Aristophane, un modèle pour nos humoristes

Jacques Dufresne

«La langue populaire, où que ce soit, a d'infinies ressources de création verbale; mais ce qui est le privilège des Grecs, c'est que leur haute poésie, de son côté, n'en a pas moins : et Aristophane tient les deux bouts de la chaîne. Il cumule, amalgame et télescope de diverses manières ces trésors si différents, et l'un des points de croisement principaux, c'est la parodie, où il est maître.»

Nos humoristes ont besoin de toute évidence d’un moment de réflexion sur leur art, sur ce qui, par exemple distingue la vulgarité obscène de la truculence, la gaillardise de la triste impudeur. Selon que le mobile est la surabondance de vie ou le ressentiment, les mêmes mots d’esprit diffèrent du tout au tout. Il y aurait tant à dire. Le sujet a heureusement intéressé de grands esprits au cours des siècles, et parmi eux, bien près du sommet, Victor-Henri Debidour, helléniste français (1911-1988), sans doute le meilleur traducteur des comédies d’Aristophane. Dans son introduction à ses traductions de la collection Livre de poche, il ne se limite pas à présenter l’auteur de Lysistrata, ou plutôt en le présentant adéquatement, il circonscrit génialement ce qu’on pourrait appeler l’humour noble, bien inspiré. Et de même que le théâtre d’Aristophane a échappé à l’oubli, de même, il faut l’espérer, les propos de Debidour sur le rire, la comédie et l’humour pourront inspirer les comiques et les humoristes de demain, et peut-être même ceux d’aujourd’hui. Voici quelques extraits de cette introduction.

« C'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption : où il est mauvais, il passe bien loin au-delà du pire, c'est le charme de la canaille; où il est bon, il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats. »

De qui croyez-vous que parle La Bruyère? de Rabelais, bien sûr. Mais ce pourrait être d'Aristophane. Voilà tout de suite, semble-t-il, de quoi nous aguicher.

[…]

Gardons-nous de voir en Aristophane un « intellectuel », un « penseur » qui s'assiérait à sa table de travail en se disant : « Comment vais-je faire pour répandre les convictions dont je suis pénétré? » C'est d'abord un comique, qui, en observant ses concitoyens qu'il coudoie dans les rues, se demande : « Comment vais-je les faire rire? » Tous les moyens sont bons, nous venons de le voir — et pourtant Aristophane ne se déchaîne pas au hasard. Dire aux gens leurs quatre vérités, c'est encore être au service de la vérité contre le mensonge et l'erreur.

Certes il y avait pour les auteurs comiques, comme pour nos chansonniers et revuistes, un fonds commun et coutumier de thèmes où chacun puisait.

Mais on peut faire confiance à Aristophane lorsqu'il affirme énergiquement qu'il n'est pas un poète « comme les autres ». Il se veut, et se sait, plus grand qu'eux par la dignité de son art, par la hauteur de sa pensée, par son courage; il est doublement bienfaiteur de la cité : non content de donner du bon temps aux Athéniens, il leur montre les voies par où il ne tiendrait qu'à eux de restaurer des temps meilleurs, puisqu'ils ont trouvé en lui un tel guide pour « conjurer les malheurs du pays et pour le nettoyer » (Guêpes, v. 1043).

Et d'abord, il est l'homme de la paix, tout au long de cette guerre du Péloponnèse qui a opposé Athènes et Sparte pendant près de trente ans et dont les conséquences furent désastreuses, irrémédiables pour toute la Grèce. La paix, il la regrette, et il la souhaite avec toute la vigoureuse sincérité du bon vivant qui aime, pour les autres comme pour lui, les joies matérielles, que l'on dit basses, et qu'il voit drues, saines, et même saintes; mais aussi avec la générosité d'un cœur qui a su s'élever à une vue très haute de la communauté hellénique, dont la solidarité des paysans ou des femmes, par-delà les frontières, est le symbole.

En politique comme en toutes choses, le caricaturiste qu'est Aristophane grossit le trait : gardons-nous de caricaturer à notre tour sa pensée. Sans doute, en pleine guerre contre Sparte, dont le régime est aristocratique et autoritaire, il semble tendre la main à l'adversaire en bafouant les chefs que la démocratie athénienne a désignés pour mener énergiquement la lutte. Faut-il pourtant voir en lui un défaitiste, un traître vendu à l'ennemi et à la « clique » des oligarques ? L'impérialisme oppressif est-il tout du côté de Sparte? ou du côté de ce Cléon qui proclamait sans détour : « Nous ne sommes pas libres de poser des bornes à notre volonté de commander »? Le mot nous est cité par Thucydide, qui ne l'aimait pas non plus, et dont le témoignage et le jugement si pondérés corroborent en somme d'assez près les pétitions d'Aristophane.

