Kubrick Stanley

1928-1999

Débuts

 

            Né dans une famille Juive de New York, Stanley Kubrick abandonne rapidement ses études et laisse libre cours à sa passion de l’image en devenant photographe pour le magazine Look. Il s’essaie au Cinéma dès 1950, en filmant une journée de la vie du boxeur Walter Cartier. Après avoir vendu son court-métrage intitulé Day of the Fight à la R.K.O, il tourne un reportage consacré à un prêtre du Nouveau-Mexique, qui vole d’une paroisse à l’autre dans un Piper Cub (Flying Padre (1951)). Ces expériences l’incitent à emprunter dix mille dollars pour réaliser Fear and Desire (1953), récit sanglant d’une guerre imaginaire. Un autre emprunt lui permet de mettre en scène son deuxième long-métrage, un film noir baptisé Le baiser du tueur (Killer’s Kiss). C’est alors que Stanley Kubrick rencontre James B. Harris. Ce jeune homme aussi riche que fasciné par le Septième Art change le cours de son existence. Il produit en effet Ultime Razzia (The Killing), l’œuvre qui marque le véritable début de sa grande carrière.

 

Particularité

 

            Stanley Kubrick se distinguait par son extraordinaire polyvalence. Sur chacun de ses films, il exerçait ainsi les fonctions de scénariste, de producteur, de réalisateur, de photographe et de monteur. Son perfectionnisme, reflet de son goût immodéré des Echecs, le poussait à rechercher l’excellence en toutes circonstances. Il pouvait, par exemple, effectuer plus de cinquante prises pour tourner une seule scène. Cette exigence fit sa force. Elle fut aussi sa faiblesse, car elle limita son œuvre à treize longs-métrages.

 

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