Lettre d'information Pro-Natura

Pro-Natura
Le film intitulé Les Gens du Delta sur le projet Akassa de Pro-Natura dans le Delta du Niger au Nigeria, parrainé financièrement par BP & Statoil et présenté dans cette lettre d'information, a obtenu le prix d'excellence en matière de créativité au dernier Festival International Américain du film et de la vidéo.
Les Akassas, dans le delta du Niger, sont les bénéficiaires d'une initiative de développement communautaire qui a été financée par un programme commun de BP et Statoil. Ce programme, qui a commencé début 1997, est coordonné par Pro-Natura International, avec Philip Hall, environnementaliste et représentant de Pro-Natura International au Nigeria et William Knight, spécialiste de projets participatifs et animateur du projet. Nous remercions Irène Gerlach, conseillère en relation avec les communautés locales, pour son soutien indéfectible au projet. Ce projet est réalisé par les Akassas eux-mêmes, qui s'habituent peu à peu au fait qu'ils en deviennent progressivement les propriétaires et les directeurs.

Ce programme aidera la communauté rurale Akassa de 1997 à 2000/03. Le but est de permettre à ces populations de résoudre leurs problèmes de développement par la confiance en soi et une gestion efficace.


CE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE SE RÉALISE DANS LE CONTEXTE TRÈS DIFFICILE DU DELTA DU NIGER

Le Delta du Niger a une position unique au Nigeria à cause de ses caractéristiques géographiques et de l'industrie pétrolière dont il est le centre. Cependant, aucun plan spécial de développement, régional ou national, n'a jamais été mis en place pour améliorer le contexte et les difficultés particulières de cette région. Aujourd'hui, le sous-développement du delta du Niger occupe la scène nationale et internationale: détournement de la richesse pétrolière, destruction de l'environnement, misère, désordres civils et violence caractérisent cette région.

Bayelsa est un nouvel État du Nigeria, qui produit environ 40% du pétrole nigérian mais qui est complètement sous-développé.

Bayelsa est l'État le plus au sud au centre du delta du Niger. Les différentes populations sont séparées par de vastes rivières et des criques et par des dialectes différents. Ce sont principalement des pêcheurs qui ont sombré dans la colère parce qu'ils se sentent marginalisés et opprimés par le gouvernement, l'industrie pétrolière et leurs voisins, en même temps que spoliés car ils ne reçoivent pas une part équitable des bénéfices pétroliers.

Bayelsa (comme tout le delta du Niger) connaît des révoltes récurrentes, de plus en plus fréquentes. L'an dernier, lorsque la fièvre politique s'est aggravée au Nigeria, le Delta a été au bord de l'explosion: déversements accidentels de pétrole, massacres, enlèvements, criminalité, sabotages des installations pétrolières, hélicoptères et navires ont rendu très difficile l'activité pétrolière.

Les Akassas forment un clan de quelques 30 000 personnes, réparties en 18 villages et plusieurs ports de pêche.

Leur territoire est composé de 450 km2 d'îles côtières et de marécages à palétuviers, dans le district de Brass, à l'ouest de l'État de Bayelsa.

Le clan des Akassa n'est pas plus heureux que les autres populations du Delta et cependant, comparé à la plupart de ses voisins, il est resté un havre de paix, jusqu'à présent. Peut-être est-ce dû au fait qu'il n'y a pas de puits de pétrole dans cette zone et donc pas de tentation d'extorquer par la violence de l'argent aux compagnies pétrolières. Peut-être est-ce parce que les 2 plates-formes de Texaco sont trop loin pour être facilement accessibles, bien que parfois la colère gronde à Sagana et Fishtown (deux villes Akassa qui retirent quelques bénéfices de Texaco), quand il y a un déversement de pétrole ou quand l'aide promise n'arrive pas (distributions de viande ou de gin). Peut-être est-ce parce que les Akassa ont pour chef suprême un homme bon et attentif. Peut-être est-ce parce qu'ils sont honnêtes et religieux. Peut-être est-ce pour toutes ces raisons et peut-être aussi parce que le programme de développement communautaire leur offre quelque espoir et les aide à retrouver confiance en eux-mêmes.


