Esthétique et éducation selon Schiller
Esthétique et education
réflexion à partir de l’éducation esthétique de Schiller
par Chantal Lapointe
Première partie
« L’utilité est la grande idole de l’Époque; elle demande que toutes les forces lui soient asservies et que tous les talents lui rendent hommage. Sur cette balance grossière le mérite spirituel de l’art est sans poids; privé de tout encouragement, celui-ci se retire de la kermesse bruyante du siècle… » « J’espère vous persuader…que pour résoudre dans l’expérience le problème politique dont j’ai parlé, la voie à suivre est de considérer d’abord le problème esthétique; car c’est par la beauté que l’on s’achemine à la liberté » Schiller, Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme, p.89-91.
Les anciens établissaient généralement un lien entre le beau, le bien, le vrai, et le sens moral. Comme l’éducation avait pour finalité le développement de la vertu et du sens moral chez les hommes, on accordait une grande valeur au contact avec la beauté. Cependant il s’agit là de liens non mesurables et non vérifiables par la science moderne. Nous avons donc progressivement perdu cette conviction de l’effet de la beauté sur l’humain et cela se reflète particulièrement dans le paysage architectural de notre passé récent. Par exemple, peu d’écoles existent, au Québec, dont l’environnement puisse être qualifié de « beau », bien que quelques bâtiments historiques aient une certaine valeur esthétique. Les cours d’école sont le plus souvent asphaltées, sans arbre, sans verdure, avec vue sur la rue; l’intérieur organisé en un défilé de classes aux murs ternes, ouvrant sur des corridors décorés de casiers d’élèves. Les préoccupations concernant les bâtiments scolaires sont généralement d’ordre fonctionnel et visent l’efficacité, la sécurité, l’économie mais rarement l’esthétique, l’éveil des sens, le beau dont Victor Hugo ventait la « perturbation féconde »[1].
Le lien entre le beau et l’art s’est également effrité, et avec lui l’idée du rôle éducatif de l’art, ceci même si Marcel Rioux écrivait, il n’y a pas si longtemps, que l’art est « la voie royale de l’apprentissage de l’imagination c’est-à-dire une voie de la connaissance »[2]. Le curriculum québécois offre la possibilité de deux disciplines sans en prescrire la durée, qui peut donc être réduite au profit d’autres matières qu’on jugerait « plus importantes ». Dans un monde où tout ce qui compte doit être quantifiable, les activités artistiques sont sous estimées et peu valorisées à l’école, car il est difficile d’évaluer et de mesurer leur contribution[3] à l’éducation. Les écoles à pédagogie Waldorf font parti des rares institutions se souciant à la fois de l’esthétique de l’environnement dans lequel évoluent les enfants et de la pratique des disciplines artistiques. [4]
La tendance aujourd'hui est à considérer l’art d’un point de vue utilitaire et individuel. Pourtant, on observe une certaine volonté de déborder de ce cadre non seulement en s’intéressant aux effets de l’art sur les individus, mais en resituant l’art et l’esthétique dans un rapport entre l’individu et la société. En témoignent les études de plus en plus nombreuses sur ce thème.[5]
Il s’agit, d’une certaine façon, de renouer avec des intuitions oubliées. Dans cet esprit, il est toujours nourrissant de relire Schiller, qui est sans doute le premier à avoir lié l’accomplissement individuel et collectif à une éducation esthétique[6]. Dans ses Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme, la beauté constitue l’élément dynamique qui permet une évolution de l’homme. De cette évolution de l’homme, de son ennoblissement, dépend le progrès social et politique. Son éducation vise donc à favoriser le plus possible l’ « état esthétique » en l’homme.
