Épilobe



Épilobe à feuilles étroites:
Tige dressée (long. 50 à 200 cm); feuilles alternes, lancéolées, à revers pâle; inflorescence en grappe; fleurs à quatres pétales magenta (long. 8 à 12 mm), à pistil blanc terminé par quatre spirales. Fruit long et étroit.

Pousse en colonies. Fleurit au été, dans les lieux ouverts et ensoleillés. Souvent présente sur la terre ayant subi un feu de forêt.

L'épi fleurit de bas en haut: chaque fleur s'ouvre environ deux jours, puis se fane tandis qu'éclosent les fleurs supérieures. C'est ainsi que la plante produit fruits et fleurs en même temps (voir étymologie).

Présente dans tout l'hémisphère nord: Russie, Amérique du Nord.



L'automne venu, les fruits de l'épilobe se fendent et libèrent des graines coiffées de longs poils blancs.

Usage médical:

Le frère Marie-Victorin rapporte que les Amérindiens boivent l'infusion de la racine, et que celle-ci sert également à la composition d'emplâtres contre les furoncles.1

1. Frère Marie-Victorin, Flore Laurentienne, Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1964, p.370.

Essentiel

Dans la langage des fleurs, ce peut être une demande en mariage.

Le territoire du Yukon a adopté l'épilobe à feuilles étroites comme emblème floral.

«Au retour du spectacle, tandis qu'en moi-même je regardais mes figurants s'enfoncer l'un après l'autre dans le mystère de leur destin, par-delà les épilobes et les églantines obscures, une brise s'était levée.»

Félix-Antoine Savard, Le Barachois, La noce (en Acadie) Fides 1959, p. 31

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