Religion et dissidence en Europe de l'Est

Point de vue de Nicolas Pervushin

    La dissidence dans l'Eglise russe est le fait de quelques groupes de chrétiens russes orthodoxes qui se séparent de l'Eglise officielle pour former une sorte d'Eglise cachée, une "Eglise des catacombes". Ces Eglises célèbrent des services clandestins dans les maisons des particuliers ou dans d'autres endroits secrets. Il peut s'agir d'une déviation au sein même de l'Eglise lorsqu'un prêtre ou un groupe de croyants - se trouve en désaccord avec la politique du Patriarche et du Synode contrôlés par le gouvernement de l'URSS. On sait que le programme du parti communiste vise la suppression totale de la religion.

    La politique du gouvernement en est une de compromis: elle tolère une Eglise soumise à l'Etat en autant qu'elle s'abstienne de tout prosélytisme surtout auprès des jeunes et des enfants, espérant ainsi qu'avec le temps, les vieilles générations de croyants disparaissant, l'Eglise et la religion perdront toute vitalité.

    Les autorités de l'Etat sont hostiles à toute renaissance religieuse et à tout essor spirituel parmi le clergé. Elles veulent limiter l'activité de l'Eglise. Toute action sociale, éducative ou culturelle est donc strictement défendue. C'est ainsi que les sermons sont sévèrement contrôlés et les prêtres punis ou remplacés s'ils dépassent ces cadres limités.

    On peut se demander ce que donne une telle Eglise aux croyants russes. Il est indéniable que, même dans cette situation, l'Eglise remplit des fonctions importantes auprès du peuple russe. Les rites et les services religieux constituent un soutien et une consolation pour les masses croyantes. Quiconque assiste aux liturgies orthodoxes est frappé par le décor splendide, les icônes, les habits sacrés, les chants et les cérémonies vieilles d'un millénaire et inspirées du rite byzantin. Ces services religieux provoquent une émotion profonde. Car chacun peut vivre des moments mémorables en interprétant d'une façon personnelle les gestes et les paroles symboliques, sans se préoccuper des dogmes et des interprétations des érudits. Chaque messe, chaque service est un événement pour les croyants russes.

    Pour d'autres, cette Eglise ne suffit pas, ils n'y trouvent pas de spiritualité, ni de liberté absolue pour les études théologiques et la propagation de la parole de Dieu. Certains se demandent si une telle Eglise soumise à un pouvoir antireligieux est nécessaire et s'il ne vaudrait pas mieux y trouver un substitut, soit une Eglise de catacombes, soit un mouvement de renouveau moral compatible avec la mentalité de l'"homme soviétique" et les idées de la science moderne.

    On entend souvent dire qu'il y a une renaissance de l'esprit religieux en Russie. Il y a du vrai dans cette opinion, car on trouve, chez divers groupes, un intérêt accru pour les questions spirituelles, comme s'il s'agissait d'une réaction contre le matérialisme officiel. Cet intérêt peut se manifester par l'adhésion à l'une des Eglises établies: orthodoxe russe, catholique ou d'une autre dénomination. Dans le cas des intellectuels, il peut s'agir d'une protestation ou d'un défi face au régime athée. Certains individus et même des groupes témoignent d'un intérêt profond et sérieux pour l'étude des écrits théologiques de la fin du XIXe et du XXe siècles, notamment des penseurs russes émigrés tels que Boulgakov, Berdiaev, Frank, Losskii, Chestov, Florovskii, et plus récemment Chmeman, Blum, Zenkoyskii, Min, Kartachev. Une place à part est réservée aux écrits du savant et théologien Paul Florenskii, un génie spirituel et un spécialiste en mathématiques et en électricité.

    Ce courant de pensée se joint à un mouvement assez large et important qui a pour but d'approfondir les valeurs culturelles de la Russie éternelle dans les domaines de l'art, de l'histoire, des lettres, valeurs qui débordent les cadres étroits de l'idéologie communiste.

