Lettre datant de juin 1897, dans laquelle Maeterlinck s'incline devant le génie de Bloy.
Monsieur, je viens de lire la
FEMME PAUVRE. C’est, je pense, la seule des œuvres de ces jours où il y ait des marques évidentes de génie, si, par génie, l’on entend certains éclairs « en profondeur » qui relient ce qu’on voit à ce qu’on ne voit pas et ce qu’on ne comprend pas encore à ce qu’on comprendra un jour. Au point de vue purement humain, on songe involontairement au
ROI LEAR, et on ne trouve pas d’autres points de repère dans les littératures. Croyez, Monsieur, à mon admiration très profonde.
Maurice Maeterlinck