L'ACTION DE PRO-NATURA EST BASÉE SUR LA PARTICIPATION ACTIVE DE LA POPULATION AKASSA À TOUS LES NIVEAUX

Pour répondre aux problèmes, les animateurs ont conçu un projet qui a toujours suivi une approche flexible et pragmatique des problèmes et non un plan directeur. Un plan directeur est un schéma assez rigide, avec des objectifs et des moyens déterminés à l'avance et dont la réalisation se déroule d'une manière très structurée.

Une approche flexible et pragmatique des problèmes permet au contraire de tenir compte de la réalité: bien que les objectifs généraux soient définis à l'avance, les données, la tactique et même les objectifs immédiats ne sont pas fixés dans le bronze et peuvent évoluer au fur et à mesure de la réalisation et des leçons de l'expérience quotidienne. Cette approche pragmatique est particulièrement adaptée aux projets dont l'efficacité et la durabilité dépendent étroitement de la participation et de l'assentiment des intéressés.

L'accent a été mis sur le développement participatif ou, pour définir plus précisément le terme, sur «la participation interactive» et la nécessité d'une continuelle participation tout au long du déroulement du cycle du projet qui est une action communautaire. La participation interactive implique une méthodologie interdisciplinaire qui cherche constamment à explorer et à réunir les différentes perspectives et qui utilise l'apprentissage en train de se structurer dans le déroulement de l'action. Les groupes nés de l'action commune prennent progressivement le contrôle des décisions, ce qui fait que le maintien des structures et des pratiques devient ainsi pour les gens un enjeu personnel. Les participants sont attirés de toutes les couches de la société, y compris des pauvres entre les pauvres, cette approche cherchant à éviter qu'un groupe particulier ne capte les bénéfices.

Il est apparu qu'une première phase d'immersion dans le milieu était fondamentale pour définir les orientations en perspective avec les besoins tels qu'ils étaient perçus de l'intérieur par la communauté (première intéressée) plutôt que de commencer par la vision des concepteurs du projet. Dans un premier temps, une équipe mixte et pluridisciplinaire comprenant un petit groupe d'Ijaw (habitants de l'État de Bayelsa), un Libérien et un expatrié blanc s'est donc installée dans la communauté Akassa début 1997 afin de mettre tout le monde d'accord sur un agenda pour la seconde phase, le projet lui-même.

Les objectifs du projet ont été définis avec la communauté:
  • Réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie en générant des revenus;
  • Développer les ressources humaines en créant un service de santé et d'éducation et un réseau d'apprentissage;
  • Organiser l'utilisation des ressources naturelles de manière durable pour éviter leur dégradation;
  • Mettre en place les infrastructures nécessaires au développement socio-économique.

Pour définir ces objectifs, les animateurs du projet et les populations d'Akassa (fragmentées en petits groupe d'intérêts) ont procédé ensemble à une évaluation des ressources, possibilités et problèmes. Ils ont ensuite analysé les causes des problèmes et exploré les solutions possibles.
Cet exercice a eu pour résultat que, depuis la base, les petits groupes d'intérêts ont développé un grand nombre de projets à petite échelle, qui, mis bout à bout, sont devenus des plans de villages, puis des plans de zones et finalement un plan global pour toute la communauté ou Plan de Développement Communautaire Akassa. Les villageois ont ainsi acquis de l'expérience et gagné de la confiance en eux-mêmes, tandis que les micro-institutions qui avait été formées pour établir le plan devenaient progressivement capables de réaliser les projets choisis.

La réalisation du projet a commencé en janvier 1998.

Au niveau villageois, régional et clanique, le programme est devenu une affaire beaucoup plus complexe, cherchant à embrasser et à résoudre une multitude de problèmes intégrés. Il est divisé en quatre parties.


