bonheur parfait. Quand il y aurait coïncidence entre cette courbe étalon et la courbe locale, une sonnerie se ferait entendre. Ce serait le bonheur objectif, la fin du funeste doute sur soi-même.... ou sur l'autre. Nous en sommes là aujourd'hui. Ici l'objectivation a le même effet compensatoire que la surenchère dans le cas précédent. C'est le résultat de ce que Klages appelle le « formalisme ».

L'expressivité du corps, du visage en particulier, sa résistance aux masques.

Limitons-nous au visage. Dans une foule de logiciels sur Internet, on trouve des émoticônes prenant généralement la forme de petites sphères jaunes exprimant divers sentiments : joie, tristesse, peur. On associe l'un ou l'autre au message qu'on envoie pour dire à l'interlocuteur dans quel état d'âme on se trouve à un moment précis. S'agit-il de l'un de ces jeux de masques vieux comme l'humanité ? Étant donné le caractère stéréotypé des émoticônes, on peut aussi penser que les enfants qui s'en amusent jouent un jeu dangereux qui consiste à remplacer à volonté le caractère unique de leur visage par un masque impersonnel. Il faudrait alors considérer cet amusement comme une façon de se prédisposer à la chirurgie esthétique et plus précisément à l'effacement des rides au moyen du botox.

Les affinités entre les aptitudes et les mobiles

Quand un oiseau éprouve le besoin de chanter, ses cordes vocales se mettent immédiatement à la disposition de son impulsion. L'être humain a rarement ce bonheur. Il faut qu'il s'exerce pour atteindre son but, même quand il a les aptitudes requises, raison de plus pour lui d'éviter l'arbitraire, c'est-à-dire de choisir son orientation sans tenir compte de ses aptitudes. C'est pourtant ce qu'on l'invite à faire dans un climat reposant sur l'hypothèse béhavioriste selon laquelle le psychisme humain est à l'origine une table rase. Moins on a d'aptitudes pour ce qu'on a choisi de faire, plus on dépend de sa volonté, avec tous les risques de dévitalisation que cela comporte.

Si nous reprenons ces signes un à un, nous constatons que les forces qui jouent contre la vitalité sont plus beaucoup plus grandes que celles qui la soutiennent. La rétroaction positive suivant son cours – l'appauvrissement de la vitalité accroît les comportements hystériques et ces derniers accélèrent la dévitalisation – on échappe difficilement à la tentation de penser qu'il s'agit là d'un processus irréversible.

Aux yeux de Klages, cette situation est l'aboutissement d'un long processus, mais pour bien comprendre cette philosophie de l'histoire, il faut s'initier aux concepts clés de la vision du monde de Klages. Son grand ouvrage, une somme de 2000 pages s'intitule Der Geist als Widersacher des Lebens, l'Esprit comme antagoniste de la vie. À ses yeux, l'être humain est constitué d'un corps et d'une âme unis par un lien polaire, plutôt que par un lien causal. Klages s'inspire ici de Carus:« Il est faux de dire : la tristesse cause un ralentissement du rythme cardiaque, de la pâleur, une respiration haletante, mais on doit dire : la tristesse est partiellement tout cela. »4 Klages est très proche de Spinoza et de ses adeptes dans les neurosciences contemporaines, tel Antonio Damasio, qui soutient que le corps participe aux émotions autant que le cerveau.

Toujours selon Klages, «le corps est le signe de l'âme et l'âme est le sens du corps ; en face du corps-âme, émerge un autre couple formé du moi et de l'esprit. L'esprit selon Klages, et c'est là grande et, diront certains, la funeste originalité de sa pensée, est une entité acosmique qui vient se greffer au corps-âme, non pour l'élever et y introduire un ferment d'immortalité, comme chez Platon, mais – le mot n'est pas trop fort – , pour les vampiriser, processus qui a commencé, toujours selon Klages, avec la morale socratique pour se prolonger dans l'ascétisme du Moyen Age et ensuite dans la techno-science moderne. Pourquoi la technique après l'ascèse : parce qu'après avoir achevé la maîtrise de l'homme du Moyen Age l'esprit pouvait s'attaquer à la maîtrise de la nature en lançant l'homme à sa conquête.

