La tectonique des civilisations

Jacques Dufresne
Dans ce texte écrit au lendemain des événements du 11 septembre 2001 à New York, l'auteur, en précisant des critères pour juger des civilisations, combat un relativisme qui incite insidieusement à penser que la force est le seul critère dans ce domaine.
La lecture du Choc des civilisations, de Samuel Huntington, combinée avec les propos de Gilles Bibeau sur le dialogue des civilisations, m'amène à considérer tour à tour le thème du même et de l'autre chez Platon, le principe de clôture cher aux biologistes et, devinez pourquoi, la tectonique des plaques.
D'abord, ce que nous rappelle Gilles Bibeau, c'est qu'il y a autour de chaque peuple, comme autour de chaque cellule et de chaque organe, une membrane destinée à la fois à préserver l'identité de l'ensemble qu'elle délimite et à faciliter ses rapports avec le monde extérieur. Ainsi, on peut dire que les civilisations comme les cellules restent les mêmes et qu'elles deviennent autres, et que c'est parce qu'elles deviennent autres qu'elles peuvent rester les mêmes.
L'analogie avec la tectonique des plaques est encore plus instructive. On distingue trois types de frontières entre les plaques: divergentes, convergentes ou transformantes. (Voir encadré)
Comment résister à la tentation d'imaginer des civilisations à la place des plaques? De même que l'énergie provenant du centre de la terre provoque l'éloignement des continents, de même l'accroissement de l'énergie disponible dans l'humanité provoque la différenciation des civilisations. Frontières divergentes! Mais les civilisations entreront ensuite en collision, les unes seront dominées par les autres. Frontières convergentes! Quant aux «frontières transformantes», elles symboliseraient l'espace dévolu au dialogue entre les civilisations.
Certes, une telle analogie ne nous apprend rien sur les civilisations, mais le seul fait qu'elle soit possible est significatif. C'est en tant que spectateurs qui regardent les choses de haut, de loin et froidement que nous pouvons voir une ressemblance entre des choses si différentes. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, à ce degré du moins, les hommes sont les spectateurs de leur propre évolution et de celle de la terre. La science, celle de l'histoire et celle de la planète, les a rendus conscients de ce qui se trame autour d'eux, capables de prévoir les événements et dans une certaine mesure d'en infléchir le cours.
Un Jules César accomplissait son destin et servait sa patrie. Sans doute pressentait-il les conséquences civilisatrices de ses actes, mais il n'était pas un acteur conscient et distant de l'histoire des civilisations. Il ne jouait pas une civilisation contre une autre, comme Samuel Huntington invite le président des États-Unis à le faire. Pour les mêmes raisons, il allait au front à la tête de ses troupes.


Acteurs et spectateurs
Hypertrophie de l'œil: dans tous les domaines, nous sommes spectateurs en même temps qu'acteurs. Nous connaissons nos complexes et nous nous regardons en train de les vivre; nous connaissons nos gènes déficients et nous sommes témoins des progrès du mal qu'ils font. Sur un autre plan, nous prévoyons l'évolution du climat et sommes conscients de la façon dont nous concourons tous au réchauffement global.
Dans tous ces cas, et tout particulièrement en ce qui concerne la médecine, il y a une disproportion croissante entre des progrès rapides dans le domaine du diagnostic et l'avancement à pas de tortue dans le domaine du curatif. Nous connaissons infiniment mieux le jour et l'heure de la mort que les moyens de la prévenir. Il est à craindre qu'il n’en soit ainsi dans le domaine politique. Aujourd'hui, l'Argentine sombre sous le regard de mille savants économistes qui avaient diagnostiqué le mal.
Quand les hommes n'étaient qu'acteurs, ils attaquaient l'ennemi ou se défendaient contre lui à la manière de l'animal qui veut agrandir son territoire ou le défendre. Les philosophes et les historiens réfléchissaient ensuite sur le sens de ces tragédies, et encore ces derniers ne se sont-ils mis à l'œuvre qu'au cours des deux derniers millénaires.
C'est par notre conscience, notre statut de spectateurs que nous nous distinguons des hommes du passé. Et c'est de la façon dont nous saurons vivre notre double rôle que dépend l'avenir. Tout près de nous encore, Ghandi n'était pas le spectateur de sa propre vie, il ne cherchait pas à se définir comme Indien, il cherchait la liberté et la vérité pour lui-même et pour les siens, et quand il lisait les Évangiles, ce n'était pas avec le savant projet de relancer le dialogue entre l'Orient et l'Occident. Simone Weil lisait les Upanishads dans le même esprit. Dans l'un et l'autre cas, ces acteurs étaient si totalement engagés dans leurs actes qu'ils n'auraient pu en être simplement les spectateurs objectifs et distants. L'invitation au dialogue qu'ils ont lancée était une invitation à partager une vie intérieure, non une invitation à entrer dans un scénario mondial.


