Jarmusch Jim

1953

Débuts

 

            Fils d’un businessman d’origine Européenne, Jim Jarmusch est initié au Septième Art par sa mère. Cette dernière, critique de Théâtre et de Cinéma, le pousse à fréquenter les salles obscures dès sa plus tendre enfance. C’est ainsi qu’au fil du temps, le futur metteur en scène découvre la Nouvelle Vague Française mais aussi, les auteurs Japonais, Italiens ou Tchèques.

            Guidé par sa passion de l’Image et du Son, Jim Jarmusch intègre la section « Cinéma » de l’Université de New York. En 1979, il devient l’assistant de Wim Wenders sur le tournage de Nick’s Movie, documentaire consacré à la lente agonie de Nicholas Ray. Son film de fin d’études sort en 1980. Intitulé Permanent Vacation, il est remarqué dans bon nombre de festivals. La carrière de Jim Jarmusch n’est toutefois lancée qu’en 1983, date à laquelle le réalisateur Américain signe un long-métrage qui lui vaut une reconnaissance internationale : Stranger Than Paradise.

 

 

Particularités

 

            Proche d’auteurs à l’image d’Amos Poe, d’Eric Mitchell, de Sara Driver ou de Mark Rappaport, Jim Jarmusch est devenu l’une des figures de proue du Cinéma Indépendant Américain. Son style épuré, contemplatif et désabusé a notablement concouru à sa renommée mondiale. Influencé par les cultures Européenne, Africaine et Asiatique, le réalisateur a fait appel à des acteurs aussi divers que Roberto Benigni, Johnny Depp, Isaach de Bankolé ou Masatoshi Nagase. Il a également dédié Broken Flowers au cinéaste et critique Français Jean Eustache.

            Féru de Musique, Jim Jarmusch est l’ancien claviériste d’un groupe « post Punk » baptisé The Del-Byzanteents. Il a dirigé les chanteurs Iggy Pop, Joe Strummer et Tom Waits dans plusieurs de ses films. En 1997, il a même consacré un documentaire au grand auteur-compositeur Neil Young : Year of the Horse.

            Cinéaste original entre tous, Jim Jarmusch a conçu différents longs-métrages à partir de séries de courts-métrages. Tel est le cas de Coffee and Cigarettes, de Mystery Train et de Night on Earth. Notons pour finir que cet esthète de grande classe ne répugne pas à tourner en noir et blanc, couleurs idéales pour exprimer son pessimisme radical.

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