Le lien entre le moi et l'esprit n'est pas aussi fort que le lien entre l'âme et le corps. Même s'il est surtout déterminé par la volonté, qui est l'arme de l'esprit, le moi porte aussi la marque du corps et de l'âme. Il est le lieu de la synthèse, le noyau de l'homme. C'est la façon dont l'âme-corps et l'esprit s'y harmonisent qui constitue la personne et le caractère, lequel est, selon la définition de Klages, « la particularité distinctive d'un être ».

Les deux principales dimensions du caractère sont la matière (Stoff) laquelle est constituéee de ces dons quantifiables qu'on appelle aptitudes : mémoire, degré de talent, etc. et la nature ou qualité (Artung), c'est-à-dire les tendances :intérêts, ambition, avarice, générosité.

D'autre part, Klages distingue les « instincts » qui sont les causes des mouvements vitaux et les « mobiles » qui sont les conditions permanentes de direction de la volonté. Il distingue deux types de mobiles: les mobiles de libération et les mobiles de contrainte. Les mobiles de libération procèdent de l'âme, l'admiration, l'abandon en sont de bons exemples ; les mobiles de contrainte procèdent de la volonté, c'est le cas de la compétitivité et la ténacité.

Pour Klages comme pour Hegel c'est l'esprit qui fait l'histoire, mais d'une manière négative dans le cas de Klages. «Au cours de la période historique, dit-il en substance, l'oppression de l'esprit a graduellement tari la profondeur intuitive et la richesse qualitative de la vie sensitive : des instincts humains, il ne reste plus que des dynamismes neutres, et par là même facilement mobilisables pour la poursuite de n’importe quel but volontaire. Mais, privée du côté vraiment “ psychique ”de son substrat vital, l’activité spirituelle s'infléchit de plus en plus vers l'automatisme et l'inconscience. C'est l'ère du formalisme où le signe matériel (le mot, le chiffre) a détrôné l'image et le concept et règne sur une humanité de marionnettes Le temps approche où les journaux, la T. S. F. et le cinéma fabriqueront en série les pseudo-sentiments d'une humanité sans âme, réduite à mimer, sous la larve grandie dans sa chair, les manifestations de la vie absente. »5

Ces lignes ont été écrites en 1930. Mimer les manifestations de la vie absente, c'est là une définition du comportement hystérique. Dans le cas du mythomane que j'ai évoqué au début, c'est l'ensemble de la personnalité qui était hystérique. Voici une autre définition du comportement hystérique, plus explicite : « la réaction du besoin de représentation sur le sentiment de l'impuissance à vivre. »

On aura compris que le besoin de représentation procède de l'esprit et constitue un mobile de restitution du moi. Cette définition fait partie des choses qu'un côté de moi aurait préféré ne jamais découvrir. Elle me rend pessimiste .j'y trouve l'explication d'une foule de comportements qui me déplaisaient sans que je sache très bien pourquoi. L'ensemble de nos techniques d'amplification ou d'augmentation, dont le viagra fait partie à mes yeux au même titre que les drogues qui gonflent la mémoire ou les hormones de croissance pour futurs joueurs de basket ball, m'apparaissent comme les prolongements d'un corps déjà instrumentalisé et mis au service du besoin de représentation qui incite à mimer les manifestations de la vie absente. Voilà pourquoi je soutiens que cette cyborghisation des comportements humains est un phénomène hystérique.

Faut-il considérer la vitesse comme une dimension du comportement hystérique? J'incline à penser que c'est le cas, car la vitesse, comme toute les techniques d'augmentation, procure un sentiment de puissance qui est souvent compensatoire. Quoi qu'il en soit, il est clair aux yeux de Klages que la vitesse, liée au formalisme, est dans les opérations intellectuelles un signe de mécanisation. Voici à ce propos un passage saisissant où Klages prédit l'invention de l'ordinateur uniquement à partir de ses réflexions sur la montée du formalisme.