L’état esthétique
Pour comprendre ce que Schiller entend par « état esthétique », il faut d’abord saisir sa vision de l’être humain. Si on le considère d’un point de vue abstrait, l’homme est constitué d’un « moi » éternel, immuable, libre et d’un « être phénoménal » changeant et dépendant du temps. Sans l’existence de l’être phénoménal, le moi n’a qu’une réalité virtuelle. Il a besoin de l’être phénoménal pour avoir une existence effective. L’homme, par son être phénoménal, perçoit la réalité changeante du monde extérieur. Ce qui est permanent en lui, son moi, insuffle l’intelligence aux perceptions et leur rend l’unité de la connaissance. Autrement dit, c’est par ses sens que l’homme procure à son esprit la matière à laquelle il pourra donner forme. Dans son achèvement, il serait « l’unité qui persiste et qui, parmi les fluctuations du temps, demeure éternellement identique à lui-même ».[7]Il y a, ajoute Schiller, un caractère divin dans cette tendance de l’homme à actualiser l’absolu du virtuel tout en réalisant l’unité absolue de l’apparence.
Par ailleurs, il y a en l’homme deux instincts : un sensible et un formel. L’instinct sensible veut inscrire l’homme dans le temps et le transformer en matière.[8] S’il était seul à agir, l’homme serait dépourvu de sa personnalité, complètement habité par ses sensations et soumis au temps. L’instinct formel, quant à lui, « procède de l’existence absolue ou de la nature humaine raisonnable ».[9] S’il était seul à agir, il supprimerait le temps et le changement et édicterait des lois qui valent pour l’éternité. L’homme a besoin de l’autonomie que lui procure l’instinct formel pour percevoir le monde autour de lui et il a besoin des perceptions auxquelles lui donne accès l’instinct sensible pour être réceptif à son intériorité et à sa force pensante. Les deux instincts sont donc à la fois opposés et complémentaires. Il est nécessaire de garder ces deux instincts à l’intérieur de leurs propres frontières en faisant en sorte que leurs pleins épanouissements respectifs soient une limite à l’empiètement de l’autre. [10]
Cependant, nous dit Schiller, ce n’est que dans l’achèvement de son existence que l’homme pourra parvenir à cet état dans lequel les deux instincts sont dans un tel équilibre. Toutefois, dans le cas où l’homme aurait simultanément le sentiment de son existence et la conscience de sa liberté, un troisième instinct s’éveillerait en lui : l’instinct de jeu. Il s’agit d’un instinct, intermédiaire entre le formel et le sensible, qui saura accorder les sentiments avec les idées de la raison, la matière avec la forme[11].
Si l’objet de l’instinct sensible est la vie, l’objet de l’instinct formel, la forme, celui de l’instinct de jeu est la forme vivante, la qualité esthétique des choses : la beauté.[12]La beauté comme unité de la réalité et de la forme, comme achèvement de l’humanité.
C’est dans le jeu que l’homme déploie ses deux natures, qu’il parvient à l’unité et peut être ennobli. Sous l’influence de la beauté, l’action simultanée de l’instinct sensible et de l’instinct formel supprime les contraintes et les déterminations dont ils sont l’objet, créant ainsi les conditions de la liberté. « Ainsi prend naissance dans l’âme humaine un état d’indétermination qui est possibilité d’être libre, c’est-à-dire pouvoir pour la pensée et la volonté de se manifester dans leur autonomie. »[13] C’est cet état d’indétermination et de liberté que Schiller appelle l’ « état esthétique ».
