Un passé qui ne passe pas. Les vieux péchés du Canada anglais

Stéphane Stapinsky
Lecture de l'ouvrage de Normand Lester: Le livre noir du Canada anglais, Montréal, Éditions des Intouchables, 2001, 302 p.
Notre époque, qu'on présente comme tournée vers le présent, s'intéresse pourtant assez à l'histoire. On peut l'observer au Canada, où l'on ne compte plus, au cours des dernières années, les initiatives visant à favoriser la diffusion de la connaissance historique (1). Après avoir favorisé la fragmentation multiculturaliste et individualiste de la société, les penseurs officiels canadiens semblent avoir finalement compris qu'une société, pour durer, ne saurait se passer d'une culture publique commune, dont l'une des bases est certainement une vision partagée du passé…

Notre époque, dis-je, s'intéresse à l'histoire, mais c'est avec une arrière-pensée, avec ce qui, selon l'écrivain français Philippe Muray, la caractérise en toute chose, à savoir la volonté de faire disparaître toute présence de conflit, toute trace de négativité. Ainsi, c'est sans surprise qu'on voit foisonner aujourd'hui les visions de monde unanimistes, les lectures du passé consensuelles, véritables lits de Procuste de toute vérité historique.

L'ouvrage dont il est question ici, écrit par le journaliste Normand Lester, n'entend certes pas ajouter à ce mal, puisqu'il a justement pour origine la dénonciation de la vision lénifiante de l'histoire canadienne que proposeraient, selon lui, les tristement célèbres Minutes du patrimoine de la Fondation Bronfmann. Pour Lester, «les Canadiens anglais ont une vue complètement faussée de leur histoire nationale. Ils sont fermement convaincus de leur supériorité morale non seulement sur les Québécois, mais également sur les Américains. Leurs historiens leur ont donné le beau rôle en leur dissimulant les crimes qui ont été commis dans l'édification du pays.» […] Les Minutes du patrimoine, diffusées depuis dix ans à la télévision et au cinéma, sont la version populaire de cette entreprise de négation historique parrainée par le gouvernement fédéral.» (p. 26-27)

Le livre noir du Canada anglais (dont le titre réfère, bien sûr, au controversé Livre noir du communisme paru en France il y a quelques années) consiste d'abord en une présentation de l'histoire du Québec, de la Conquête anglaise à la fin de la Première Guerre mondiale, avec comme fil conducteur la francophobie des élites anglophones et les persécutions dont est victime, à toute époque, le fait français au Canada. Sont l'objet d'une attention particulière de l'auteur la déportation des Acadiens, l'affaire Riel, l'abolition de l'enseignement français dans les provinces anglophones du Canada. Le racisme des Anglo-Canadiens à l'égard d'autres communautés est aussi traité. Un chapitre examine en effet une page sombre de l'histoire canadienne, soit la déportation intérieure des Japonais lors du deuxième conflit mondial, un dernier aborde la question importante, mais encore peu connue du grand public, de l'antisémitisme des Canadiens anglais. Rien, dans les attitudes et les gestes des élites canadiennes-anglaises de toutes les époques, ne paraît trouver grâce aux yeux de Lester, qui y subodore à chaque fois quelque motif bassement raciste. Aucun des héros du Canada anglais n'obtient la note de passage à l'examen antiraciste qu'il leur fait subir, que ce soit James Murray, lord Durham, John MacDonald, Wilfrid Laurier ou MacKenzie King. Même Vincent Massey, le premier gouverneur général d'origine canadienne, un personnage qui nous paraît aujourd'hui bien pâle, est épinglé pour son hostilité aux réfugiés juifs, pendant et après la guerre.

L'ouvrage, qui s'appuie fréquemment sur des citations au second degré tirées elles-mêmes de sources secondaires, apprendra peu aux spécialistes. Mais ce n'est manifestement pas le public auquel il est destiné. La présentation de l'auteur, sans toujours être passionnante, me semble toutefois correcte, même si des esprits sourcilleux pourront discuter tel ou tel de ses jugements. Lester est à son meilleur dans les chapitres abordant l'histoire du XXe siècle. Ses talents d'enquêteur ressortent en particulier dans la partie qu'il consacre au dévoilement des liens occultes entre le premier ministre conservateur Borden et le fasciste Adrien Arcand, durant les années trente.

Disons-le sans détour: en dépit de certains défauts et de lacunes que nous évoquons plus loin, nous sommes en présence d'un ouvrage qui fera événement. En effet, il s'agit de la première présentation «grand public», à destination de lecteurs québécois, d'une histoire globale des attitudes racistes des élites canadiennes-anglaises, qui paraît se confondre, pour Lester, avec l'histoire même du Canada. Il était essentiel que cet ouvrage fût écrit, il est à souhaiter qu'il soit lu.