La création d'une épargne et la mise en place de micro crédits

La création d'une épargne et d'un crédit communautaires est un élément fondamental du programme.

Les Ogbos (organisations traditionnelles) génèrent eux-mêmes l'épargne communautaire. Mais tous les Ogbos n'y participent pas encore, ou ne souhaitent pas s'y associer. L'attente d'une aide gratuite extérieure n'a pas encore totalement disparu chez les Akassas. Cependant la majorité des Ogbos Akassas ( groupes de femmes, de pécheurs, de ramasseurs d'escargots, par exemple) ont commencé leur vie dans le programme de développement communautaire en adhérant aux plans d'épargne et de crédits. Ces plans ont été élaborés pour récolter le capital initial nécessaire au financement des petits projets par lesquels les populations espèrent briser le cycle de la misère dont elles se sentent prisonnières.
Une des composantes essentielles pour résorber la pauvreté passe par le développement bien organisé d'une épargne communautaire, qui pourra attirer en contrepartie des financements extérieurs comme ceux du Programme des Nations Unies pour le Développement (qui a déjà promis un prêt de 2 millions de Nairas) ou d'autres agences ou donneurs.

À l'heure actuelle, quelques vingtaines d'organisations traditionnelles tiennent à jour une petite comptabilité et épargnent régulièrement (souvent des Ogbos de femmes). Ces petits comités sont conseillés pour les bases de la comptabilité par l'équipe d'animation, tandis que les plus avancés font déjà des prêts aux autres villageois pour financer leurs propres projets, et récupèrent les prêts. Un ancien cadre bancaire nigérian retraité est revenu à Akassa piloter les néophytes. Le contrôle du déroulement des opérations est fait par un Ijaw, assistant à l'université de science et technologie de l'État voisin de Rivers State. Pour que ce processus d'épargne et de crédit marche bien, les gens doivent apprendre non seulement à acquérir de nouvelles habitudes (épargner régulièrement, prêter et rembourser) mais aussi à construire des liens de confiance entre eux. En raison du contexte économique, ces liens n'existent pas habituellement, même au niveau local, dans le Nigeria moderne où la corruption est reconnue comme étant une plaie endémique à tous les niveaux de la société. Mais parce que les Ogbos émergent peu à peu comme des institutions sérieuses et durables, la démonstration se fait qu'ils peuvent favoriser la promotion de nouvelles personnalités plus responsables et plus soucieuses du bien public. En même temps, de telles personnalités commencent aussi à émerger à l'intérieur d'autres institutions qui sont impliquées dans le programme de développement communautaire Akassa, ou en contact avec lui, et par exemple parmi certains membres des conseils claniques traditionnels.


La santé et l'éducation

La santé est un enjeu majeur: la malaria est endémique, les oreillons tuent, l'eau potable manque etc. Aussi, un des objectif principaux du programme est-il la création de soins médicaux élémentaires dispensés par des villageois eux-mêmes formés à cet effet.

À l'heure actuelle, quelques 20 centres de santé ont été, ou sont en train de se créer, à partir des possibilités locales, par les villageois eux-mêmes, dans des camps de pêcheurs ou des lieux abandonnés qui jusqu'à présent étaient hors d'atteinte de toute action sanitaire. Chacun de ces centres a été recouvert d'un toit correct et a reçu des réservoirs en plastique pour recueillir l'eau de pluie. En même temps, tandis que le matériel, les médicaments et l'équipement sont procurés, des aides médicaux sont formés dans les villages par un médecin ainsi que des comités sanitaires communautaires pour la gestion d'une réserve de médicaments.

De même, au niveau supérieur, se mettent en place 3 centres régionaux de santé. Les deux premiers centres ont été établis dans des bâtiments du temps de la colonisation tombés en ruines, convertis en cliniques de soins par les villageois eux-mêmes avec l'aide financière du Programme. Le troisième bâtiment est un ancien centre de santé gouvernemental abandonné et dégradé et qui est remis en état de la même manière que les deux autres. Le gouvernement a apporté aussi son aide. Lorsque les bases d'un système de santé seront mises en place, l'accent sera reporté sur l'éducation, où tout est à faire. Là encore les acteurs principaux (des enseignants à la retraite ou en exercice) seront issus de la communauté.