Contre le relativisme
C'est le spectateur en nous qui risque de tout compromettre. C'est lui qui a inventé cette chose contre-nature appelée relativisme, qui réduit le dialogue à un échange de bons procédés intellectuels. Le dialogue authentique est une quête commune passionnée, ce qui suppose de part et d'autre un sens de l'absolu non attiédi par le scepticisme du spectateur blasé.
Depuis quelques décennies déjà, nombre d'Occidentaux cherchent à se faire pardonner d'avoir, au cours des derniers siècles, prétendu représenter la civilisation. Pour se faire oublier, ils ont inventé les civilisations, c'est-à-dire le relativisme. Un universitaire californien typique ne commence un cours sur Platon qu'après de longues précautions: «Je sais qu'il existe de grands sages en Chine et en Inde, que la philosophie grecque a ses racines en Égypte et que Platon lui-même n'est peut-être qu'un interprète de second ordre d'une tradition fondée par des Noirs venus en Égypte depuis l'Éthiopie; c'est toutefois de Platon dont je vais vous parler bien humblement, vous voudrez bien m'excuser.»
Allons donc, vous le savez bien, hypocrite relativiste, Platon est un sommet dont toute l'humanité a raison d'être fière; il se trouve qu'il a vécu en Grèce, double raison pour un Occidental d'être fier. Vous ne gagnerez pas l'estime d'un enthousiaste lecteur des Upanishads en ayant honte de votre enthousiasme pour Platon. Par votre médiocre attachement aux sommets de votre propre civilisation, vous ne toucherez que les médiocres des autres civilisations et vous conspirerez ainsi à créer l'uniformité à la place de la véritable unité, laquelle suppose la diversité!


Le meilleur en toutes choses
C'est Platon qui nous l'a enseigné: il faut chercher le meilleur en toutes choses et à cette fin aller visiter les pays voisins, si on n'est pas assuré de trouver le meilleur chez soi: c'est ce qu'a fait Platon en se rendant en Égypte. Solon avait fait de même avant lui. En disant qu'il faut chercher le meilleur, Platon ne faisait que constater la chose la plus naturelle qui soit. Chacun veut que son anthologie personnelle de la poésie ou de la chanson soit la plus belle du monde. La plupart se trompent, se font illusion, mais on le leur fera remarquer et de corrections en corrections, surgira la belle anthologie qui était l'intention première. C'est l'orientation initiale vers l'absolu qui importe.
Beaucoup de gens croient que la recherche du meilleur conduit à l’intolérance et deviennent relativistes par refus de la violence. Plus la grandeur d’une civlisation est authentique, plus l’abus de la force répugne à l’attachement qu’elle suscite. Le même attachement dispose toutefois à sacrifier sa vie J'admire les Indiens qui sont morts pour protéger les trésors de leur culture contre les hordes d'Alexandre. Le danger n’est pas dans l’attachement lui-même, mais dans sa bassesse. Plus on est élevé soi-même dans l'échelle des êtres, plus on est critique à l'endroit des civilisations, de la sienne d'abord, plus on hésite à leur donner un brevet de perfection. L'œuvre de Platon est un immense regret, celui de voir ses compatriotes grecs devenir, sous ses yeux, indignes de cette Idée de Justice dont leurs ancêtres avaient eu l'intuition, et qu'ils avaient su opposer à la force avec un certain bonheur.

Premier critère: le degré de pénétration de l'idée de justice
Qu'est-ce donc que la meilleure civilisation possible? Celle où la force est tempérée par la justice. Ce serait là un excellent critère. Mais n'est-ce pas d'un tel critère dont s'inspirent les Occidentaux quand ils s'efforcent d'imposer au reste du monde leur régime politique: la démocratie? Non! La justice est transcendante par rapport à un quelconque régime politique. Averroès a fait régner la justice chère à Platon en Andalousie, sous un régime monarchique. Le degré de pénétration de la justice dans une civilisation est fonction de la qualité de l'inspiration de cette civilisation. Certains régimes sont sans doute (mais cela varie avec les lieux et les époques) plus aptes que d'autres à assurer l'irradiation de l'inspiration, c'est peut-être le cas aujourd'hui de la démocratie. Encore faudrait-il que les défenseurs ne l'idolâtrent pas, qu'ils ne la prennent pas pour la cause, alors qu'elle n'est qu'une condition. La cause est transcendante. C'est ce soleil invisible qui, par le biais de la photosynthèse spirituelle, fait fleurir les âmes, les cœurs et les esprits.
Le Juste, pour Platon, c'est celui qui a une telle horreur de la force qu'il préfère la subir passivement plutôt que de se dégrader en réagissant à son niveau, en la retournant contre l'autre. Préfiguration du Christ. Le Christ comme témoin parfait d'une justice dont Platon a été le penseur. N'est-ce pas là un sommet? Oui, répondrait sans doute Ghandi, un sommet dont l'Occident chrétien est devenu indigne et auquel d'ailleurs il ne croit plus.