« Le but de la pensée formaliste, c'est : des résultats de la pensée atteints sans l'effort de la pensée, des réponses trouvées sans l'intermédiaire de la recherche, la domination de l'Esprit établie sans le moyen et l'instrument de la conscience qui, elle, dépend toujours en partie de la Vie. Sans doute, le parfait formaliste serait un appareil de précision sans conscience, capable d'une variété de réactions inquiétante, et qu'on pourrait alors composer, soit dans un atelier de construction, soit dans un alambic, comme Homonculus.  [...]

Il existe un indice général t très visible qui marque tous les genres de productions intellectuelles participant du formalisme : la vitesse d'exécution. Partout où nous la rencontrerons à un degré exceptionnel – dans des productions de l'intelligence, nous le répétons – nous devons conclure à la mécanisation de l'activité intellectuelle, à la présence de 1''intelligence arithmétique'' et partant à un déclin de la pensée consciente.»6

Dans le temps dont je disposais, je ne pouvais pas présenter la pensée de Klages tout en en faisant la critique étape par étape, mais à la fin de l'exercice je tiens à préciser que n'adhère ni à sa métaphysique dualiste ni à sa philosophie de l'histoire. De l'esprit tel qu'il le conçoit, je dirais qu'il est analogue à la raison instrumentale. De sa philosophie de l'histoire je dirai qu'elle comporte un avertissement qu'il faut prendre au sérieux, mais sans en faire une fatalité. Je constate cependant que Klages a tiré de ses idées métaphysiques des outils d'analyse éclairants au point que vers 1930, Max Scheler considérait le vitalisme de Klages comme l'une des cinq grandes conceptions de l'homme.

C'est ainsi qu'il a été en mesure de prédire ce qu'on peut constater en ce moment : l'accolade du robot et de l'humain. Un jeune physicien me disait récemment : dans vingt ans quand un robot et un humain marcheront devant vous, vous ne pourrez pas les distinguer. Pendant que l'homme descend vers le robot, le robot monte vers l'homme. Ils vont bientôt se croiser parce qu'au fond ils seront devenus identiques :

Résultat de l'union du software et du hardware, l'ordinateur est le duplicata formaliste de l'être humain: y règne l'esprit instrumental, coupé de l'âme, de l'affectivité, du sensible, puis jumelé à une matière n'ayant rien de vivant ni de charnel: des fils et des circuits rappelant ceux du système nerveux. En laissant son âme s'atrophier au profit de l'esprit et son corps s'insensibiliser sous la tyrannie de la volonté ,l'homme s'est rendu semblable à sa créature culte : l'ordinateur.

Note moins sombre (qui disait: penser c'est voir noir!), d'une part cette désincarnation ne touche encore qu'une fraction de la population dans une fraction de l'humanité et d'autre part nous sommes témoins de la résilience du corps et de l'âme dans la nature et dans l'homme. C'est parce que nous croyons que nous pouvons soutenir cette résilience par des interventions subtiles que nous avons fondé Homo Vivens.

 

1 Klages, Ludwig, La concience et la vie, in Mensch und Erde, trad. Jacques Dufresne
2 Klages, Ludwig, Les principes de la caractérologie, Delachaux et Niestley, Neuchatel, Paris, 1950, p.122
3 Thibon, Gustave, La science du caractère, Desclée de Brouwer, Paris 1933, p.54
4 Thibon, Gustave, La science du caractère, Desclée de Brouwer, Paris 1933, p.58
5 Thibon, Gustave, La science du caractère, Desclée de Brouwer, Paris 1933, p.71
6Klages, Ludwig, Les principes de la caractérologie, Delachaux et Niestley, Neuchatel, Paris, 1950, p.85

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