Naissance et tradition du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Louis Valcke

Une première chapelle, assez modeste, allait être élevée sur le site [présumé du tombeau de saint Jacques] au début du IXe siècle par Alphonse II le Chaste, roi des Asturies. Elle sera détruite en 872 par Alphonse III, roi de León, qui la remplacera par un sanctuaire plus digne des reliques qu'il préservait. Bientôt, ce sanctuaire devint lieu de pèlerinage local, mais il fallut encore attendre près d'un siècle avant que sa renommée traversât la barrière des Pyrénées et qu'un premier groupe de pèlerins français se rendît à Compostelle, sous la direction de Godescalc, évêque du Puy, en l'an de grâce 951.

C'est de ce premier pèlerinage venu d'au-delà des frontières qu'allait naître cet engouement incroyable qui, pendant tout le moyen âge et bien après encore, conduirait tant et tant de fidèles à quitter famille, village et pays pour entreprendre, à pied!, l'incroyable odyssée qui leur permettrait de prier auprès du tombeau de « Monsieur saint ]acques ». Quoique cette expansion ait d'abord été entravée, en Espagne, par la menace constante et les nombreuses razzias mauresques, ailleurs par la longueur d'un itinéraire incertain et plein de dangers, sa popularité ne cessa de croître et l'affluence des pèlerins devint telle qu'à Santiago même, de nombreux hospices et hostelleries furent construits pour accueillir tout ce monde et que fut entreprise, vers la fin du XIe siècle, la construction de la vaste cathédrale romane, celle-là même dont on admire encore aujourd'hui l'intérieur: signe certain que, dès cette époque, les reliques du saint avaient été authentifiées par la ferveur populaire et par les dévotions enthousiastes dont elles étaient le foyer. Bientôt, dépassant, au moins quant au nombre, et Jérusalem, trop souvent inatteignable, et Rome, sans doute trop centrale et trop « évidente », Santiago de Compostela deviendra un des points de convergence parmi les plus importants et les plus vénérés de la chrétienté.

Pour les hommes du moyen âge, en effet, animés d'une foi profonde qui leur faisait voir en toute chose terrestre l'image et le reflet des réalités divines, le pèlerinage devenait symbole de la vie humaine, ce simple «passage vers l'éternité », comme le chantait encore avec enthousiasme un cantique préconciliaire. C'est pourquoi aussi, comme le disait la terminologie de la littérature religieuse et théologique, l'homme d'ici-bas n'était essentiellement qu'un viator, un « voyageur » toujours tendu vers sa fin ultime.

Il importait donc que le pèlerinage, à l'image de la vie humaine, fût long et difficile, semé d'embûches et douloureux, et qu'il conduisît loin, très loin, jusqu'aux confins du monde connu, face à un horizon dont on pouvait supposer qu'il cachait le Paradis terrestre, comme le croira encore Christophe Colomb. D'où l'appel de Santiago, situé près de ce cap du bout du monde, le Cabo Finisterra.

Et puis, d'un tel voyage se dégageait l'immense attrait de l'aventure, de la grande aventure qui permettait et justifiait l'évasion hors des contraintes de la vie monotone et routinière. C'était, à portée de main, la liberté. Et sans doute cet attrait de l'aventure était-il pour beaucoup dans la motivation à entreprendre un tel voyage.

C'est ainsi que sur la carte de France se dessineront quatre itinéraires majeurs, quatre nervures principales, quatre dorsales qui, se divisant, se ramifiant en un entrelacs de chemins, de voies, de routes et de sentiers, draineront le flot continu des pèlerins venus de France, d'abord, mais bientôt aussi d'Italie, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne, plus tard encore des pays scandinaves. Trois de ces itinéraires convergeront vers Ostabat, à quelques lieues de Saint-Jean-Pied-de-Port, pour passer les Pyrénées par le sombre défilé de Roncevaux: ce sont la via turonensis qui, partant de Paris près de la tour Saint-Jacques, passe par Orléans et Tours, d'où cette première voie prend son nom, pour rejoindre le pied des Pyrénées par Blaye et Bordeaux; il y a le « Chemin du Puy », d'où partit Godescalc, l'évêque pionnier, qui passe par Concques et Moissac; de tous, sans doute, le « Chemin de Vézelay » est le plus chargé d'histoire, de légendes et de symboles, car il unit le sanctuaire de la Madeleine, près duquel saint Bemard prêcha la seconde croisade, à celui de saint Iacques. Le quatrième enfin prend naissance au Piémont et draine le Midi pour passer par Arles et Toulouse avant de franchir les Pyrénées par le col du Somport. Ces quatre voies vont se réunir à Puente la Reina, en terre de Navarre, où débute le Camino francés proprement dit, qui conduit enfin, quelque huit cents kilomètres plus loin, à Compostelle et au cap Finisterre, où vint s'échouer la barque de l'apôtre.