Le patriotisme et le civisme de celui-ci ne sont pas niables : il souhaite la paix, mais c'est pour l'amour de sa patrie qu'il la veut; il déteste la démagogie, mais c'est pour l'amour de son peuple qu'il se bat contre les meneurs que ce peuple s'est donnés

S'il châtie bien, c'est qu'il aime bien. Il aime son Athènes, il a chanté en son honneur les cantiques les plus fiers et les couplets les plus charmants; encore faut-il qu'elle soit elle-même : sereine, généreuse, libérale — et heureuse, comme elle l'était un demi-siècle auparavant : « Quelle bénédiction de revenir à l'ancien temps! » (Cavaliers, v. 1387). Y croyait-il vraiment, lui si peu dupe des illusions ‘flatteuses, à cet âge d'or d'hier? C'est possible : quel est le fils bien né qui n'est pas persuadé que sa mère, aujourd'hui ridée et misérable, a été une resplendissante jeune fille?

Les idées d'Aristophane? Rien de plus simple. C'est la dénonciation de tout ce qui, la mise au pilori de tous ceux qui empêchent Athènes d'être restée ou de redevenir cette Athènes-là, « avec son diadème de violettes, celle que tant d'hymnes ont chantée, où demeure le Peuple environné de gloire ». Ce n'est rien de plus que cette croisade, nourrie de bel amour et de bonne haine, et n'allons pas chercher en lui un idéologue. Ce n'est aussi rien de moins — et ce n'est pas peu : il y en a tant, à ses yeux, de ces malfaisances et de ces malfaiteurs !

Il y a la guerre et tous ses suppôts : les militaires ambitieux, les fournisseurs de l'armée, les profiteurs de la pénurie, et jusqu'aux prêtres et aux devins qui exploitent la crédule angoisse populaire. Il y a la politiciennerie de tout rang, depuis les sycophantes et les orateurs — tantôt alarmistes ou tantôt endormeurs — jusqu'aux grands chefs qui captent les suffrages, sabotent les négociations, pressurent et terrorisent les cités alliées, c'est-à-dire vassales, et confisquent les biens des honnêtes gens pour leur profit personnel et pour les allocations qui leur assurent leur clientèle. Il y a la paralysie agitante qui déshonore le pouvoir judiciaire dans une cité où tous les citoyens, au lieu de s'occuper de leurs affaires, veulent faire métier de juge au tribunal des Héliastes, dans un pullulement de procès, de chicanes et de calomnies. Il y a la corruption des mœurs, l'arrogance des manières, le dérèglement du goût et du bon sens, chez ceux qui devraient être l'honneur de la cité, notamment chez les intellectuels, sophistes, esthètes, gens de théâtre, tous maîtres qui empoisonnent de leurs leçons une jeunesse écervelée et décervelée. Tous, et au premier rang les trois plus voyants,

Cléon, Euripide et Socrate : tous ces gens qui sèment le scepticisme, le fatalisme et le fanatisme, la frivolité et l'abrutissement, le cynisme et l'hypocrisie, la panique et l'indifférentisme, le snobisme, la pourriture et l'aveuglement. Eux, et aussi la masse de tous ceux qui, victimes de ces méchants guides et de ces mauvais exemples, sont coupables de les accepter, de les suivre, de s'en laisser imposer par eux au lieu de tes balayer.

Sainte croisade, avec la conviction du prédicateur qui appelle un peuple à se régénérer — certes Aristophane a bien cet accent-là à certains moments. Et pourtant ce grand redresseur n'est pas sans se contredire, ce grand justicier ne brille pas par l'équité et la bonne foi : il reproche à Cléon d'être un gros possédant, et à Euripide d'être le fils d'une marchande des quatre-saisons; il ridiculise la poésie de guerre, et célèbre la belliqueuse splendeur de L'Iliade et des Sept contre Thèbes; il accuse Euripide de pornographie, ce qui de sa part marque un bel aplomb; il fustige les lâches, mais il confond délibérément les braves avec les bravaches. Combien d'autres traits de ce genre pourrait-on citer au passif de ce polémiste qui a ignominieusement calomnié deux au moins de ses grands ennemis, Socrate et Euripide.

