« Il est des tempêtes dont on se souvient après des années avec un sentiment de dignité sévère, comme d’un noble étranger avec qui l’on a croisé le fer; il en est qui vous laissent le souvenir d’infinies misères; il en est qui sont des goules et des vampires; il en est qui s’environnent de toute la splendeur des grandes catastrophes… d’autres sont féroces comme des chats sauvages aux griffes acharnées sur des agonies… Il en est de mystérieuses dont les nuances ont des allures énigmatiques. »
JOSEPH CONRAD, cité par Joseph de Smet, « Joseph Conrad », Mercure de France, 1er mai 1912, p. 71.