Sauvé Jeanne Mathilde

26 / 04 / 1922-26 / 01 / 1993
"Jeanne Mathilde Benoit fait ses études au couvent Notre-Dame du Rosaire à Ottawa, puis à l'Université d'Ottawa. Participant activement aux affaires étudiantes et politiques, elle devient la présidente nationale de la Jeunesse étudiante catholique à l'âge de 20 ans. Elle épouse l'honorable Maurice Sauvé le 24 septembre 1948 à l'église St-Jean Baptiste, à Ottawa. Un peu plus tard la même année, ils déménagent en Europe, où Madame Sauvé obtiendra un diplôme en civilisation française de l'Université de Paris. Le couple a un enfant.

Madame Sauvé est membre fondateur de l'Institut de recherche en sciences politiques, et sa carrière distinguée comme journaliste à la Société Radio-Canada s'étalera sur une vingtaine d'années. Elle est élue députée libérale du comté d'Ahunstic (Montréal) en 1972 et est nommée par la suite ministre d'État aux Sciences et à la technologie. Elle est réélue en juillet 1974, où elle se voit confier le portefeuille de l'environnement. Puis en 1975, elle est nommée ministre des Communications responsable des pays francophones au ministère des Affaires extérieures.

Jeanne Sauvé est nommée gouverneur général du Canada le 28 janvier 1984 et assermentée le 14 mai de la même année, à Ottawa. Elle succédait au très honorable Edward Schreyer.

Durant son mandat comme Gouverneur général, Madame Sauvé effectue des visites d'État en Italie, au Vatican, en République populaire de Chine, en Thaïlande, où elle reçoit un doctorat honorifique en sciences politiques de l'Université de Chulalongkorn à Bangkok, et en France, où elle se voit décerner la Médaille de la Chancellerie des universités de Paris, La Sorbonne, Paris. Elle se rend également en Uruguay et au Brésil en visite d'État. En commémoration de sa visite au Brésil, la «Bourse commémorative du Gouverneur général Jeanne Sauvé» sera établie pour récompenser, chaque année, un étudiant diplômé brésilien en Études canadiennes.

Madame Sauvé reçoit également un certain nombre de visiteurs distingués tels que la reine et le duc d'Édimbourg, la reine mère Elizabeth, le prince Andrew, le duc et la duchesse d'York, le roi Carl Gustaf de Suède, la reine Beatrix des Pays-Bas, le roi Hussein de Jordanie, le pape Jean-Paul II, le secrétaire général des N.-U. Javier Perez de Cuéllar, le président américain Ronald Reagan, le président français François Mitterrand, le président chinois Il Xiannian, le président roumain Nicolae Ceaucescu ainsi que les présidents d'Israël, de la Tanzanie, de l'Italie, de la République démocratique du Congo, de la République du Cameroun, de l'Islande et des Philippines. Également, en 1988, Madame Sauvé a rencontré Mère Térésa de Calcutta à la Citadelle.

Elle reçoit également le prince Édouard, venu présenter les lettres patentes royales signées par Sa Majesté autorisant le rapatriement de l'autorité héraldique au Canada, ce qui permettra l'établissement de l'Autorité héraldique du Canada. En tant que chef de l'Autorité héraldique du Canada, le Gouverneur général détient la prérogative de la Souveraine et autorise la création de nouvelles distinctions héraldiques sous forme d'armoiries, de drapeaux, d'insignes et autres emblèmes.

Après avoir terminé son mandat comme Gouverneur général en 1990, Madame Sauvé et son conjoint prennent leur retraite et s'installent à Montréal, où elle s'emploie à faire valoir les intérêts de la Fondation Jeanne Sauvé. Trois ans plus tard, elle meurt à la suite d'une longue maladie, un an après la mort de son époux."

Extraits tirés de sa biographie (site du gouverneur général du Canada; reproduction pour utilisation non commerciale autorisée)

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