    "L'Esprit souffle où il veut." Et c'est vers la liberté d'esprit qu'aspirent non seulement les dissidents, mais une grande partie de la société soviétique.

    Comme on le voit, il y a différentes approches possibles au problème actuel de l'Eglise en Europe de l'Est. Le monde occidental lui aussi, du reste, est en train de chercher des voies nouvelles. L'avenir montrera dans quelle direction l'Eglise décidera de s'engager en URSS et dans les autres pays de l'Europe de l'Est.


    Point de vue de Ladislas Gonczarow

    Arrivés au pouvoir en octobre 1917, les bolchéviques matérialistes ne veulent pas considérer la religion comme étant l'affaire personnelle de chacun; ils en voient un mal social.

    "La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans coeur, comme elle est l'esprit de conditions sociales, d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple."1

    Département d'Etudes anciennes et modernes, section des Etudes slaves, Université de Montréal.

    Lénine, en développant cette idée de Marx, affirme que celle-ci

    "Constitue la pierre angulaire (le toute la conception marxiste en manière de religion. Le marxisnie considère toujours la religion et les églises, les organisations religieuses de toute sorte existant actuellement comme des organes de réaction bourgeoise, servant à défendre l'exploitation et à intoxiquer la classe ouvrière."2'

    Selon Lénine, la religion est le résultat de l'ignorance des masses et en même temps l'apanage des classes dirigeantes qui s'en servent pour manipuler les classes dépossédées de la société. La religion, d'après lui, disparaîtra d'elle-même quand n'existeront plus les classes privilégiées, car, en disparaissant, elles la priveront du même coup de leur appui et de sa raison d'être.

    Déterminé d'en finir avec la religion, Lénine, néanmoins, ne veut pas sanctionner la coercition et la violence. La lutte avec l'Eglise, qu'il considère comme étant une alliée naturelle de l'ancien régime tsariste (qui professait l'idée de l'origine divine de son autorité) et de la contre-révolution, est d'un autre ordre pour Lénine. Par ailleurs, c'est avec l'appui des ouvriers et paysans qu'il édifie le nouvel ordre politique en Russie et il se garde bien de froisser leurs sentiments religieux. Il écrit à ce propos:

    "Il faut lutter contre les préjugés religieux avec une prudence extrême; ceux qui, dans ce combat, blessent le sentiment religieux causent un grand préjudice. On doit lutter par la propagande, par l'instruction. En agissant brutalement, nous risquons d'irriter la masse ... L'origine la plus profonde des préjugés religieux se trouve dans la misère et l'ignorance; c'est ce mal que nous devons combattre."3

    C'est bien plus tard, sous Staline, qu'on commence à pratiquer un athéisme beaucoup plus militant. La liquidation des classes possédantes n'entraînant pas la disparition de la foi chez les masses laborieuses, les autorités ont recours à une propagande antireligieuse forcée, ainsi qu'à des mesures administratives qui ont pour but d'extirper la religion de la société soviétique.

    Les contraintes que subissent les Eglises en Russie soviétique au lendemain de la Révolution d'Octobre 1917 visent tout d'abord l'Eglise orthodoxe russe. Les bolchéviques athées voient en elle non seulement un ennemi idéologique, mais encore le rempart du régime tsariste. En effet, depuis le XVIIIe siècle, plus précisément depuis que, sous Pierre le Grand, le patriarcat a été aboli et remplacé par le Saint-Synode, l'Eglise russe est devenue l'instrument de l'Etat et, de ce fait, l'ennemi naturel et implacable de la Révolution. Toutefois, l'Eglise ne prend pas le parti des forces antibolchéviques. La guerre civile qui éclate bientôt est à ses yeux une lutte fratricide qui décline le peuple russe. A l'automne de 1918, le Concile d'Eglise libère les fidèles de l'obligation de se conformer à une quelconque ligne politique émanant de l'Eglise. Les fidèles reçoivent l'entière liberté de s'occuper ou de ne pas s'occuper de politique, à cette réserve près que ceux qui s'engagent dans la lutte politique ne doivent ni


    le faire au nom de l'Eglise ni nuire à celle-ci par leur activité. Cette décision du Concile est la conséquence logique du décret du gouvernement soviétique promulguant, en février 1918, la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Face aux persécutions, l'Eglise exhorte les fidèles non pas à la lutte politique mais au martyre pour la foi.