Et c'est aussi pourquoi, en ce coin de Flandre, tant d'églises et de chapelles sont marquées de sa coquille. Ces terres de passage, accolées à la mer du Nord, accueillaient les pèlerins qui, débarquant à Damme, Bruges ou Sluys, ou descendant à pied de Frise et d'Allemagne, se rendaient au « Perron Saint-]acques ».

Selon les meilleures estimations, c'est, à l'apogée du pèlerinage, soit vers le XIIe siècle, une foule de 300 000 à 500 000 pèlerins qui défilaient annuellement sur cette route (1), tels qu'on les imagine et tels qu'on les voit encore de très rares fois, abrités sous leurs vastes houppelandes, protégés du soleil et de la pluie par leurs feutres aux larges bords, munis de leur bourdon et d'une calebasse, et portant fièrement, ou frauduleusement en bien des cas, la célèbre coquille.

En Espagne, par toute la France, par toute l'Europe bientôt, résonnait leur cri. de ralliement Plus oultre, Ultreia, cri d'encouragement qui, repris par les populations locales, pouvait sans doute tout autant signifier: « Passez votre chemin » et « Allez vous faire pendre ailleurs. »

Car les pèlerins n'étaient pas toujours ni partout accueillis chaleureusement, comme j'aurai, au moins une fois, l'occasion de m'en rendre compte... Souvent, on les regardait passer avec méfiance et suspicion, espérant qu'ils s'en aillent au plus vite. C'est qu'on trouve de tout parmi eux. Quelques-uns, certes, entreprennent le voyage par pure motivation religieuse, en un acte de foi héroïque et gratuit. La plupart, sans doute, se rendent à Saint-Jacques suite à un vœu, à une promesse faite, qu'il s'agisse d'une guérison obtenue, d'une catastrophe évitée grâce à l'intercession du saint, d'une victoire inespérée ou de la naissance d'un fils.

Le pèlerinage était aussi imposé comme pénitence, en rémission d'un péché particulièrement grave, ou même comme sanction pénale, selon un barème qui variait de juridiction en juridiction.

Il n'était pas rare encore que tel puissant seigneur, tel riche marchand se dégageât de l'obligation imposée en en confiant l'exécution, moyennant finance, à quelque substitut : apparut ainsi une corporation de pèlerins « professionnels ». Il y eut aussi, à partir du XVe siècle surtout, la mode des « chevaliers errants » qui, sur la route de Compostelle, se faisaient l'obligation, ou se plaisaient au jeu de relever le défi de tout noble osant se mesurer à eux, et le Camino francés est constellé de leurs hauts faits d'armes.

Toutes les couches de la société confluaient ainsi vers Saint-Jacques, simples chrétiens ou grands seigneurs, qui en riche équipage, qui en solitaire subsistant de la charité publique, « fous de Dieu », mais tout aussi bien mendiants brutaux comme ils pouvaient l'être au moyen âge.

Et puis, il y eut aussi un grand nombre de mauvais garçons, tel François Villon, qui, faux pèlerins, marginaux peu scrupuleux abusant de la naïveté et sans doute surtout de la peur des bonnes gens, vivaient en vagabonds insouciants : ce sont ces « coquillards » qui, exhibant la célèbre coquille, tentaient de se faire passer pour d'authentiques et honnêtes « jacquets » ou « ]acquards ».

On comprend qu'il deviendra nécessaire de mettre de l'ordre dans tout ce monde et plusieurs ordonnances furent édictées, réglementant le passage des pèlerins mendiants. La coutume s'établit de ne reconnaître comme authentiques que les seuls pèlerins munis d'une attestation de leur curé sinon même de leur évêque.

Face à ce flot continu, bigarré et, pour le moins, très mêlé, il devenait nécessaire aussi d'aménager les voies principales, de les rendre plus sûres, et de donner aux pèlerins authentiques l'assurance d'un gîte décent, d'un accueil charitable, d'un repas : ce à quoi s'employèrent, entre autres, les nombreux monastères et couvents, près de 2000 !, qui dépendaient de la puissante abbaye de Cluny, en Bourgogne. Dotées de donations souvent fastueuses, les hostelleries bénédictines accueillaient gratuitement les pèlerins de passage, dont le séjour, cependant, était le plus souvent limité à une seule nuitée. Le matin, il s'agissait de reprendre la route « plus oultre »...

