La littérature de la prévention* du suicide nous a habitués à nous fournir des signaux précurseurs par lesquels le suicidant annonce par des paroles ou par des gestes son projet ou son intention suicidaire. Cependant, ces signaux s'ils existent, sont rarement détectés par les personnes proches de la personne suicidaire. Après coup, on entend dire des gens: «il a dit ceci ou elle a fait cela, mais je n'ai pas vu le lien avec son suicide». Des experts affirment qu'une des stratégies de la personne résolue à accomplir son acte suicidaire cache son jeu afin qu'elle ne soit pas empêchée d'aller jusqu'au bout de sa volonté.
Signaux d’alarme
Lors d’une autopsie psychologique (AMA 1986), des chercheurs ont questionné les proches de médecins décédés sur les circonstances de leur mort. Ces investigations et d’autres recherches analogues permettent de formuler une série de signaux d’alarme et de facteurs de risque:
- humeur dépressive;
- maladies psychiques chroniques et/ou aiguës (notamment dépressions, épuisement et maladies de dépendance);
- problèmes financiers;
- perte de proches et de collègues de travail;
- solitude et isolement (crises relationnelles, séparation/divorce, décès de proches);
- frustration relative à la situation professionnelle;
- perte du sentiment de responsabilité face aux collègues et
- procédures légales, notamment en matière de déontologie.
Les intentions de suicide exprimées doivent toujours être considérées comme des signaux d’alarme et nécessitent en règle générale une intervention immédiate.
Source: Réseau de soutien pour médecin (ReMed)
http://www.fmh.ch/fr/rem/remed/problemes/suicidalite.html
Messages verbaux directs
Je veux en finir.
Je voudrais mourir.
Je serais mieux mort ou morte pour tout le monde.
Je vais débarrasser la place.
La vie ne vaut pas la peine.
Messages verbaux indirects
Je pars en voyage (sans préciser la destination).
J'ai enfin trouvé la solution à tous mes problèmes.
Bientôt, vous allez avoir la paix.
Indices comportementaux
Absences répétées aux cours.
Baisse des résultats scolaires.
Consommation inhabituelle de drogues ou d'alcool.
Bonne humeur soudaine après une période dépressive.
Mise en ordre des affaires personnelles : faire son testament, lettres.
Intérêt soudain pour les armes à feu ou les médicaments.
Indices émotionnels
Tristesse, pleurs et découragement.
Agressivité, irritabilité et anxiété.
Apathie.
Indices cognitifs
Difficultés de concentration.
Pertes de mémoire.
Indécision.
Démotivation.
Confusion dans le langage.
Source: Marie-Hélène Simard, psychologue.
Centre d'aide aux étudiants, Université Laval, Québec, Canada
http://www.aide.ulaval.ca/sgc/pid/1691
Rédigé par : Marie-Hélène Simard, psychologue
Données recueillies par E.V
Lors d’une autopsie psychologique (AMA 1986), des chercheurs ont questionné les proches de médecins décédés sur les circonstances de leur mort. Ces investigations et d’autres recherches analogues permettent de formuler une série de signaux d’alarme et de facteurs de risque:
- humeur dépressive;
- maladies psychiques chroniques et/ou aiguës (notamment dépressions, épuisement et maladies de dépendance);
- problèmes financiers;
- perte de proches et de collègues de travail;
- solitude et isolement (crises relationnelles, séparation/divorce, décès de proches);
- frustration relative à la situation professionnelle;
- perte du sentiment de responsabilité face aux collègues et
- procédures légales, notamment en matière de déontologie.
Les intentions de suicide exprimées doivent toujours être considérées comme des signaux d’alarme et nécessitent en règle générale une intervention immédiate.
Source: Réseau de soutien pour médecin (ReMed)
http://www.fmh.ch/fr/rem/remed/problemes/suicidalite.html
Messages verbaux directs
Je veux en finir.
Je voudrais mourir.
Je serais mieux mort ou morte pour tout le monde.
Je vais débarrasser la place.
La vie ne vaut pas la peine.
Messages verbaux indirects
Je pars en voyage (sans préciser la destination).
J'ai enfin trouvé la solution à tous mes problèmes.
Bientôt, vous allez avoir la paix.
Indices comportementaux
Absences répétées aux cours.
Baisse des résultats scolaires.
Consommation inhabituelle de drogues ou d'alcool.
Bonne humeur soudaine après une période dépressive.
Mise en ordre des affaires personnelles : faire son testament, lettres.
Intérêt soudain pour les armes à feu ou les médicaments.
Indices émotionnels
Tristesse, pleurs et découragement.
Agressivité, irritabilité et anxiété.
Apathie.
Indices cognitifs
Difficultés de concentration.
Pertes de mémoire.
Indécision.
Démotivation.
Confusion dans le langage.
Source: Marie-Hélène Simard, psychologue.
Centre d'aide aux étudiants, Université Laval, Québec, Canada
http://www.aide.ulaval.ca/sgc/pid/1691
Rédigé par : Marie-Hélène Simard, psychologue
Données recueillies par E.V