L’état esthétique occupe une place particulièrement importante en ce qu’il s’inscrit comme une condition, « un fondement de la possibilité » de toutes les « fonctions particulières de l’homme (moralité, connaissance) »[14]. C’est, ni plus ni moins, son humanité qui lui est rendu par cet état esthétique où il est affranchi de la détermination et accède à la liberté.[15]
Il y a, dans l’esthétique de Schiller de grandes similitudes avec l’esthétique kantienne, mais Schiller se distingue en ce qu’il aspire à l’unité, à la totalité et non à la soumission de la sensibilité par la raison, à l’imposition de la forme sur la matière. Selon lui, le jeu et l’esthétique, en réalisant cette unité et cette harmonie humaine, offrent la possibilité d’un accomplissement supérieur à celui qui résulte de la morale kantienne.[16] C’est à une humanité pleine et entière, harmonisant la sensibilité et la spiritualité que conduisent le jeu et l’esthétique, et Schiller d’ajouter : « l’homme ne joue que là où dans la pleine acception de ce mot il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue ».[17]
Dans l’état esthétique, dans le jeu, l’homme est libre. La beauté n’a pas d’effet direct sur la volonté ni sur l’intelligence, elle n’a pas de fin morale ni ne donne accès à la vérité. Elle crée en l’homme des dispositions favorables à la réalisation de ses fonctions morales et intellectuelles et elle est la condition nécessaire de leur réalisation[18]. Elle libère l’homme de ses déterminations et lui ouvre la possibilité de « faire de soi ce qu’il veut et (…) d’être ce qu’il doit être ».[19]
Il faut cependant préciser que pour Schiller, cette valorisation de l’accomplissement porte en elle-même un aspect moral. Tout individu, précise-t-il, « porte en lui, en vertu de ses dispositions natives, un homme pur et idéal, et la grande tâche de son existence est de se mettre, à travers tous ses changements, en harmonie avec l’immuable unité de celui-ci ».[20]
L’éducation esthétique
Néanmoins, Schiller insiste sur l’importance d’éduquer l’homme afin de favoriser son développement moral.
« C’est donc une des tâches les plus importantes de la culture que de soumettre l’homme à la forme dès le temps de sa vie simplement physique et de le rendre esthétique dans toute la mesure où la beauté peut exercer son empire; c’est en effet à partir de l’état esthétique seulement et non de l’état physique que la disposition morale peut se développer ». [21]
Pour Schiller, il est clair que l’épanouissement de soi ne peut, ou du moins ne doit pas se réaliser hors des « horizons de sens »[22] de la société dans laquelle il vit et même de l’humanité toute entière. Il doit parvenir à faire de son jugement et de sa volonté « le jugement de l’espèce »[23].
Schiller identifie trois degrés de développement qui s’appliquent tant à l’individu qu’à l’espèce et au travers desquels ils doivent nécessairement passer, soit, dans l’ordre :
« -l’état physique : l’homme subit purement et simplement la puissance de la nature;
-l’état esthétique : il s’affranchit de la nature
-l’état moral : il la domine. »[24]
Il s’agit de passages qui s’effectuent naturellement, et dont la durée peut varier mais dont l’ordre est constant. À l’intérieur de cette séquence, l’état esthétique joue un rôle particulier dans la mesure où c’est lui qui permet un véritable changement, une évolution de l’animalité vers l’humanité.
Ainsi, nous dit Schiller, dans l’état physique, l’homme est enfermé sur lui-même et dominé entièrement par ses sens, et l’apparition de la raison n’aura pas pour effet de le libérer de ses sens. Au contraire, la raison, qui a soif d’absolu et de fondement entraînera l’homme, s’il n’a pas d’abord su prendre une distance face à la vie sensible, vers une dépendance encore plus grande envers ses sens.[25] C’est dans l’état esthétique que l’homme, par la contemplation de la beauté, est soustrait à l’emprise des sens et de la nature. L’homme se libère ainsi de l’univers qui l’entoure et cet apaisement, ce recul, le met dans une disposition propre à penser la nature.[26]