Cette vocation « pénitentielle » du pèlerinage a, depuis quelques années, été ressuscitée en Belgique, au bénéfice de jeunes délinquants jugés « irrécupérables » par tout autre moyen. Dans le respect de règles et de contraintes strictes, le juge peut proposer à certains jeunes une dernière chance de réhabilitation en leur imposant d'effectuer à pied le pèlerinage de Saint-Jacques. Par groupes ne dépassant jamais les six personnes, sous la supervision d'un ou deux moniteurs formés par une organisation légalement reconnue et sous la responsabilité de cette organisation, les jeunes entreprennent la longue marche qui, en quatre mois, leur permettra de rejoindre Compostelle au bout d'un voyage de près de 3000 kilomètres. S'ils tiennent cette gageure sans fléchir ni tricher, en ne comptant jamais que sur l'aide occasionnelle dont tout pèlerin peut bénéficier, ils ont la promesse que toute sanction pénale sera définitivement levée à leur retour. Cette puissante motivation, la rupture totale d'avec leur milieu, les périodes de réflexion et de recueillement auxquelles cette longue marche les invite naturellement, l'éveil graduel de nouvelles perspectives sur le monde et sur la vie, la prise de conscience aussi de leur propre capacité de mener à bien cette aventure hors de l'ordinaire, et la confiance qui en résulte, tout cela a, dans nombre de cas, un effet réellement salutaire, et plusieurs de ces jeunes ont ainsi pu quitter le cercle infemal qui les gardait captifs.

Malgré un certain scepticisme quant à l'authenticité des reliques, qui s'exprima dès le XIIIe siècle, malgré, surtout, un sérieux doute quant à l'efficacité de la vénération dont elles faisaient l'objet, doute qu'exprime déjà, vers 1420, l'auteur de la célèbre Imitation de Jésus-Christ, la ferveur populaire ne diminua guère. Même après la Réforme, si critique face aux pèlerinages et au culte des reliques, les pays d'obédience catholique, plus méditerranéens et beaucoup plus portés vers l'extériorisation du sentiment, restèrent fidèles à leurs traditions. Même Descartes, que nous considérons aujourd'hui, bien à tort d'ailleurs, comme le prototype du penseur rationaliste moderne, même Descartes fit le vœu de se rendre en pèlerinage à Lorette pour remercier la Vierge, qui, croyait-il, lui. avait en rêve révélé l'intuition fondamentale d'où naîtrait sa philosophie.

Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que le pèlerinage à Saint-Jacques perdit vraiment de sa popularité, sans pour autant que la tradition en disparût totalement. Même en plein milieu du XIXe siècle, on pouvait encore compter une centaine de pèlerins annuels, chargés du bourdon et de la coquille.

Malgré cette baisse de popularité, de grands travaux avaient été entrepris à Compostelle. Au XVIIIe siècle, l'ancienne cathédrale romane reçut une nouvelle façade, chef-d'œuvre de l'architecture baroque, qui, en un contraste frappant, donne depuis lors accès aux sobres et sombres voûtes de la puissante nef d'origine. Le réaménagement du maître-autel entraîna l'obturation complète de la crypte, qui, les travaux achevés, ne fut pas réouverte. Par après, le souvenir de l'emplacement exact du tombeau de saint Jacques s'effaça des mémoires.

Cependant, à partir de 1875, de nouvelles fouilles furent entreprises qui aboutirent, très précisément la nuit du 28 janvier 1879, à la redécouverte du tombeau de marbre et des restes qu'il contient : ce fut la seconde « invention » des reliques du saint.

Malgré les doutes qui, depuis lontemps, entouraient ces reliques, une bulle de Léon XIII, proclamée le 1er novembre 1884, en affirma la pleine authenticité... Par la suite, au vu des évidences, ou de leur manque, cette proclamation sera jugée très sévèrement par la critique moderne. Les théologiens et les exégètes, cependant, avec leur habitude des distinguos subtils, expliquèrent que le pape n'avait pas voulu se prononcer sur l'authenticité des reliques en tant que telles, mais qu'il avait seulement affirmé que les restes à nouveau mis au jour étaient bien ceux-là mêmes que la ferveur populaire avait jadis vénérés comme étant ceux de saint Jacques. « Quoi qu'il en soit, comme le dira un érudit ecclésiastique compostellan, ces restes ont ressuscité l'ancienne tradition du pèlerinage... »