    Aboli depuis deux cents ans, le patriarcat est réinstauré à l'automne de 1917 avec l'élection du patriarche Tihon comme chef de l'Eglise. C'est à lui qu'échoit la tâche de défendre les intérêts de celle-ci face à une pression constante des organes gouvernementaux. Avec une insistance croissante, les autorités exigent que le patriarche reconnaisse ouvertement et franchement l'autorité du pouvoir soviétique. Par toutes sortes de moyens, tout en acceptant les exigences du gouvernement, puis, dans la mesure du possible, en s'efforçant d'en limiter la portée, le patriarche Tihon réussit dans l'ensemble à ne pas s'engager sur le chemin des concessions majeures et de la soumission au pouvoir soviétique. Il meurt au printemps de 1925 et, jusqu'en 1943, le siège patriarcal reste vacant.

    En 1925, commence une nouvelle étape, extrêmement pénible, de la lutte entre l'Eglise et l'Etat. Lorsqu'en 1927 le métropolite Serge accepte de s'abstenir de toute critique à l'égard du gouvernement soviétique et signe une déclaration de loyauté envers ce dernier, l'Eglise obtient un statut légal, mais cela ne met pas fin à la lutte que lui livrent les autorités. Les premiers décrets soviétiques visant la religion avaient permis à tous les citoyens de faire de la propagande tant religieuse qu'antireligieuse. En 1929, Staline déclare que les fidèles sont libres de célébrer le culte, mais que la propagande religieuse est punie par la loi. Après 1930, la pression des organes gouvernementaux s'étend à tous les croyants et prend des proportions telles qu'au début de la Seconde Guerre mondiale la vie religieuse du pays est presque entièrement paralysée.

    Vers la fin des années 1920, se crée une Eglise clandestine dite "des catacombes", formée d'associations secrètes d'ecclésiastiques et de fidèles qui ne veulent pas se soumettre à l'Eglise légalisée par l'Etat, compromise par sa soumission à un gouvernement athée. Les personnes convaincues d'appartenir à l'Eglise clandestine sont sévèrement jugées par les autorités ecclésiastiques "légales"; tombés en disgrâce devant celles-ci, les fidèles de la clandestinité se voient d'autre part accusés par les organes gouvernementaux d'être des contre-révolution n aires et subissent de ce fait la prison, la déportation et même la peine de mort. Lorsqu'en 1932 les athées militants lancent leur "quinquennat d'athéisme", la campagne antireligieuse se heurte à la résistance énergique du peuple lui-même et surtout des femmes. Ce sont elles qui s'opposent activement à la fermeture des églises et à l'arrestation des membres du clergé. Au foyer, faisant baptiser secrètement leurs enfants et leur enseignant la prière, les femmes e


    mpêchent la religion de péricliter.

    Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, Staline, pour éveiller le sentiment patriotique chez les masses, se voit obligé de faire des concessions aux croyants et, en premier lieu, à la foi orthodoxe, rempart traditionnel de la Russie. Avec l'accord des autorités, on réinstaure le patriarcat en septembre 1943, de nombreuses églises sont rendues au culte, on rouvre quelques couvents et séminaires et on cesse les persécutions contre les croyants. En échange, l'Eglise doit accorder au gouvernement un appui idéologique et moral, ainsi qu'une certaine aide financière à titre de participation à l'effort de guerre. Le concordat entre le gouvernement soviétique et le patriarche se révèle solide; les règles du jeu sont respectées par les deux parties jusqu'à la mort de Staline en 1953 et même au-delà lorsqu'au moment du "dégel" on libère des milliers d'ecclésiastiques et de fidèles qui avaient été envoyés dans les camps en raison de leur activité religieuse.