La beauté est à la fois état et acte de notre moi subjectif, où la passivité et l’activité s’interpénètrent et où la réflexion et le sentiment se fondent l’un dans l’autre. Elle est ce qui permet l’unité entre deux éléments, la pensée et le sentiment, autrement incompatibles. Par conséquent, nous dit Schiller, il faut voir ces trois moments de l’évolution non seulement dans le cadre du développement global de l’individu mais également comme « condition nécessaire de toute connaissance qui nous vient par les sens ».[27]
Seulement, poursuit Schiller, la disposition esthétique de l’âme, qui donne naissance à la liberté nécessaire à la réalisation de l’humanité en l’homme, nécessite certaines conditions :
« La beauté ne s’épanouira que là où dans une cabane qui lui appartient en propre, l’homme vit en une paisible intimité avec lui-même, et où, dès qu’il franchit le seuil de sa demeure, il s’entretient avec toute l’espèce. Il faut des lieux où un éther léger ouvre ses sens à toutes les impressions délicates et où une chaleur stimulante anime la matière prodigue (…), des lieux où dans une situation heureuse et une zone privilégiée l’activité seule mène à la jouissance et la jouissance seule à l’activité, où l’ordre ne développe que la vie – où l’imagination fuit perpétuellement la réalité sans pourtant jamais s’égarer loin de la simplicité de la nature – c’est en ces lieux seulement que les sens et l’esprit, la faculté réceptive et celle qui met en forme se développeront en un heureux équilibre qui est l’âme de la beauté et la condition de l‘humanité. »[28]
Cet extrait nous semble particulièrement intéressant en ce qui concerne l’éducation. Ce que Schiller nous dit ici, c’est que pour que l’homme accède à l’humanité, il a besoin d’un environnement paisible, calme, harmonieux, entouré de ses semblables; où ses sens sont délicatement sollicités, où son imagination peut l’emporter doucement.
Pour Schiller, il n’y a pas de priorité à accorder au développement de l’intelligence et de la Raison. Il veut bien reconnaître que la Raison a permis à certains sujets des découvertes et des réflexions intéressantes, mais ceux-ci le payent d’un développement déséquilibré de leurs facultés humaines et de leur liberté.[29] Il est temps, selon lui, de réaliser que la connaissance doit intégrer les deux pôles de l’homme et que le chemin vers l’esprit passe par le cœur.
« La formation du sentiment est donc le besoin extrêmement urgent de l’époque, non seulement parce qu’elle devient un moyen de rendre efficace pour la vie une compréhension meilleure de la vérité, mais même parce qu’elle stimule l’intelligence à améliorer ses vues ».[30]
C’est pourquoi il accorde cette importance au sentiment de bonheur et de plénitude qui peuvent provenir d’un environnement beau et calme. L’apparence qui s’en dégage contribue à la disposition de l’homme à l’état esthétique.
Il y a, selon Schiller « entre la pire stupidité et la plus haute intelligence une certaine affinité en ce sens qu’elles ne recherchent toutes deux que le réel et sont complètement insensibles à la simple apparence ».[31] Or, c’est par une certaine indifférence à l’égard de la réalité et par l’intérêt porté à l’apparence que l’homme accède à l’humanité et accomplit un pas vers la culture. C’est dans le jeu esthétique, dans le plaisir pris avec l’apparence que l’homme témoigne de sa liberté. Car, nous dit Schiller : « La réalité des choses est leur œuvre (à elles les choses); l’apparence des choses est l’œuvre des hommes, et une âme qui se délecte à l’apparence prend plaisir non plus à ce qu’elle reçoit, mais à ce qu’elle fait ».[32]
Schiller accorde beaucoup d’importance aux sens, particulièrement la vue et l’ouie, car c’est par leur intermédiaire que l’homme peut jouir de l’apparence. Dans l’état physique, la vue et l’ouie sont au service du toucher, ils ne procurent à l’homme aucun plaisir. Mais dans l’état de liberté esthétique, l’homme en use pour donner forme à la matière en détachant l’apparence de l’être.
Avec la liberté que lui donne le jeu, l’homme peut manipuler librement la forme et la matière sans considération des restrictions imposées par la réalité. Aussi est-ce par le jeu qu’il assure le plus sûrement son passage de l’état physique à l’état de la raison et qu’il se donne les moyens de la connaissance. Ceci, dans la mesure où l’apparence avec laquelle l’homme joue est sincère et autonome, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune prétention ni aucun recours à la réalité.