Certains lecteurs se demanderont si je ne perd pas tout sens critique. Comment puis-je, en effet, recommander un ouvrage à ce point partial, défendant une thèse aussi unilatérale? À ceux-là je répliquerai que pour comprendre la portée de l'ouvrage de Lester, il faut d'abord éclairer le contexte qui l'a vu naître. Il s'agit au premier chef d'une réaction d'indignation, d'une sorte de coup de poing sur la table. L'auteur répond par la bouche, souvent avec férocité, aux attaques incessantes dont est l'objet l'histoire canadienne-française et québécoise, et en particulier l'histoire du nationalisme, depuis au moins une décennie dans les médias et sur les tribunes publiques et politiques du Canada anglais, attaques que, il faut bien le dire, les historiens souverainistes ont laissées sans véritable réponse. Comme on sait, l'affaire Richler-Delisle (qui mettait en cause Lionel Groulx et le nationalisme traditionnel) et surtout le climat de panique au Canada anglais à la suite du vote serré du référendum de 1995 ont durci le débat idéologique et légitimé, chez plusieurs leaders d'opinion fédéralistes (Diane Francis, William Johnston, Barbara Amiel, Conrad Black, etc.), une tendance fâcheuse à la moralisation et l'inculpation continuelle du passé québécois assimilé au nazisme. Il s'agit avant tout pour l'auteur de rétablir un équilibre dans le débat, en présentant au lecteur des cartes qu'on omet généralement de lui montrer. Il manquait un des termes de l'équation, et Lester nous le restitue. C'est là son grand mérite.

L'approche qu'il adopte désamorce par avance les critiques de ceux qui, à l'instar de la journaliste Lysiane Gagnon, lui reprochent de ne présenter qu'un seul côté de la médaille. C'est assurément le cas, mais il s'agit d'un choix conscient de l'auteur. Comme l'écrit Louis Cornellier, «Lester ne dit donc pas tout, mais peut-on dire qu'il dit des faussetés factuelles?» (2) Et à ceux qui soutiendraient qu'il devrait, en toute équité, y avoir aussi un «livre noir du Canada français», je dirai seulement qu'un tel livre existe et qu'il s'écrit quotidiennement dans les médias du Canada anglais… (3)

L'ouvrage soulève bien des questions, auxquelles il ne répond pas toujours. Ce sera parti remise dans un autre, espérons-le. L'auteur rappelle ainsi avec justesse certains «oublis» des historiens et intellectuels canadiens-anglais. Il en mentionne quelques exemples (par exemple la banalisation historiographique de l'intervention des milices anglophones dans la répression des soulèvements des Métis de l'Ouest canadien), mais on aimerait qu'il nous en présente davantage, et surtout qu'il les discute. Y a-t-il simplement, dans ces cas, divergences d'interprétations ou peut-on parler d'un déni de la réalité au nom d'une idéologie? Dans une entrevue qu'il accordait, il y a quelques années, dans Les Cahiers d'histoire du Québec au XXe siècle, le sociologue Hubert Guindon évoquait «le tabou de l'impérialisme» existant au Canada anglais. J'aurais aimé que Lester explore les assises idéologiques de l'impérialisme, de ce suprémacisme anglo-saxon qu'il repère dans maints comportements des élites anglo-canadiennes.

Le ton de l'ouvrage est souvent passionné, virulent même. Certains critiques, comme Louis Cornellier du Devoir, semblent y voir une qualité. Pour ma part, je pense qu'une approche plus froide, plus objective, aurait mieux réussi à atteindre le but recherché par Lester en neutralisant par avance certaines critiques superficielles (sur le caractère soi-disant «haineux» du livre) qui pourraient lui être faites.

Même si la thèse de l'auteur consiste à établir une continuité entre les gestes et attitudes des Anglo-Canadiens d'hier et ceux d'aujourd'hui, j'avoue avoir été quelque peu agacé par sa tendance au présentisme, alors qu'il n'hésite pas à parler de «génocide», d'«épuration ethnique», de «vote ethnique», etc., pour qualifier événements et actions d'un passé souvent lointain. À mon sens, c'est souvent injustifié. Quelle que soit l'empathie que nous pouvons avoir pour les Acadiens déportés, peut-on parler à leur endroit de «génocide» ou d'«épuration ethnique», avec la connotation que prennent ces termes à notre époque?

Sont aussi exagérées certaines de ses comparaisons historiques - par exemple la rafle du Vel d'hiv de Paris, dont les captifs étaient destinés à l'extermination dans les camps, évoquée à propos de la déportation intérieure des Japonais en 1942, si cruelle qu'ait été celle-ci. Parfois, l'auteur émet purement et simplement des jugements anachroniques, comme lorsqu'il laisse entendre qu'on savait, en 1938, sans le moindre doute, que les Juifs seraient exterminés, «anéantis» par les Nazis. (p. 274). Je crois que cela tient davantage de l'illusion rétrospective que des données historiques.

Il arrive aussi que l'auteur se laisse aller au pur plaisir de décocher des flèches, comme lorsque, évoquant le fait que le mystique Riel se disait guidé par «la main de Dieu», il réfère à Claude Ryan (p. 144), ce qui est peut-être drôle mais pas du tout éclairant pour son propos (c'est même erroné, puisqu'on ne saurait, à ce que je sache, qualifier proprement M. Ryan de mystique…).

La plupart des faits relatés par Lester étaient déjà connus et mis au jour dans des publications historiques, le plus souvent canadiennes-anglaises. Ce qui démontre bien que cette histoire sombre, si on n'en parle pas toujours autant qu'on le souhaiterait (4), est néanmoins l'objet de recherches dans les milieux académiques. Le fond du problème, c'est qu'il ne semble pas y avoir de lien entre les fruits de ces études historiques et le discours public de la société canadienne d'aujourd'hui. Au contraire de celle des aspects sombres de l'histoire québécoise, qu'on étale complaisamment dans les gazettes et qui paraît devoir engager jusqu'aux générations présentes et futures, la connaissance des aspects troubles du passé du Canada a peine à quitter les cercles restreints des spécialistes pour atteindre l'espace public. Et lorsqu'elle le quitte, cela paraît sans conséquence.

Il y a là, sans doute, pour une part, une prétention à la supériorité morale, comme le soutient Lester. Celle-ci reposerait sur l'idée que, depuis les années 1970-1980, avec l'introduction du multiculturalisme et l'adoption de la charte des droits, le «nouveau Canada» a rompu avec les erreurs du Canada d'antan. Lorsqu'on rappelle à nos interlocuteurs anglo-canadiens tel ou tel épisode raciste de leur histoire, on se voit souvent répondre que c'est du passé et qu'aujourd'hui, le Canada est à l'avant-garde des droits humains… Un peu comme si on se référait à une humanité autre.

C'est ici que prennent tout naturellement place les visions concordataires de l'histoire canadienne, celle, par exemple, de John R. Saul (les frères siamois, LaFontaine-Baldwin comme la quintessence de la «trajectoire» canadienne, dixit Antoine Robitaille). Il ne faut cependant pas oublier que cette approche réconciliatrice, «progressiste», de l'histoire est, en dépit de différences, partagée par plusieurs souverainistes. On y sélectionne, parmi les événements du passé, ceux qui servent le mieux nos valeurs actuelles. Il me semble y avoir là une position intenable, dont les contradictions ne pourront que se révéler peu à peu.

Je terminerai sur un aspect de la démarche de Lester qui m'apparaît problématique. Celui-ci émet fréquemment le souhait que l'on débaptise certains lieux honorant la mémoire de figures douteuses de l'histoire canadienne. Même si je n'ai aucune peine à reconnaître que les personnages qu'il voudrait voir rayés de la carte n'étaient effectivement pas, si j'ose dire, des saints (par ex. Monkton), on me permettra de ne pas être d'accord avec lui quant à cette volonté d'«épuration toponymique». Je suis extrêmement réservé face au passage en jugement de figures de l'histoire au nom de principes qui ont été promulgués bien après leur passage sur Terre. Ce qui apparaît troublant dans la démarche des «épurateurs toponymiques» c'est leur désir, non d'enrichir la toponymie par de nouveaux noms qui refléteraient davantage nos valeurs actuelles (ce qui est tout à fait légitime), mais bien d'effacer le passé en faisant disparaître tout ce qui dérange. Qu'on fasse une place plus grande à des personnages méconnus de l'histoire qui ont fait avancer la cause du progrès social et des droits de la personne, qui correspondent de ce fait davantage à nos valeurs contemporaines, n'est certes pas un mal. Mais qu'on fasse disparaître les traces des personnages qui ont marqué l'histoire du Québec et du Canada d'autrefois et qui ont souvent été honorés en leur temps, est une autre histoire.

Il y a là, je crois, un piège dans lequel les souverainistes québécois doivent prendre garde à ne pas tomber. Qu'est-ce qui empêcherait, en effet, les Canadiens anglais d'exiger la même chose de figures controversées de l'histoire québécoise? - on l'a vu avec l'affaire de la station de métro Lionel-Groulx. On risque d'être entraîné dans une spirale sans fin de revendications stériles. Car, sans aucun doute, un examen objectif de l'histoire québécoise mettrait en évidence bien des figures tout aussi discutables (selon les mêmes critères).

Et puis, il faut le dire, les souverainistes n'ont pas toujours été clairvoyants dans leurs revendications toponymiques. Qu'on pense au changement d'appellation, à Montréal, du boulevard Dorchester, devenu René-Lévesque, qui, tout en partant de nobles sentiments, traduisait une certaine amnésie de la part des nationalistes. Car, comme chacun sait, Guy Carleton, lord Dorchester, avait été, au début du régime anglais, un gouverneur sympathique aux Canadiens français.

Il importe ici de rappeler que les sociétés (et particulièrement les sociétés démocratiques) honorent généralement des figures dont les réalisations ont été marquantes pour la collectivité et qui ne sont pas trop éloignées d'une certaine moralité commune. Le cas des régimes totalitaires ou dictatoriaux, cultivant un brouillage des critères du bien et du mal, est évidemment différent. Certes, la mémoire collective peut parfois se révéler oublieuse, de même que certains des éléments qu'elle retient susciter la controverse, mais je doute qu'un hommage public soit jamais rendu à des personnalités dont l'influence aurait été foncièrement négative. Aussi je doute fort qu'on érige un jour une statue à Adolf Hitler ou à Al Capone.

Par ailleurs, le travail de définition toponymique étant lié à une époque déterminée, l'ambiguïté dans le choix des personnages commémorés est presque la règle. Peut-il de fait exister, dans l'histoire du Québec et du Canada (et même dans l'histoire de toute société), des personnages dépourvus d'ambiguïtés? Là est la question essentielle. On ne peut pas, à mon sens, séparer aisément le bon grain de l'ivraie dans l'histoire canado-québécoise. Ceux qui ont la prétention de le faire le font au nom de considérations idéologiques on ne peut plus contemporaines.

Et sur la base de quels critères devrait s'opérer pareil tri? Certaines figures historiques peuvent être dites «progressistes» pour certaines raisons, et conservatrices ou même réactionnaires pour d'autres. Comment le Grand Tribunal de la toponymie tranchera-t-il face à ces cas? La célèbre chanteuse québécoise Mary Rose-Anne Travers, dite La Bolduc, qui devait connaître des heures de gloire au cours des années trente, en chantant les misères des classes populaires francophones victimes de la Crise, verra-t-elle ses disques mis au pilon, elle qui, dans «L'ouvrage aux Canadiens», chantait: Notre grande ville est remplie d'immigrés/Nos Canadiens peuvent plus les supporter/[...] Un bon Canadien, ça vaut trois immigrés/Et pis ça s'adonne qu'y'ont pas peur d'travailler». Par ailleurs, Henri Bourassa, dont on mentionne parfois, pour la louer, la révision de son attitude face aux Juifs dans les années 1920, était par ailleurs à l'avant-scène de l'opposition au «féminisme» et il adhérait à un catholicisme des plus traditionalistes. Qu'est-ce qui aura préséance: son «philosémitisme» ou son «antiféminisme»? Les paris sont ouverts… En vérité, bien peu de figures de notre histoire survivraient à un tel examen.

Faudra-t-il également introduire des critères moraux dans l'évaluation des figures du passé? Les familles Bronfmann ou, aux États-Unis, Kennedy, qui ont édifié leurs fortunes grâce à la contrebande de l'alcool, devront-elles disparaître du paysage toponymique en raison de leur «immoralité»? Honorera-t-on ceux qui ont été un jour de mauvais citoyens, qui, par exemple, ont fraudé le fisc? Ces exemples peuvent paraître absurdes, mais ils se situent tout à fait dans la logique d'un passage en jugement des figures du passé en fonction des critères du présent.

Prenons garde à ne pas répéter les erreurs de nos adversaires.

Notes
1) Entre autres, la série Histoire populaire du Canada à Radio-Canada, les Minutes du patrimoine (Fondation CRB), la création de Historia, chaîne télé consacrée à l'histoire, de la fondation Historica et du Dominion Institute.
2) Louis Cornellier, «La bombe de Normand Lester», Le Devoir, 24 novembre 2001.
3) Cela dit, il me semble y avoir une difficulté conceptuelle au cœur même de l'ouvrage. Lorsque l'auteur parle du «Canada», il entend «Canada anglais». Mais l'on pourrait rétorquer que le «Canada français» fait aussi partie de ce «Canada» qu'il décrit et qu'il devrait, de ce fait, assumer, à certains moments, les mêmes responsabilités, notamment à l'égard de la discrimination envers les immigrants ou envers les Indiens.
4) Dans cette absence de diffusion des connaissances du passé canadien-anglais, n'oublions pas la part de responsabilité des intellectuels québécois qui, me semble-t-il, s'intéressent (et connaissent) beaucoup moins l'histoire du Canada anglais que leurs vis-à-vis (fut-ce, dans ce cas, avec des distorsions).

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