Et pourtant nous sentons bien qu'Aristophane est un cœur droit et généreux. La clé de cette difficulté, la voici : c'est que, s'il a un regard pour observer, un cerveau pour juger, une conscience — mais oui! — pour l'éclairer, il a aussi et d'abord une loi intime qui est le secret de son génie, et qui gouverne son regard, son cerveau, sa conscience : la loi du comique. Et l'essence du rire, quoi qu'on en ait pu dire, ne relève ni de la pure clairvoyance intellectuelle, ni des préceptes de la pure moralité. C'est pourquoi devant un Aristophane ou un Rabelais, on peut débattre sans fin de la solidité ou de l'inconsistance de leurs idées, de leur férocité ou de leur bonté, de leur rôle de démolisseurs ou de restaurateurs de Ia vérité. Eux qui ont tant jugé (et si peu ! car le rire tranche sans juger ou juge sans trancher), comment les juger? Ils nous échappent, en nous laissant, chacun pour notre compte, devant un amer et salubre devoir : celui de discerner dans quelle mesure le monde où nous virons offrirait encore à leur verve les mêmes occasions de se déchaîner (et la réponse n'est pas douteuse), et d'en tirer, nous, les leçons qui s'imposent, si pénibles soient-elles à notre confort intellectuel et moral.

Mais il est un aspect d'Aristophane qui couronne tout : il est poète, par toutes les fibres de son talent. Il n'oublie jamais que ce n'est pas « avec des idées » qu'on est poète, mais « avec des mots ». Il aime les mots : il en est fou, il en est ivre — d'une sage ivresse parfaitement maîtresse de ses joies. Cet homme qui est un si grand vivant, je veux dire doué d'une inépuisable capacité de faire vivre, il commence par faire vivre pour eux-mêmes les mots qu'il charge d'animer ses intentions; ils sont vivants, avec leur tumulte, leur épaisseur, leur saveur, leur fumet, leurs couleurs; il rend leurs arêtes vives à des locutions usées, il fait éclater les vocables et les noms propres érodés par l'usage. Il invente des mots, fabricateur génial; il en procrée, père d'une rocambolesque progéniture  — monstres joyeux qui ne seront jamais viables que chez lui. Ce qu'il obtient par là, c'est un effet de vertige, qui nous prend à la fois à l'estomac et à l'oreille et nous monte au cerveau. Et n'est-ce pas là l'incantation poétique, avec le dynamisme du mot, du charroi des mots et de la gambade des mots, dansant « entre le son et le sens »? Dynamisme étonnamment contagieux; qui emporte Aristophane tout le premier, et ses personnages qui se prennent dans l’engrenage de la diction héroïque ou fantaisiste, et jusqu'au traducteur qui en vient, lorsqu'il baigne vraiment dans son travail, à voir les calembours français jaillir devant ses pas même quand il n'en a pas besoin — comme sauterelles dans les herbes sèches.

L'aspect proprement musical de la poésie d'Aristophane nous échappe largement, hélas. Mais la musique interne de son langage est sensible à qui même ignore le grec : onomatopées, harmonie imitative, mots hérissés ou obèses, fracassants ou voltigeants, mitraille des injures, coassement des grenouilles, roulades des oiseaux.

La langue populaire, où que ce soit, a d'infinies ressources de création verbale; mais ce qui est le privilège des Grecs, c'est que leur haute poésie, de son côté, n'en a pas moins : et Aristophane tient les deux bouts de la chaîne. Il cumule, amalgame et télescope de diverses manières ces trésors si différents, et l'un des points de croisement principaux, c'est la parodie, où il est maître. Mais il sait aussi orchestrer à part, avec une grande sûreté de touche sur cet immense clavier, le style de la grande envolée et celui de la priapée. Il s'évade, avec une déconcertante facilité, de l'éloquence vers la bouffonnerie, du pathétique vers le narquois et réciproquement. Le Ronsard des Discours des misères de ce temps et de la Remontrance au peuple de France, le Malherbe des grandes odes nationales, peut-être même le Corneille des nobles causes servies par de nobles champions, eussent pu trouver dans Aristophane des départs de strophes, des paraphes de tirades dignes d'eux. Mais ces virtualités héroïques et épiques rencontrent chez lui un double obstacle : celui de sa vocation comique et celui de ses penchants terre à terre. Aussi les thèmes bénis de son lyrisme sont-ils ceux des bonheurs qui sont de tous les jours, ou qui devraient l'être : c'est, dans la Paix, la gentille et frugale bamboche des vignerons pendant les pluies d'hiver (un Le Nain...); ce sont les échappées de poésie pastorale, bocagère ou même potagère qui se glissent un peu partout; c'est le mariage de la fraîcheur éblouie et de la grosse blague, lorsque les Grenouilles s'égosillent si joyeusement tandis que Dionysos, dans la barque à Charon, se pèle le derrière à tirer sur l'aviron.

Telle est la poésie d'Aristophane. Évidemment, pour ceux qui posent comme incompatibles vision comique et vision poétique, grand comique et grande poésie — tout au plus concéderaient-ils du bout des lèvres un accord possible entre le sourire de bonne compagnie et la poésie mineure — pour ceux-là Aristophane n'est qu'un grossier baladin. Le type de ces hommes serait Lamartine : il n'y a pas de grenouilles au bord du Lac, et l'on sait comment Lamartine fera mourir Socrate :

‘’Comme un lis sur les eaux et que la rame incline, Sa tête mollement penchait sur sa poitrine, etc..’’