Protection de l'environnement et utilisation des ressources naturelles

Les Akassas ont identifié la protection de l'environnement comme un domaine vital pour eux. Mais c'est aussi un champ de conflits où de gros intérêts sont à l'oeuvre pour maintenir le statu quo. Comme la participation est un élément clé dans ce domaine, la gestion durable des ressources naturelles a été pour l'essentiel jusqu'à présent basée sur à la recherche.

Une étude sur les forêts (conduite par un spécialiste venu dans le cadre du service volontaire anglais et par un Ijaw diplômé) met en place un plan général de gestion des forêts. Les consultants sont assistés par une équipe communautaire appointée par le Programme. Une action de sensibilisation à la destruction de l'environnement a été entreprise sous forme de réunions où les Akassas sont informés de l'état de leurs forêts et où il est discuté des moyens à mettre en oeuvre pour arrêter leur destruction. Quelques communautés ont déjà donné leur accord pour former un comité des ressources naturelles pour réaliser le plan d'action quand il sera établi. Les autres communautés ont été engagées à faire de même.

Un élevage expérimental d'escargots, réalisé par un groupe de jeunes, a déjà donné d'excellents résultats et devrait être repris par la communauté comme une entreprise de type commercial.

Les expériences d'agroforesterie n'ont pas encore été concluantes. L'Institut international d'agriculture tropicale nous a conseillé d'enrichir les sols fortement sablonneux qui, dans l'état actuel, sont impropres à l'agriculture. Des parcelles témoins ont été enrichies de boues des marécages (chikoko) et la récolte de légumineuses y a été impressionnante. Les villageois sont très intéressés par l'essai qu'ils ont fait de sept variétés de riz résistant à la salinité des sols et qui pourraient leur donner deux récoltes par an.

Une étude sur la pêche est faite par un diplômé Ijaw, assisté par des pêcheurs et des femmes. Un recensement des espèces de poissons est en cours dans les eaux douces des marais de l'arrière. Des filets à mailles larges ont été distribués pour éviter la prise d'alevins qui contribue à la raréfaction des espèces.

Pour l'élevage, rien n'a été encore entrepris faute de temps. Cette année auront lieu divers essais d'élevage de poulets, lapins, vaches.

Les tortues de mer et leur conservation: quelques spécimen de tortues rares en voie de disparition viennent encore nicher sur les plages d'Akassa et les animateurs ont essayé, avec peu de succès pour l'instant, de persuader les pêcheurs et leurs enfants de les protéger et de ne plus détruire leurs nids ni prendre leurs oeufs. Aussi un Ijaw, chercheur en ressources marines, a-t-il reçu une formation spéciale, à Chypre, pour la conservation des tortues grâce à la Fondation anglo-nigériane Léventis, afin de pouvoir former maintenant d'autres formateurs locaux engagés dans la conservation des tortues.


Les micro projets

Au départ, les villageois d'Akassa avaient une longue liste d'infrastructures lourdes et de services qui leur semblaient être les priorités les plus urgentes. Au fur et à mesure de l'établissement du plan communautaire de développement, ces projets sont devenus de moins en moins importants pour eux, surtout en comparaison des petits projets qui pouvaient améliorer leurs revenus, leur santé, leur éducation et la gestion de leurs ressources naturelles sur une base durable.

C'est ainsi que, tandis que la quatrième partie du programme mettait l'accent sur les infrastructures, celles-ci ont cessé d'apparaître comme des priorités et aucun financement n'a été retenu, l'idée étant que des études de faisabilité et d'impact devront être menées avant d'entreprendre quoi que ce soit. Aussi les seuls financements importants sont-ils pour le moment consacrés à la santé, l'éducation et la formation.

