Scandale

Le mot scandale nous vient de L'Écriture sainte. «Si votre main vous est un sujet de scandale, coupez-là.» (Évangile saint Marc, IX, 42). Dans cet exemple, le mot scandale désigne une occasion de tomber dans l'erreur ou dans le péché. Une telle occasion peut aussi prendre la forme d'un discours, d'une mauvaise action.
Le scandale est d'autant plus grand que le caractère public de la mauvaise action est plus manifeste. D'où cette définition de Littré, la troisième de son article: «Éclat fâcheux que cause une affaire de mauvais exemple.» Dans l'usage actuel du mot scandale, c'est moins l'occasion d'errer ou le mauvais exemple qui importe que leur éclat.

Enjeux

On se laisse facilement séduire par la perspective de gains fabuleux et rapides. D'où le fait que les grands scandales financiers sont généralement liés aux promesses alléchantes qui, selon le temps et le lieux, semblent les plus réalistes.
Si l'on en juge par les deux plus récents scandales financiers majeurs, celui de la Barclay's Bank et celui de la compagnie texane Enron, c'est dans les hauts lieux de la spéculation et plus généralement, de la finance, que les scandales sont en ce moment les plus graves et les risques les plus grands pour les investisseurs. Le plus grand scandale financier du XIXe siècle, celui de Panama, portait sur des investissements industriels.

Articles


Le scandale d'Enron

Jacques Dufresne
Le scandale d’Enron, cette compagnie texane classée il y a six mois au septième rang des entreprises américaines rappelle, par sa son ampleur, le scandale de Panama qui, à la fin du XIXe siècle, eut en France un impact dont on sent encore les



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