Aristophane, de l'autre côté du Styx, s'il entend ces vers, s'esclaffe en pensant que pour sa prochaine comédie sur les « rêveurs à nacelles » Lamartine le fournit de lui-même en parodies... Aristophane a tort et il a raison. En tout cas dans la même génération romantique, un autre poète, celui du Satyre, des Châtiments et des Chansons des rues et des bois sentait et aimait la poésie d'Aristophane. Nous aussi, je pense. Et il y comptait bien, lui qui, dans les Nuées, disait à son public : « Celui qui rit aux pièces des autres, tant pis pour lui! Qu'il fasse grise mine aux miennes! Mais si je vous charme, moi, avec mes trouvailles, alors dans les âges futurs on dira de vous : ils voyaient clair! »

Cette adhésion de la postérité, dont il se proclame si assuré, pour des farces qui s'appuyaient sur une actualité très passagère, c'est la plus belle récompense d'Aristophane. Mais pour nous aussi elle est un honneur, un profit, une joie : à applaudir Aristophane, il ne faut pas croire qu'on s'abaisse : on s'épanouit, toujours, et, parfois, on se grandit. Et cela aussi, il le savait bien.»

 

Extraits de Lysistrata

 

Voici maintenant quelques extraits de Lysistrata, l’une des meilleures pièces d’Aristophane. Ils sont tirés d’un livre , Histoire universelle de la chasteté et du célibat, dont l’auteure, Élisabeth Abbott rend hommage à Victor-Henri Debidour en ces termes : « sa traduction restitue l’esprit de l’œuvre d’Aristophane à l’aide d’un langage volontairement leste et adapté à la culture contemporaine. »

«La comédie d’Aristophane, Lysistrata, aborde la chasteté dans une optique radicalement différente, celle de mortelles ordinaires exaspérées par la guerre. Après deux décennies de combats entre Athènes et Sparte, la guerre du Péloponnèse fait toujours rage. La pièce, bien connue, expose les facettes ordinaires, triviales, de la vie en Grèce, où des femmes, sous la houlette de Lysistrata, interviennent magistralement dans un imbroglio politico-militaire qui s'éternise en organisant une grève du sexe.

‘’Si toutes les femmes font ici alliance entre elles [...] nous sauverons la Grèce», crie Lysistrata à une délégation de femmes d'Athènes, de Sparte et d'autres États ennemis. Servons-nous, dit-elle, en guise d'armes, « de nos petites robes bouton-d'or, de nos parfums, de nos escarpins, de notre rouge, de nos chemisettes qui laissent tout deviner.’’

Si on restait tapies cher nous, le museau fardé, tontes nues dans nos chemisettes de crêpe de Chine, à rôder autour de nos hommes — il monterait dru, le désir de nous culbuter ; au lieu de nous laisser approcher, on se déroberait. Ils auraient vite fait de conclure la paix, crois-moi !

Les femmes sont atterrées. « Je ne pourrai jamais ! non, que la guerre aille son train », dit Kalonike. « Je veux bien, s'il le faut, passer à travers le feu ! Oui, j'aime mieux ça que ton truc ! le zob, Lisette chérie, il n'y a rien qui vaille ça ! »

‘’ Ah ! le beau sexe que le nôtre ! se lamente Lysistrata. Pas étonnant qu'on ait fourni matière aux poètes tragiques. ‘’

Finalement, Lampito, une Spartiate, dit dans son grec laborieux: ‘’ Ah ! vat! II y a de quoi se languir, peuchère ! pour une femme, à dormir seulette sans une bille à décortiquer […] On a besoin de la paix, nous aussi, ‘’

Le plan de Lysistrata est d'occuper l'Acropole et d'attendre. Ce qui est fait. Alors les femmes font ce serment solennel et collectif:

Aucun homme ici-bas, ni mari ni galant, ne pourra m’approcher s'il est raide. Et je vivrai chaz moi comme chaste pucelle, dans mes plus beaux atours, fringante et pomponnée pour que mon homme soit calciné de désir. Et jamais de bon gré je ne lui céderai.

Mais l'attente est longue, et les femmes sont à bout de nerfs. Tout â coup, Lysistrata éclate : ‘’Nous sommes en chaleur, pour parler bref! Ses compagnes, dont la détermination vacille, essaient de se glisser hors du temple pour rentrer chez elles, Lysistrata les retient et les enferme, les contraignant à la solidarité. Elle croit ferme à son plan : se servir de leurs corps comme d'armes afin de forcer une décision dans l'arène politico-militaire, où les femmes n'ont jamais rien à dire. La chasteté, en l'occurrence, devient aussi puissante qu'elle est difficile.’’»

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