Très tôt, parallèlement aux voyages terrestres, on verra apparaître les pèlerinages maritimes. Dès l'an mil, le vaste réseau de la navigation marchande drainait la Manche, la mer du Nord et la Baltique, les côtes d'Irlande et de France. Avec l'essor du pèlerinage de saint Jacques, les maîtres de bord prirent l'habitude d'embarquer quelques pèlerins en plus de leur cargaison normale. Mais ce ne sera guère avant le XIVe siècle qu'un espace ad hoc sera réservé à ces voyageurs, et, même alors, ils se verront entassés dans tous les coins et recoins possibles. Encore auront-ils, pour ce passage, à débourser le prix fort, équivalant, paraît-il, à plusieurs mois du salaire moyen. Les pèlerins se casaient donc où ils le pouvaient, en une promiscuité totale et bien souvent sans aucune protection contre les intempéries. Ceux qui trouvaient place dans les entreponts étaient peut-être plus au sec, mais ils ne pouvaient se mettre debout, tant les barrots étaient bas et, manquant d'air, ils frôlaient la suffocation par la puanteur pestilentielle qui y régnait, les tinettes débordant à chaque coup de roulis parmi les vomissures des malades.

Certes, le voyage était plus rapide. Au départ des ports de la Manche, il prenait environ une semaine, mais aucun embarquement n'était garanti et souvent l'attente, toujours aléatoire, se prolongeait indéfiniment. Une fois passée la dernière estacade, l'océan, pour ces terriens, devenait un lieu d'épouvante et il y avait toujours le danger réel de tomber sur quelques flibustiers ou pirates. On a le récit tragique du périple de cette caravelle qui, partie de la Baltique et arrivée sans problème à La Corogne, fut, à son retour, arraisonnée par des flibustiers anglais. Trois matelots furent occis; d'un coup de hache, les forbans tranchèrent les doigts du capitaine pour lui arracher ses bagues précieuses, avant de le jeter à la mer. Les autres, passagers ou marins, eurent la vie sauve, après s'être fait dépouiller de tous leurs biens... En mémoire de quoi, nombre de voiliers grands et petits traversent encore de nos jours, mais en toute sécurité, le golfe de Gascogne.

C'est ainsi que, pour célébrer l'Année sainte 1993 tout en renouant avec la tradition des pèlerinages nautiques, les Amis français de saint Jacques ont nolisé le Belem, ce merveilleux trois-mâts barque, rescapé de l'authentique marine à voile et qui allait lui-même fêter son centenaire en 1996. Je fus de ce très beau voyage, qui nous conduisit de Lorient à La Corogne, aller-retour en une douzaine de jours, avec, malheureusement, un saut d'une unique journée à Saint-Jacques.

Parmi les millions de pèlerins qui se pressèrent le long des chemins de Saint-Jacques, rares furent ceux qui laissèrent par écrit le récit de leurs aventures. Il y eut un certain Jean de Toumai, tanneur de son métier, qui se rendit à Saint-Jacques en 1488, ou le moine strasbourgeois Herman Künig qui partit d'Einsiedeln en 1495, passa par Genève et Chambéry pour atteindre les Pyrénées par Montpellier. De Flandre, il y eut Jan Taccoen, seigneur de Zielebeke (1512). Le curé d'une paroisse de Bologne, Domenico Laffi et le peintre Domenico Codici prirent la route en 1670. Plus tard, le jeune Jean Bonnecaze, malgré une santé chancelante, s'enfuit de chez lui par goût de l'aventure, pour se joindre à trois solides compagnons, qu'il eut bien de la peine à suivre. Il décrit de façon pathétique les souffrances qu'il endura avant d'atteindre le parvis de Saint-Jacques.

Ceux-là et quelques autres écrivirent le récit ou donnèrent l'itinéraire de leur voyage, mais de tous ces témoignages, le plus célèbre, le plus vivant, celui qui, aujourd'hui encore, reste sans conteste le plus intéressant tant par les observations faites par son auteur que par la personnalité qui s'y exprime, est aussi le premier et le plus ancien de tous, ce Guide du pèlerin de S. Jacques de Compostelle. Il fut écrit vers 1139 par le Poitevin Aimery Picaud, qui était peut-être chanoine et qui se serait même rendu à Jérusalem. Ce Guide fait partie d'un Codex calixtinus, anthologie de textes liturgiques et de chansons de pèlerins, comprenant également une « geste de Charlemagne et de Roland ». Le titre de ce florilège lui vient d'une lettre-préface qui aurait été écrite par le pape Calixte II, ce qui lui aurait conféré une apparence d'authenticité. Hélas, comme tant d'écrits concemant saint Jacques, la lettre est apocryphe, ce qui n'empêche pas le Guide d'être encore aujourd'hui d'une lecture fascinante. La traduction récente qui en a été donnée par Jeanne Vielliard a connu pas moins de quatre rééditions, la dernière datant de 1990. Elle mérite d'être lue avec attention par tout futur pèlerin, et fut de mes lectures lors de la préparation de mon voyage. C'est à cette traduction que je me réfère ici lorsque d'aventure je cite le guide d'Aimery Picaud.  

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