Weir Peter
Débuts
Ephémère étudiant de l’Université de Sidney, Peter Weir s’initie à la Vie en voyageant. Il quitte son Océanie natale et gagne l’Europe. C’est à Londres qu’il se forme aux métiers de l’Audiovisuel. Il retourne dans son pays en 1967. Il y travaille pour le compte de la chaîne ATN-7 et réalise ses deux premiers courts-métrages : Count Wim’s Last Exercises et The Life and Flight of Reverend Buckshotte. L’année 1971 lui fait goûter aux joies de la reconnaissance. Il obtient ainsi le grand prix de l’Australian Film Institute pour son moyen-métrage humoristique intitulé Homesdale. Cette œuvre de jeunesse, qu’il complète en tournant plusieurs documentaires pour le Commonwealth Film Unit, lui permet de signer son premier long-métrage en 1973 : Les voitures qui ont mangé Paris (The Cars That Ate Paris).
Particularités
Plus encore que ses compatriotes George Miller, Bruce Beresford ou Fred Schepisi, Peter Weir incarne le renouveau du Cinéma Australien. Ses réussites artistiques, de Pique-nique à Hanging Rock (Picnic at Hanging Rock) à L’année de tous les dangers (The Year of Living Dangerously) lui ont permis de conquérir Hollywood. Des films à l’image du Truman Show, satire visionnaire de la « télé-réalité » aux multiples niveaux de lecture, ont fait de lui l’un des cinéastes les plus populaires mais aussi, les plus profonds de sa génération. Son œuvre la plus saluée est sans aucun doute Le cercle des poètes disparus (Dead Poets Society), portrait poignant et universel de l’Adolescence.
Peter Weir a été nommé six fois aux Oscars. Il est officier de l’Ordre Français des Arts et des Lettres. On se souviendra également que Gallipoli, son quatrième long-métrage, donna à Mel Gibson l’un de ses premiers grands rôles.