Ferron Jacques

20 / 01 / 1921-22 / 04 / 1985
«Quand on parle des écritures québécoises on est vite ramené à trois grands courants : a) la ligne asilaire, la réserve des fragiles; b) la ligne politique, la réserve des nationalistes; c) la ligne gentille, la réserve des régionalistes, des pasticheurs. Avec Ferron, tout ça est dépassé. L’oeuvre de Ferron appartient à une quatrième ligne, celle de la modernité, la ligne critique. C’est cette ligne que j’aime le plus, celle qui a été le moins enseignée – Ferron note que la revue dynamique des années trente était celle d’Albert Pelletier, les Idées, qu’on a complètement oubliée au profit de la Relève, revue conservatrice de moindre qualité.»
(Philippe Haeck, La fondation fantastique)

«Jacques Ferron est le seul romancier qui ait tenté, tout au long d'une œuvre maintenant essentielle, de nous donner une mythologie. Son écriture d'ailleurs hésite toujours entre le mythe et le réel, entre l'imaginaire, le rêve québécois et le quotidien.» (Victor-Lévy Beaulieu, Docteur Ferron)

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