Ce plan directeur de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec 2007-2017 a pour but de remédier aux problèmes de santé et aux conditions de vie des autochtones qui vivent en réserve et qui n'ont pas accès au système de santé public
À Montréal, le 21 novembre 2007, les chefs autochtones ont dévoilé le plan directeur de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec 2007-2017 destiné à remédier aux problèmes de santé et aux conditions de vie des autochtones qui vivent en réserve et qui n'ont pas accès au système de santé public. Ce plan a pour objectif de réduire les écarts avec l'ensemble de la population québécoise en matière d'espérance de vie et de taux de suicide et de mortalité infantile. Selon un document rendu public à l'occasion du lancement de ce plan, un autochtone issu des réserves vit en moyenne six à sept ans de moins, en comparaison avec la population québécoise en général. Les autochtones sont aussi cinq fois plus exposés au suicide tandis que le taux de mortalité infantile est chez eux près de 20 % plus élevé que dans la population en général. Le plan directeur vise à réduire de 35 % l'écart qui existe entre les taux d'espérance de vie des blancs et des autochtones, de diminuer de 50 % l'écart dans les taux de suicide et de recruter 1000 professionnels en santé dans les réserves. Il est d'autant plus urgent d'agir que près de la moitié de la population autochtone visée a moins de 25 ans et que ces jeunes sont vulnérables aux problèmes de santé et aux conduites suicidaires. (Radio Canada mercredi le 21 novembre 2007, Christian Latreille, journaliste, et Ghislain Picard, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador)