Faits saillants de la vie de Lionel Groulx

Réal Bertrand
Le chanoine Lionel Groulx deviendra le premier professeur d'histoire du Canada à l'Université de Montréal, alors succursale de l'Université Laval, dès 1915. Il se consacrera totalement à l'histoire, jusqu'à sa mort... à quatre-vingt-neuf ans. Auteur d'une trentaine d'ouvrages, il donnera un nombre incalculable de causeries et de conférences, signera quelque vingt brochures, plus de deux cents articles de revues ou de journaux, des chroniques aussi et des articles à propos des problèmes du Canada français.

Une telle présence, un tel maître à penser, soulèvera, même de nos jours, des polémiques, des contreverse. Phénomène inévitable. Qualifié «d'historien national» par ses compatriotes, il se défendra d'être raciste. D'ailleur, il écrira dans Mes mémoires en 1971: «J'avoue avoir trop usé du vocabulaire ou de la terminologie de mon temps. Les expressions race, nation, peuple, n'avaient pas le sens précis d'aujourd'hui...»

Autres articles associés à ce dossier

Lionel Groulx : actualité et relecture

Stéphane Stapinsky

Texte de présentation du numéro 8 des Cahiers d'histoire du Québec au XXe siècle, paru en 1997.

Est-il permis de lire Lionel Groulx?

Fernand Dumont

Texte d'une communication livrée au colloque sur Lionel Groulx, organisé par la Fondation Lionel-Groulx, le 9 décembre 1991, à la Bibliothèque na

Une édition critique de «L'Appel de la race»

Stéphane Stapinsky

Bref compte rendu d'une édition critique de L'Appel de la race de Lionel Groulx, réalisée par Yves Saint-Denis. Thèse de Ph. D. en lettres frança




Articles récents