    Néanmoins, même pendant ces années de sécurité relative, l'Eglise orthodoxe russe n'atteint pas l'unité interne. Il y a, en effet, d'une part, l'Eglise officielle qui se trouve dans la sphère d'influence gouvernementale et, d'autre part, l'"Eglise des catacombes", qui s'oppose à la première. L'Eglise clandestine, restée fidèle à la voie des compromis mineurs, tracée par le patriarche Tihon, refuse la voie des concessions majeures qui était celle du métropolite Serge depuis la fin des années 1920. Reniée par l'Eglise officielle, l'"Eglise des catacombes" continue à vivre son existence séparée, persécutée par les autorités, aux yeux desquelles elle demeure un des foyers possibles de la contre-révolution.

    La coexistence pacifique de l'Eglise et de l'Etat prend fin sous Khroutchev. En effet, vers la fin des années 1950, les idéologues du Parti commencent à affirmer que l'édification du socialisme en URSS est sur le point de se réaliser et que le moment est enfin venu de passer à l'édification du communisme lui-même. C'est alors que, dans les milieux politiques, on commence à dire et à écrire sans ambages qu'entre l'Eglise et une société qui construit le communisme il y a une incompatibilité irréductible. Il en résulte en URSS une période de lutte à outrance contre la religion. La campagne dirigée contre l'Eglise dure de 1957 à1964. Pendant cette période, le nombre des églises ouvertes au culte diminue de plus de soixante pour-cent, plusieurs monastères sont formés l'effectif des séminaristes décroît considérablement. Il faut noter cependant que, cette fois-ci, les autorités n'appliquent pas les méthodes staliniennes et ne cherchent plus à exterminer les membres du clergé. Néanmoins, on ferme les églises, les co


    uvents et les séminaires, et les ecclésiastiques sont mutés ou destitués par la voie administrative. Parallèlement à ces mesures, une campagne antireligieuse de grande envergure, dirigée par le Département des affaires religieuses, est menée dans la presse et les autres media d'information. La vie paroissiale est placée sous la dépendance des autorités civiles. Les fidèles sont tenus à vue et on surveille de près leurs activités. Les autorités religieuses répondent par de faibles protestations publiques. Mais, par la suite, la plupart des évêques préfèrent se soumettre et garder le silence.

    La réaction du peuple à la campagne antireligieuse prend la forme d'un mouvement de résistance dirigé pas le bas clergé et les fidèles eux-mêmes. Dans la première moitié des années 1960, on observe une situation paradoxale: au conformisme et à la soumission des autorités religieuses s'oppose la liberté de pensée qui commence -à se manifester parmi les intellectuels croyants. Les ecclésiastiques et les fidèles qui choisissent la voie de la protestation dénoncent la soumission des autorités religieuses et exigent la révision des rapports entre l'Eglise et l'Etat. Les protestataires ne demandent pas un changement radical dans la voie tracée autrefois par le patriarche Serge; ils se contentent d'affirmer que, dans la société soviétique actuelle, l'Eglise peut obtenir une plus grande liberté sans qu'on transgresse la loi soviétique.

    Devant la résistance des croyants, le gouvernement se voit obligé de faire des concessions à partir de 1964. Après la destitution de Khroutchev, les persécutions ouvertes prennent fin; sans cesser complètement, la campagne antireligieuse se fait moins violente; il n'en reste pas moins que le nombre des églises ouvertes au culte diminue constamment, et que les couvents et les séminaires qui étaient fermés pendant les années 1960 le restent encore.

    Pendant les années 1970, le gouvernement soviétique professe la théorie de l'existence de deux camps idéologiques hostiles et irréconciliables. Tout désaccord avec sa politique, selon ce gouvernement, fait le jeu des forces réactionnaires du capitalisme, car tout mécontentement interne est utilisé par celles-ci afin de répandre la subversion idéologique. C'est ainsi que les dissidents religieux ne sont pas persécutés à cause de leurs convictions religieuses ou pour avoir publiquement défendu ces convictions en s'opposant à la politique gouvernementale sur le plan religieux, mais pour avoir violé telle ou telle loi soviétique et, par conséquent, nui à la sécurité de l'Etat.

