Autrefois, quand les guerres étaient faites par des armées de métier, pour la seule ambition d’un roi ou sa seule mésentente avec un monarque voisin, la guerre était un objet d’effroi et de répugnance pour les populations qu’après cela elle laissait indifférentes. Aujourd’hui que tout le monde est contraint d’y prendre part et exposé à y laisser sa vie, la guerre ne rencontre qu’émulation, elle est devenue une chose sacrée, c’est une tache que de n’y pas prendre part, et il est devenu beau de mourir au « champ d’honneur ». Ce qu’on appelle, sans doute, le progrès des esprits ?