http://www.healyprozac.com/GhostlyData/JPCNDHealy.pdf
premières études cliniques ayant soulevé des préoccupations au sujet des ISRS et des tendances suicidaires ont produit des données probantes établissant un lien lié à la dose entre les ISRS et deux symptômes, l’agitation et les tendances suicidaires, suivant l’administration du médicament, la cessation, puis la reprise du traitement. Des méta-analyses des ECR réalisées à l’époque ont indiqué que les ISRS pourraient réduire les idées suicidaires chez certains patients. Ces mêmes ECR ont néanmoins révélé des actes suicidaires en surnombre dans le groupe de traitement actif, par rapport au placebo. À cet égard, le coefficient de probabilité s’est établi à 2,4 (intervalle de confiance à 95 %, 1,6–3,7). Des études épidémiologiques ont aussi révélé des actes suicidaires en surnombre. Compte tenu des données examinées, il est difficile de soutenir l’hypothèse nulle
voulant que les ISRS n’entraînent pas de problèmes chez certaines personnes. La réalisation de nouvelles études ou la diffusion d’autres données sont indiquées pour établir l’importance du risque et les caractéristiques des patients susceptibles d’être les plus vulnérables.
Voir également:
Peter R. Breggin, «Suicidality, violence and mania caused by selective serotonin reuptake inhibitors (SSRIs): A review and analysis » dans International Journal of Risk & Safety in Medicine 16 (2003/2004) 31–49 31
IOS Press
http://justiceseekers.com/files/NLPP00000/072.pdf