Dubois Marius
MARIUS DUBOIS
146, Chemin du Bout-de-l’Ile Ste-Pétronille, Qc G0A 4C0
Tél. : (418) 828-9870 Courriel : mariusdubois@hotmail.com
ÉTUDES
1964 - 1968 Diplôme en sculpture
École des Beaux-Arts de Québec
« Le cheminement parcouru par Dubois est assez étrange puisque au cours de ses études, il fut principalement intéressé par les recherches contemporaines en art abstrait et géométrique. Ce fut son séjour à Londres qui déclencha une période surréaliste dont les traces subsistent toujours dans son oeuvre. » Jean des Gagniers, Université Laval, 1978.
968 - 1970 Maîtrise en peinture
Hornsey College of Arts, Londres (Angleterre)
« Au Hornsey, je m'étais adonné à la peinture réaliste mais les professeurs m’avaient dit qu’il était inutile de vouloir encore peindre de la sorte. Ils racontaient que dans vingt ans, tous les gens auraient un rayon laser leur permettant de reproduire à la perfection ce qu’ils voudraient!
Je me rappelle qu’à un certain moment David Hockney, qui était alors en vogue, était venu voir nos travaux à l’École. S’arrêtant devant mes toiles, il n’avait pu émettre de commentaires tant il était perplexe. Pourtant je ne peignais pas encore de grands sujets religieux : mon travail se rapprochait de surréalistes comme Magritte.
Le plus amusant c’est que l’année suivant cette visite de Hoekney, j’ai participé à un concours qui s’appelait Young Comtemporaries et s'adressait à tous les finissants des Écoles d’art de Londres. Ma toile représentait un rideau de scène comme on en voyait auparavant dans les théâtres et les salles de cinéma, avec des dégradés d'éclairage et une perspective en trompe-l'œil. J'ai mérité le premier prix de la catégorie peinture avec cette toile, ce qui démontrait que mon travail suscitait de l'intérêt. Je suis donc revenu au Québec avec la ferme intention de peindre comme il me plairait. » À L'AFFICHE, janvier 1992.
1970 - 1985 Études autodidactes en techniques anciennes de peinture
« Cette phase "surréaliste" habitue Marius Dubois à un traitement d'une extrême précision, volontiers miniaturiste et donc à un dessin d'une grande correction. Il exécute alors quelques paysages d'hiver où des personnages, dont certains sont nus, habitent un espace translucide, cristallin, dans un temps qui paraît suspendu. À la recherche de lumière et d'exactitude, Dubois se tourne vers les peintres du passé. »
BOURSES ET PRIX
1978 Ministère des Affaires culturelles du Québec, Boursier
1977 Fondation Elizabeth Greenshields de Montréal, Boursier
1977 Première Biennale de peinture du Québec au Centre Saidye-Bronfman à Montréal, 1er prix en peinture, pour La Chasse:
« Mais l'œuvre de Dubois a trop d’affinités avec le Nouvel Âge pour qu’on puisse exclure l'hypothèse d’un grand commencement. Aux Hospices de Beaune, on nous invite à prendre une loupe pour mieux admirer les détails du Jugement Dernier de Roger Van der Weyden. C’ètait l'époque où chaque poil d'une fourrure faisait l'objet d'un coup de pinceau particulier. Avec la même loupe on éprouve le même émerveillement devant les tableaux de Dubois. Ce besoin de la perfection dans le détail, ce sens de l'analogie qui amène à traiter l'élément comme s'il était déjà l’ensemble, supposent non seulement un intérêt passionné pour la nature et ses prolongements humains, mais encore une vision nouvelle du monde. Au début de notre ère, le monde a d'abord été comparé à une horloge pour être livré ensuite au hasard. à l'émiettement, à l'abstraction et à la manipulation des ingénieurs. Pour Marius Dubois, il est redevenu un objet de contemplation, un être si vivant et si autonome qu'on éprouve le besoin de s'imprégner de sa forme avant de songer à le transformer. Ce peintre est le représentant du mouvement écologique dans ce qu’il a de meilleur. » Jacques Dufresne, « La renaissance de la Renaissance », Le Devoir, 24 février 1979.