Rivarol selon Barbey d'Aurevilly
Les œuvres et les hommes (2e série) – IX. Les philosophes et les écrivains religieux, Quantin, 1887, p. 119
« Rivarol fut un dissipateur immense. Mais il était né riche comme tous les grands dissipateurs. Il avait les facultés les plus hautes, les plus profondes et les plus variées. Il aurait pu laisser après lui quelque monument immortel, mais la puissance nous ôte peut-être le désir. Voluptueux intellectuel, il se contenta de s’enivrer du plaisir qu’il donnait aux autres, et il le donnait sur place, à l’instant même – avec l’idée, avec l’image, avec la parole, le geste, le regard, la voix, jouissant de son esprit comme les femmes de leur beauté ! »
Les œuvres et les hommes (1ère série) – VI. Les critiques, ou les juges jugés, Frinzine et Cie, 1885, p. 247