Populage des marais

Fleur sauvage du Québec. (Voir le Sentier des fleurs sauvages)

Comme son nom l'indique, le populage des marais pousse dans les lieux humides et marécageux. C'est une plante fragile, à croissance très lente.


La tige est creuse et ramifiée. Les feuilles forment une touffe sombre où ressortent des fleurs d'un jaune brillant. Celles-ci (3-4cm) ne possèdent aucun pétale mais 5 à 9 sépales colorés s'articulant autour de nombreuses étamines.

Le fruit est composé de plusieur carpelles.

Selon Missouri Plants, le populage a été utilisé traditionnellement contre plusieurs troubles. Un thé produit à partir de la racine pouvait provoquer la suée ou l'expectoration. Un thé fait à partir des feuilles était utilisé comme laxatif.

1. Crédit: Gisèle Lamoureux pour les noms français et anglais et l'étymologie.
voir son livre: Gisèle Lamoureux, Flore Printanière, Collaboration à la photographie R.Larose, Fleurbec éditeur, Saint-Henri-de-Lévis, Québec, 2002, 575 pages

Essentiel


...Promenades...
Les premières joies du printemps sont souvent assombries par une longue période de temps froid et pluvieux donnant le sentiment que la promesse des premières fleurs ne sera jamais tenue. Partez alors en promenade sous la pluie et dirigez-vous vers un ruisseau ou de basses terres très humides. Ce soleil qui se refuse à briller dans le ciel, vous le verrez alors sortir de la terre mouillée et il vous semblera être produit par l'eau. Il se présentera à vous le plus souvent par petites touffes, dans un fossé ou près d'un ruisseau. Si vous poursuivez votre promenade jusqu'au prochain marécage, vous découvrirez peut-être d'immenses colonies de cette fleur jaune, joyeuse comme on ne l'est qu'au printemps parmi les plantes.



* * *


II

Eh! l'humide carreau tend ses bouillons limpides!
L'eau meuble d'or pâle et sans fond des couches prêtes.
Les robes vertes et déteintes des fillettes
font les saules, d'où sautent les oiseaux sans brides.

Plus pure qu'un louis, jaune et chaude paupière
le souci d'eau - ta foi conjugale, ô l'Épouse! -
au midi prompt, de son terne miroir, jalouseau ciel gris de chaleur la Sphère rose et chère.

Mémoire, Arthur Rimbaud, in Derniers vers

 

Yo soy la pastora
de la zarzamora.
La sacerdotisa
de la yerbaluisa.
La que por antojo
se come el hinojo
y mezcla verbena
con la hierbabuena.

Yo soy la zagala
de la hierba mala:
con rito pagano
arrojo el aciano
en medio del fuego
y parto el espliego...
Y trenzo el lentisco
con el malvavisco.

Yo soy la doncella
de hierba centella:
provoco los celos,
hirviendo napelos
consigo mimosas
de las escabiosas
o desato llantos
con los amarantos.

¡Ay, la mejorana!
¿Quién ciega a la rana?
¿quién sangra al cuclillo?
Por el culantrillo
o por el cantueso
sé atraer el beso
de la adolescente
con nardo caliente.

Yo seré una lamia.
Sembraré la infamia,
urdiré el estrago
con sangre de drágo.
Seré la lobezna
de la lechetrezna
cebando medusas
con leche de aethusas.

Seré la sanguina
de lengua cervina,
fulva sanguisorba
que la vida sorba.
Hilaré con ruecas
de tibias resecas
la nácar lunára
de la dulcamara.

Yo soy la hechicera
de la enredadera,
de la serpentaria,
de la pasionaria,
de la cannabin
a y de la sabina.
¡Y del estramonio
y engaño al demonio!

Alfonsa de la Torre (Cuéllar, 4 de abril de 1915 - Cuéllar, 19 de abril de 1993

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