Jenny Hockey est professeur du Department of Sociological Studies à Elmfield Northumberland Road, Sheffield S10 2TU
Grande-Bretagne
j.hockey@sheffield.ac.uk
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RÉSUMÉ de l'article
Dans nos sociétés laïques, de plus en plus de personnes choisissent de se charger de toute une série de décisions concernant les cendres de leurs défunts. Actuellement, au Royaume-Uni où la législation est très permissive, près de 250 000 urnes sont retirées des crématoriums chaque année. À partir d’une enquête menée auprès de particuliers et de professionnels, les auteurs interrogent l’apparition de ces nouveaux processus rituels dans quatre villes d’Angleterre et d’Écosse. En réinventant des sites de dispersion des cendres, lors de ce qui pourrait bien être un « rite optionnel », les survivants créent des « espaces vécus » qui transcendent les conceptions officielles sur les lieux réservés aux morts. La perspective matérialiste l’emportant, le désir de ces derniers serait d’établir des liens avec les restes du défunt, afin de créer, par le biais d’une expérience vécue, des espaces de mémoire.
TEXTE INTÉGRAL:
http://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2007-2-p-295.htm
Dans nos sociétés laïques, de plus en plus de personnes choisissent de se charger de toute une série de décisions concernant les cendres de leurs défunts. Actuellement, au Royaume-Uni où la législation est très permissive, près de 250 000 urnes sont retirées des crématoriums chaque année. À partir d’une enquête menée auprès de particuliers et de professionnels, les auteurs interrogent l’apparition de ces nouveaux processus rituels dans quatre villes d’Angleterre et d’Écosse. En réinventant des sites de dispersion des cendres, lors de ce qui pourrait bien être un « rite optionnel », les survivants créent des « espaces vécus » qui transcendent les conceptions officielles sur les lieux réservés aux morts. La perspective matérialiste l’emportant, le désir de ces derniers serait d’établir des liens avec les restes du défunt, afin de créer, par le biais d’une expérience vécue, des espaces de mémoire.
TEXTE INTÉGRAL:
http://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2007-2-p-295.htm