[1] Dans les proses philosophiques sur l’utilité du Beau.
[2] Marcel Rioux, « L’éducation artistique et la société post-industrielle », Socialisme 69, Revue du socialisme international et québécois, no. 19, octobre-décembre 1969, p. 93-101 disponible à : http://classiques.uqac.ca/contemporains/rioux_marcel/education_artistique/education_artistique.pdf
[3] Un symposium international sur l’évaluation des effets de l’éducation artistique et culturelle chez les enfants s’est d’ailleurs tenu du 10 au 12 janvier 2007, voir : http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/artetculture2/index.asp?page=education_e
[4] Dans un rapport sur une école à pédagogie Waldorf, on a d’ailleurs reproché de consacrer trop de temps aux activités artistiques, considérés comme des activités « chronophages » car elles grugeaient du temps qui, estimait-on, aurait dû être employé à l’enseignement des matières principales! Il faut préciser ici que la pédagogie Waldorf se caractérise précisément par le recours aux arts pour l’enseignement de toutes les matières. Ce qui ne semble pas avoir été considéré par l’auteure du rapport. Il s’agit du rapport de Yolande Nantel, disponible à l’adresse suivante : www.commissionscolairedespatriotes.com
[5] Voir par exemple, les nombreuses recherches répertoriées par Hill Strategies, une société canadienne spécialisée dans l’application des méthodes de recherche en sciences sociales au secteur des arts, particulièrement dans la section consacrée aux impacts sociaux des arts à l’adresse suivante : http://hillstrategies.com/fr/category/arm-categories/benefits-impacts/social-benefits-arts
[6] Schiller, Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme (Briefe über die aesthetische Erziehung des Menschen), traduction de Robert Leroux, Paris, Aubier, 1992.
[7] Ibid, lettre XI, p. 177
[8] Ibid, lettre XII, p. 183
[9] Ibid, lettre XII, p. 185
[10] Ibid, lettre XIII, p. 191-195
[11] Ibid, lettre XIV
[12] Ibid, lettre XV, p. 215
[13] Ibid, introduction de Robert Leroux, p.13.
[14] Ibid, lettre XXII, p. 285
[15] Ibid, lettre XXI, p. 279
[16] Ibid, lettres XIV. XV, XVI, XVII. Voir aussi lettre IV : « La Raison certes réclame de l’unité, mais la nature demande de la multiplicité, et l’homme est sollicité par ces deux législations. La loi de l’une et de l’autre est gravée en lui : il a de la première une conscience incorruptible, de la seconde un sentiment indestructible. Aussi la culture apparaîtra-t-elle encore imparfaite dans tous les cas où le caractère moral ne peut s’affirmer qu’en sacrifiant le caractère naturel… » p. 105
[17] Ibid, lettre XV, p. 221
[18] Voir lettre XXIII : « La transition de l’état passif de la sensation à l’état actif de la pensée et de la volonté n’a donc lieu que par un état intermédiaire de liberté esthétique. Bien que par lui-même ce dernier ne décide ni de nos idées ni de nos dispositions morales, bien que par suite il ne résolve rien quant à notre valeur intellectuelle et morale, il est pourtant la condition nécessaire qui seule permet de parvenir à une vérité et à une disposition morale. » p.295-297
[19] Ibid, lettre XXI, p. 279
[20] Ibid, lettre IV, p. 103
[21] Ibid, Lettre XXIII, p. 301
[22] Dans son livre Grandeur et misère de la modernité, Bellarmin, 1992, Charles Taylor utilise ce concept pour exprimer les valeurs qui sont partagées par une communauté donnée et qui font en sorte que les actes et les choix des individus prennent sens.
[23] Ibidem.
[24] Ibid, lettre XXIV, p. 309
[25] Ibid, lettre XXIV, p. 311-317
[26] Ibid, lettre XXIV, p. 323-327
[27] Ibid, note 1, lettre XXV, p. 333