Répertoire de sites sur la guerre en Irak
La première offensive américaine contre l'Irak fut dirigée par George Bush père.
Article:
David North, La guerre contre l'Irak et la poussée militariste des États-Unis vers la domination mondiale.
Présentation:
L'auteur commence par prendre une position critique à l'endroit d'un document de l'administration Bush publié le 21 septembre 2002 dans le National Post, intitulé: The National Security of the United States of America. Ce texte expliquerait pourquoi les États-Unis sont prêts à attaquer l'Irak malgré la défense des Nations Unies.
Extrait:
La question de l'Irak a joué un rôle central dans les discussions portant sur les ambitions stratégiques des États-Unis. En un sens, la première guerre contre l'Irak est survenue quelques mois trop tôt pour l'impérialisme américain. En janvier-février 1991, le sort de l'URSS étant encore incertain, l'administration Bush considérait comme trop risqué de passer outre les limites du mandat de l'ONU et de tenter unilatéralement de renverser le régime de Saddam Hussein. Mais comme la guerre arrivait à sa fin, de puissantes sections de l'élite dominante se mirent à ressentir qu'une immense opportunité avait été ratée. Dans le contexte du nouvel objectif stratégique pour empêcher l'émergence de toute puissance ou alliance de puissances en mesure de défier la domination des États-Unis, la conquête de l'Irak en vient à être perçue comme un objectif stratégique crucial. Dans d'innombrables documents produits par les stratèges de droite, on soutient ouvertement que le renversement du régime de Saddam Hussein donnerait aux États-Unis un contrôle stratégique sur le pétrole, la ressource suprême essentielle aux économies de ses rivaux économiques et militaires potentiels en Europe et au Japon. Les politicologues George Friedman et Meredith Lebard soutiennent dans leur ouvrage influent The Coming War with Japan, publié en 1991 (St. Martin's Press, 1992).
http://www.wsws.org/francais/news/2002/decembre02/4oct02_disciraknorth.shtml
Deuxième période: nouvelles menaces de guerre contre l'Irak
La deuxième offensive américaine contre l’Irak, dirigée par George W. Bush, fils du premier et 43e président des États-Unis.
Daniel Martin, Les armes cachées de l'Irak
Présentation:
Le dossier contre l'Irak est très lourd. Un exemple de danger: une étude publiée le 23 déc. 2002 par l'université Johns Hopkins a montré que l'introduction de quelques spores de la variole en 2 ou 3 points des États-Unis se traduirait en quelques mois par des centaines de milliers de morts.
Extrait du Rapport Hans Blix du 27 janv. 2003:
Le 27/01/2003, M. Hans Blix, président de la commission internationale d'inspection UNMOVIC, nommée par les Nations unies pour faire le point sur les armes de destruction massive de l'Irak (voir la mission dans le texte suivant ) a présenté au Conseil de sécurité le rapport dont voici quelques extraits. Ceux-ci montrent que l'Iraq cache:
· environ 6500 bombes chimiques, représentant quelques 1000 tonnes d'agents chimiques;
· une quantité de bacilles du charbon (anthrax) suffisante pour produire environ 5000 litres de solution concentrée;
· un agent innervant très puissant, le VX, à l'état militarisé;
· plusieurs milliers de missiles à charge chimique;
· des missiles d'une portée et d'une taille supérieures aux limites autorisées de 150 km et 600 mm, opérationnels dans l'armée irakienne, en violation flagrante des résolutions de l'ONU;
· l'importation jusqu'en décembre 2002 de matériel militaire prohibé, notamment 380 moteurs de missile à portée plus longue que la limite autorisée de 150 km.
http://perso.wanadoo.fr/dm01/us/rapport-onu.htm
Hans Blix, Rapport du 14 février 2003 au Conseil de sécurité
Présentation:
Pour l'inspecteur Blix, il est pratiquement impossible de désarmer (pacifiquement) l'Irak sans sa coopération. On aimerait que celle-ci suive l'exemple de l'Afrique du Sud.
Extrait:
On pose souvent la question: quand UNMOVIC (COCOVINU) aura-t-elle complété sa mission en Irak? La réponse dépend de l'objectif qu’on a à l’esprit en posant cette question: s’agit-il d’élimination des armes de destruction massive et des matières et programmes connexes, qui ont été frappés d’interdiction en 1991 dans le cadre de la mission de désarmement? Ou bien s’agit-il de vérifier que de nouvelles activités du même genre ne se développent pas? La seconde tâche, à long terme, est hautement pertinente et n'est pas l’objet d'une controverse. Il s’agit de mettre en place une forme de surveillance qui durerait aussi longtemps que le Conseil n’en déciderait pas autrement. Au contraire, la mission de désarmement devrait être une opération à court terme. Malheureusement, en dépit de l’élimination, supervisée par l'IAEA, de grandes quantités d’armes, d’articles connexes et d’installations depuis 1991, les inspecteurs chargés de surveiller le désarmement de l’Irak n’avaient pas complété leur tâche lorsqu’ils se sont retirés, à la fin de 1998. Si l’Iraq avait fourni la coopération nécessaire dès 1991, la phase de désarmement prévue par la résolution 687 aurait été courte et une décennie de sanctions contre l’Irak pourrait avoir été évitée. Aujourd’hui encore, trois mois après l’adoption de la résolution 1441 en novembre 2002, la période de désarmement pourrait encore être courte, si on pouvait espérer une collaboration complète, immédiate, active et sans conditions de l'Irak avec des organismes comme UNMOVIC et l’IAEA.