Second critère: le degré d'unité du corps et de l'âme
Voici un autre critère pour juger de la valeur des civilisations: le degré d'unité du corps et de l'âme et d'une manière générale, de l'esprit et de la matière. Pour Aristote et saint Thomas, l’âme et le corps sont deux entités distinctes substantiellement unies. Pour Klages plus près de nous, le corps et l’âme sont l'envers et l'endroit d'une même réalité: l'âme est le sens du corps et le corps, le signe de l'âme.
Fort de cette haute idée de l'unité de la vie humaine, Klages a pu jeter une lumière singulière sur les rapports entre l'Orient et l'Occident: «L'Occident, écrit-il, a désanimé le corps, l'Orient a désomatisé l'âme». Le corps désanimé des Occidentaux disparaît en tant que signe pour devenir un simple outil au service d'une volonté à la poursuite d'objectifs extérieurs, de records, etc. Ayant perdu son aptitude à être signe il ne sait plus traduire les nuances des idées et des sentiments. L'art devient impossible. C'est en effet le degré d'unité de l'âme et du corps qui, transposé à l'extérieur, dans les rapports entre la matière et l'esprit, constitue l'essence de l'art. Botticelli, la Renaissance italienne: voilà un moment et un lieu où l'unité du composé humain a atteint un sommet. J'ai sous les yeux un livre magnifique sur la Toscane, œuvre d'un photographe et d'une universitaire, tous deux californiens. Que cherchent-ils en Toscane? La mer, le climat, l'air de la montagne? En ces matières comme en beaucoup d'autres, ils sont mieux servis chez eux. Ils cherchent l'union de l'âme et du corps et ses manifestations dans l'art et dans l'art de vivre; dans l'art d'aimer également, dont ils parlent peu, mais qui est le point vers lequel convergent toutes les autres formes d'art.
Si, comme moi, vous n'avez pas eu le bonheur de visiter l'Inde, ou tout autre pays oriental, rendez-vous dans un restaurant indien digne de ce nom. Et observez les serveurs. Vous aurez vite compris qu'ils appartiennent à une civilisation où le corps a conservé son aptitude à être signe. Mais pour remplir certaines fonctions utiles, le corps doit aussi conserver les vertus de l'outil. C'est pourquoi Platon conseillait de compléter la musique par la gymnastique dans l'éducation. Hélas! en Inde, comme dans l'Orient en général, par nécessité sans doute plus que par choix, on a attaché une telle importance à la vie purement intérieure, et dans l'ordre du sensible, à la poésie, aspect de la musique, que le corps s'est atrophié en tant qu'instrument, mais aussi en tant que signe; un corps rachitique en effet est une bien mauvaise lyre. Meilleure peut-être qu’un corps obèse! L’obésité extrême est un mal qui touche le corps signe en même temps que le corps instrument.

Troisième critère: le degré de respect des êtres et des objets
La pénétration de l'idée de justice, l'union de l'âme et du corps, de l'esprit et de la matière dans l'art, conduisent au respect des êtres et des objets. Ce respect est un autre critère pour juger de la qualité d'une civilisation. Selon ce critère, la civilisation occidentale actuelle, si tolérante à l'égard du gaspillage, est au plus bas degré de la hiérarchie.

