J'ai peur
Depuis mon insomnie de la nuit dernière, j’ai peur…peur de Donald Trump…et de tous ceux qui exécutent ses volontés parce que ce sont des ordres, ses ordres auxquels ils ont l’obligation d’obéir ; j’ai peur de ce que Hannah Arendt appelaie la banalité du mal : le chef l’a dit, il faut le faire.
Le premier Trump me faisait rire, le second me terrifie. Les États-Unis s’aoute à ma liste des régimes terroristes. C’est ce que signifie à mes yeux le mot arbitraire appliqué à tant de ses décrets. On sous-estime déjà l’effet de cette terreur. Ce que me rappelle une manifestation devant le consulat de l’URSS à Montréal vers 1985, à la défense de Sakharov et de sa femme. Plusieurs de ceux que j'ai solloicté en vain ont eu la franchise de m’avouer qu’ils craingnaient d’être fichés par KGB. Or l’URSS donnait déjà des signes de son effondrement et Montréal n’était que l’une des dizaines de villes dans le monde où une manifestation semblable avait lieu
Petites causes, grands effets : la terreur se répand comme l’effet papillon. Meilleure façon d’en réduire l’effet : la qualité, le nombre, la variété des protestations de mê que la notoriété des partipants.J’ai repris espoir quand l’Université Harvard a fait preuve de résistance.