http://www.un.org/depts/unmovic/blix14Febasdel.htm
Troisième période:
La paix durable. Ses conditions de possibilité.
L'administration Bush entendra-t-elle le message de l'opinion publique mondiale, Bush se laissera-t-il influencer par elle? Même en admettant qu'il le fasse, il serait sans doute bientôt occupé à éteindre une autre bouffée d'anti-américanisme, en Corée ou ailleurs dans le monde.
Le dépassement des nations est-il possible à l'intérieur de la structure égalitaire de l'ONU? Si l'administration Bush se soumettait aux diktats de l'ONU, elle ne penserait pas à attaquer l'Irak. Si l'Irak avait respecté dès 1991 les conditions imposées par les Nations Unies, le problème actuel d'une possible guerre irakienne n'existerait pas. C'est en se soumettant au Tiers qu'est l'ONU que les nations de Bush et de Saddam pourraient travailler ensemble à établir les conditions d'une paix durable. Accordons que la première condition est le désarmement de l'Irak. La seconde condition est l'ouverture d'un débat réel sur la sécurité des nations et des individus. Cette sécurité passe-t-elle obligatoirement par la défense? Ou s'il n'est pas plus logique de penser que tant qu'il existera plus d'une force armée ou un seul régime totalitaire non respectueux de la démocratie, on ne saurait envisager la fin de la guerre? Voici quelques extraits qui démontrent que l'opinion publique en faveur de la paix n'a pas uniquement pour base l'anti-américanisme.
Amnisty International, le point de vue humanitaire
Présentation:
A.I. se préoccupe surtout de l'incidence sur les gens et les autres contrées d'une éventuelle guerre d'agression contre l'Irak.
Extrait:
«Les conséquences d'une guerre sur le plan humanitaire et des droits humains doivent constituer une préoccupation prioritaire du Conseil de sécurité, a déclaré Irene Khan. L'importance de la prise en compte de ces conséquences est d'autant plus grande lorsqu'une guerre est envisagée contre un pays dont la population est victime, de la part de son propre gouvernement, de graves violations de ses droits les plus fondamentaux et supporte des sanctions depuis plus de dix ans.»
http://www.amnestyinternational.be/doc/
Fernando Franco, «La guerre est une défaite de l'humanité»
Extrait:
«La ‘doctrine’ de la guerre préventive n’est ni en conformité avec la doctrine et le droit de l’ONU, ni moralement défendable. L’application de cette doctrine signifie donner origine à une guerre infinie, une ‘guerre sans fin’.»
http://www.ccfd.asso.fr/dossier/irak/irak-jesuites.htm
Yvon Gamache, Vers une paix plus durable
Extrait:
Depuis août 1990, plus de 1 million de victimes chez les civils ont été occasionnées par la rareté des denrées de base (nourriture, eau et médicaments). De surcroît, le régime de Saddam Hussein s’en sort renforcé. Les droit humains les plus fondamentaux (tels qu’énoncés dans la Charte des Nations Unies) se trouvent carrément bafoués (autant par l’embargo que le régime répressif).
http://www.droitvp.org/verpaixdurable_y.gamache.html
André Huot, Pour une paix durable (sous l'égide de la nouvelle ONU)
Extrait:
«On ne peut pas imaginer la fin de la guerre tant qu'il y a plus d'une force armée ou au moins un régime totalitaire non respectueux de la démocratie.»
http://pages.globetrotter.net/tamia5/paix.htm
Taiwan Info, «Des voix s'élèvent contre la guerre en Irak»
...et notamment celle de du Prix Nobel Lee Yuan-tseh, qui estime qu’il est de son devoir de rappeler le besoin de chérir les civilisations et la vie humaine.
http://taiwaninfo.nat.gov.tw/international/1045203208.html
Documentation
La guerre des Bush, par Eric Laurent, Éditions Plon, 2003
http://www.opinion-ind.presse.fr/opinion_archives/politique/oi_pol2550b.html
100 poètes contre la guerre
http://www.nthposition.com/100poets.pdf
L'Irak, d'une guerre à l'autre. Un film de Béatrice Pignède et
Francesco Condemi.
http://warbushsaddam.free.fr/fr/index.htm#haut
Documents audio et films
http://www.irak.be/ned/archief/multimedia%20files.htm