La tradition a pu définir le jugment comme un rapport entre deux concepts, mais Kant a montré l'importance de la conscience dans cet acte de décider ce qui est juste, véritable, bon, etc.
Enjeux
De la difficulté de juger des oeuvres d'art
«Si l'on examinait avec soin l'assemblage de qualités rares de l'esprit et de l'âme qu'il faut pour juger, sentir et apprécier les bons vers; le tact, la délicatesse des organes, de l'oreille et de l'intelligence, etc., on se convaincrait que, malgré les prétentions de toutes les classes de la société à juger les ouvrages d'agrément, les poètes ont dans le fait encore moins de vrais juges que les géomètres. Alors les poètes, comptant le public pour rien, et ne s'occupant que des connaisseurs, feraient à l'égard de leurs ouvrages ce que le fameux mathématicien Viète faisait à l'égard des siens dans un temps où l'étude des mathématiques était moins répandue qu'aujourd'hui. Il n'en tirait qu'un petit nombre d'exemplaires qu'il faisait distribuer à ceux qui pouvaient l'entendre et jouir de son livre ou s'en aider. Quant aux autres, il n'y pensait pas. Mais Viète était riche, et la plupart des poètes sont pauvres. Puis un géomètre a peut-être moins de vanité qu'un poète; ou, s'il en a autant, il doit la calculer mieux.»
Chamfort, Maximes et anecdotes, Nouvelle Office d’Édition, Paris, 1963.
Dernier chapitre, conclusion et références bibliographiques de La question du jugement
TABLE DES MATIÈRES
Chapitre IV: La philosophie du jugement de Jacques Poulain
Introduction
Section 1: Les conditions anthropobiologiques du jugement
Section 2:
TABLE DES MATIÈRES
Introduction
Chapitre I: La théorie kantienne des jugements analytiques et des jugements synthétiques
Section 1: La définition des jugements analytiques et des jugements synthétiques
Section 1.1: La définition des jugemen