Maeterlinck Maurice

1862-1949
"Inscrit au barreau, il se tourna vers le lettres. Il débuta, tout jeune encore, par un petit recueil de poésies inquiètes et pénétrantes, Les Serres chaudes (1889). Ses principales pièces de théâtre sont : La Princesse Maleine, publiée la même année, et qui, grâce à un article de Mirbeau, le rendit célèbre; L’Intruse (1890) : Les Aveugles, Les Sept Princesses (1891); Pelléas et Mélisande (1892); puis trois drames pour marionnettes : Alladine et Palomides, La mort de Tintagiles (1894); Aglavaine et Sélysette (1896). Maeterlick excelle à y exprimer ce qu’il y a de mystérieux, de vague, d’effrayant dans la vie inconsciente de l’âme. Vinrent ensuite : Monna Vanna (1902); Joycelle (1903), d’une conception plus claire; L’Oiseau bleu (1909), féérie symbolique d’une charmante poésie; Marie-Magdeleine (1913); Le Bourgmestre de Stilmonde (1920), drame patriotique; Le Miracle de saint Antoine (1920); Ariane et Barbe-Bleue (1921). D’autre part, il a publié des ouvrages de méditation philosophique d’une très noble inspiration et d’une forme magnifiquement lyrique : Le Trésor des humbles (1896); La Sagesse et la Destinée (1898); La Vie des abeilles (1901); Le Temple enseveli (1902); Le Double Jardin (1904); L’Intelligence des fleurs (1907); La Mort (1913); L’Hôte inconnu (1917); Les Sentiers dans la montagne (1919); Le Grand Secret (1921); La Vie des termites (1926); La Vie de l’espace (1929); La Vie des fourmis (1930)."

Larousse du XXe siècle en six volumes. Paris, copyright 1931. Tome quatrième, p. 590


Affiche d'une représentation de Pelléas et Mélisande
Lithographie de Henry Van de Velde; affiche réalisée par Drukkeru Kotting, Amsterdam
Source en ligne: Library of Congress Prints and Photographs Division Washington, D.C.
Numéro de reproduction: LC-USZC2-1694

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