Quatrième critère: le sens de la mesure
Aussi bien est-ce la démesure dans la consommation, dont les Occidentaux ont donné l'exemple et dont ils demeurent les champions, qui d'ores et déjà compromet la paix entre les civilisations. Cette démesure est elle-même un acte de guerre, car elle a pour prix une atteinte à l'environnement et une mainmise sur les ressources naturelles qui compromet l'avenir de tous les pays qui aspirent à la même richesse.
Dans le passé, la seule façon pour un pays d'accroître ses richesses au-delà de ce que donnait sa terre et le travail de ses habitants, c'était la conquête militaire. Un pays pouvait ainsi profiter des ressources naturelles et du travail des pays voisins, ou lointains, comme ce fut le cas pour les colonies des pays européens. Cette façon de faire avait l'avantage d'être transparente. Les profiteurs étaient bien identifiés et on pouvait espérer redresser la situation par une guerre de revanche.
La plupart des pays colonisés sont aujourd'hui indépendants et les conquêtes militaires en vue d'une occupation sont rares, du moins dans les régions industrialisées. Faut-il en conclure que les pays puissants sont devenus purs au point de renoncer à profiter de la richesse et du travail des autres? Il faut plutôt noter que la spoliation se fait par des voies détournées: en consommant plus que sa juste part des richesses de la planète et en hypothéquant l'avenir de la même planète par une pollution qui est à la mesure de la consommation, c'est-à-dire excessive. À quoi il faut ajouter l'exode des cerveaux vers les pays déjà riches dans ce domaine comme dans les autres.
S'il y avait surabondance de produits naturels désirables et nécessaires, le mot spoliation serait un peu fort. Mais ce n'est pas le cas: toutes les ressources sont limitées, à commencer par l'eau et l'oxygène. L'utilisation de la technique et du capital pour prélever plus que sa part de ces ressources est une opération plus efficace et plus rentable que la guerre, pour parvenir aux mêmes fins. Cette méthode a aussi l'avantage de présenter des avantages immédiats pour les pays lésés. Le Québec, par exemple, a pu accélérer son industrialisation en vendant son fer à rabais aux Américains. Comme en outre l'injustice commise de cette façon est légale et qu'on met un certain temps à en mesurer l'ampleur et la portée, elle passe souvent inaperçue dans l'immédiat. La prise de conscience tardive n'en sera que plus amère. Quand les Chinois et les Indiens, devenus riches, voudront leur voiture individuelle et leurs 500 litres d'eau par jour, et qu'ils ne les trouveront pas parce que la planète ne sera pas en mesure de les leur fournir que feront-ils, que ferions-nous à leur place?
Les accords de Kyoto ont justement pour but de limiter les effets de cette injustice. C'est pourquoi la défection des États-Unis a été ressentie si vivement. On voit mal comment le dialogue entre les civilisations pourrait se faire dans la sérénité, si les accords de ce genre ne se multiplient pas et ne sont pas respectés. Cela suppose, de la part des savants, des penseurs et des dirigeants, une concertation sans précédent de même que l'existence des institutions et des outils intellectuels appropriés à cette tâche.


Encadré 1

Les frontières géologiques
Frontières divergentes
«Nous savons qu'il existe un flux de chaleur qui va du centre vers l'extérieur de la terre, un flux causé par la désintégration radioactive de certains éléments chimiques et qui engendre des cellules de convection dans le manteau plastique (asthénosphère). À cause de cette convection, il y a concentration de chaleur en une zone où le matériel chauffé se dilate, ce qui explique le soulèvement correspondant à la dorsale océanique. La concentration de chaleur conduit à une fusion partielle du manteau qui produit du magma. La convection produit, dans la partie rigide de l'enveloppe de la terre (lithosphère), des forces de tension qui font que deux plaques divergent; elle est le moteur du tapis roulant, entraînant la lithosphère océanique de part et d'autre de la dorsale. Entre ces deux plaques divergentes, la venue de magma crée de la nouvelle croûte océanique.»
Frontières convergentes
«Aujourd'hui, physiciens et astrophysiciens sont assez d'accord pour dire que la terre n'est pas en expansion, comme le proposait Carey. Si la surface de la terre est un espace fini, le fait que les plaques grandissent aux frontières divergentes implique qu'il faudra détruire de la lithosphère ailleurs pour maintenir constante la surface terrestre. Cette destruction se fait aux frontières convergentes qui, comme le nom l'indique, marquent le contact entre deux plaques lithosphériques qui convergent l'une vers l'autre. La destruction de plaque se fait par l'enfoncement dans l'asthénosphère d'une plaque sous l'autre plaque, et par la digestion de la portion de plaque enfoncée dans l'asthénosphère. Les résultats (séismes, volcans, chaînes de montagnes, déformations) diffèrent selon la nature des plaques (océaniques ou continentales) qui entrent en collision.»
Frontières transformantes
«Les frontières transformantes correspondent à de grandes fractures qui affectent toute l'épaisseur de la lithosphère; on utilise plus souvent le terme de failles transformantes. Elles se trouvent le plus souvent, mais pas exclusivement, dans la lithosphère océanique. Ces failles permettent d'accommoder des différences dans les vitesses de déplacement ou même des mouvements opposés entre les plaques, ou de faire le relais entre des limites divergentes et convergentes (ces failles transforment le mouvement entre divergence et convergence, de là leur nom de failles transformantes). »
Source: Site du professeur Pierre-André Bourque de l’Université Laval.
http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s1/tectonique.pl.html

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