    On peut néanmoins affirmer avec certitude qu'il existe à l'heure actuelle une renaissance religieuse en URSS. Comme dans les années 1960, les intellectuels croyants appartenant à la dissidence continuent à discuter de questions d'actualités sociales et religieuses. Il s'agit d'un groupe peu nombreux et n'ayant pour diffuser ses idées que la presse illégale "samizdat". Malgré cela, l'importance de leur activité est très grande. En effet, comme leurs discussions portent sur des questions essentielles pour l'Eglise, l'avenir de celle-ci dépend peut-être en grande partie des solutions qu'ils sauront trouver, car elles peuvent déterminer la voie que suivra l'Eglise orthodoxe russe au cours des deux dernières décennies du siècle.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des pays d'Europe de l'Est, la Chine et quelques autres pays d'Asie, sont devenus des Etats communistes. Pour les gouvernements de ces pays communistes, la religion est une idéologie incompatible avec le marxisme. Par conséquent, tout groupement religieux est vu comme une anomalie, un anachronisme dans la société communiste et qui doit être sinon éliminé, du moins limité fortement dans ses activités.

    Cependant, la politique antireligieuse des pays communistes est loin d'être uniforme. Certains, dont les gouvernements ont pour objectif la destruction rapide et totale de la religion, appliquent pour y parvenir tous les moyens possibles et vont même jusqu'à le terreur; c'est ce qui se passe en Albanie qui, en ce moment, se considère comme étant le premier pays véritablement athée au monde.

    Dans certains autres pays de l'Europe de l'Est, les persécutions de l'époque stalinienne ont grandement réduit l'influence des Eglises sur les masses. Néanmoins, la religion dans ces pays n'est pas en voie d'extinction et depuis la déstalinisation (fin des années 1950), leurs Eglises ont trouvé un modus vivendi compatible avec leurs gouvernements respectifs. Telle est la situation des Eglises en Hongrie, Tchéchoslovaquie, Roumanie et Bulgarie.

    Dans d'autres pays de l'Europe de l'Est, soit la République Démocratique Allemande et la Pologne, la liberté religieuse subit très peu de restrictions. Cela est particulièrement vrai pour la Pologne où l'Eglise catholique est une importante force morale et même politique.

    Quant à la Yougoslavie, son président actuel, Vladimir Bakarich, déclarait dans une interview, l'an dernier, que "l'athéisme est un mouvement qui appartient au XIX, siècle". Bakarich ajoutait que le gouvernement yougoslave ne s'intéressait plus à la diffusion de l'athéisme.

    "Si nous ne nous engageons pas sur la voie de l'athéisme, dit Bakarich, c'est pour une raison très simple et conforme au marxisme. Nous constatons qu'une Eglise ne peut être supprimée ... et cela, parce qu'elle vit dans le coeur et dans l'esprit des gens ... Nous ne devons pas prendre comme critère le fait qu'une personne est athée ou non, mais établir si elle soutient ou non notre système socialiste. Tout le reste est secondaire."4


    Notes :

    1 Karl MARX, "Critique de la philosophie du droit de Hegel", Karl Marx et
    Friedrich Engels sur la religion, Paris, "Editions sociales", 1968, p. 42.
    2 Vladimir LENINE, "De l'attitude du parti ouvrier à l'égard de la religion", Oeuvres, 4e éd., 40 vol., Moscou, "Editions du progrès", 1958-1968, Vol. XV, p. 433.
    3 Vladimir LENINE, "Discours prononcé au premier congrès des ouvriers de Russie le 19 novembre 1918", Oeuvres, vol. XXVIII, p. 185.
    4 Vladimir BAKARICH, "Une interview", Vjesnik 1 (1-3 janvier 1980): 1.

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