En même temps, beaucoup de projets à petite échelle et relativement peu coûteux ont été réalisés, contribuant à mettre en route un processus de confiance en soi qui n'existait pas. Ces micro projets, qui vont du creusement d'un canal à l'amélioration d'un marché ou d'une école, et ce processus de confiance en soi sont un aspect essentiel du programme général de développement. À partir de là, se constituent peu à peu un réseau institutionnel et une capacité de gestion qui suivent la progression du programme en même temps qu'ils le réalisent.


Un puissant outil de communication

Angala Magazine est produit localement par un collaborateur Nigérian, Ronnie Siakor, il utilise la bande dessinée avec des dialogues simples pour aider les gens d'Akassa à comprendre l'esprit du programme de développement communautaire et comment tout le monde doit prendre part au processus.


LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE AKASSA S'ÉTEND

La formation à travers le développement participatif est maintenant bien intégrée dans le projet, qui a commencé à prendre corps en donnant un travail formateur à une équipe de volontaires, sélectionnés par les villageois eux-mêmes.

Récemment, ce type de formation a été donné à des gens extérieurs au projet, fonctionnaires du gouvernement de Bayelsa en contact avec le projet. Le but est de préparer la voie pour la création d'une équipe multidisciplinaire et mixte qui pourra donner des avis techniques corrects et animer les actions dans les autres communautés de la région de Brass qui demandent cette assistance.

Cette équipe encore embryonnaire a besoin d'une formation plus poussée et aussi de la reconnaissance officielle du gouvernement de Brass avant de pouvoir commencer sur d'autres zones un programme de développement à plus grande échelle. Mais elle existe, elle travaille déjà, et la même pourrait être constituée ailleurs. Cependant, avant que le modèle Akassa puisse être étendu, des changements, qui ne peuvent venir que du haut, doivent être introduits dans les procédures du gouvernement local où règne une lourde bureaucratie.

Mais le modèle Akassa marche, et les bénéficiaires le voient comme le modèle de développement le plus positif qu'ils aient jamais expérimenté, tandis que les visiteurs des autres communautés demandent quand leur population pourra en bénéficier.

La propagation du programme Akassa peut se faire par L'Université vivante.

Le terme d'Université vivante a été inventé au Vietnam pour décrire l'extension d'un programme de santé financé par BP-Statoil et animé par l'ONG anglaise, Save the Children: ce programme est devenu le modèle national de développement communautaire au Vietnam. Le programme Akassa s'en est inspiré.

L'université vivante d'Akassa à Brass n'est pas une université au sens propre: c'est une manière de promouvoir un développement institutionnel et des aptitudes dans une communauté tout en formant à la théorie et à la pratique du développement participatif des individus ou des groupes extérieurs au projet. Les populations d'Akassa veulent développer elles-mêmes maintenant ce processus avec notre aide.

L'université vivante est un moyen de créer un réseau d'action et de conjuguer les énergies. L'idée est de mettre à la disposition d'un large éventail de population une formation théorique et pratique de grande qualité, afin de permettre la reproduction et l'adaptation du programme à d'autres zones du pays et, à terme, afin que ce modèle de développement communautaire soit accepté au niveau national.

Pour les Akassas eux-mêmes, il est envisagé d'ouvrir un lieu de rencontres qui serait un centre d'éducation et de formation professionnelle en même temps qu'un marché où pourrait aussi s'échanger les expériences. Le bâtiment prévu est celui où se trouve déjà, à Bakiri, un des trois centres de santé régionaux qui font partie du programme de santé encore embryonnaire que nous développons avec le gouvernement local de Brass.

Pour les étrangers au programme Akassa, un réseau commence à se mettre en place qui fait se rencontrer des représentants du gouvernement central et local, des ONG, des représentants de l'industrie et des communautés locales, pour des échanges et une formation plus ou moins formelle dans une grande variété de disciplines.

Le modèle de développement suivi à Akassa comme le modèle qui a évolué pour s'étendre, relativement vite, dans le delta du Niger fonctionnent et offrent la possibilité de faire renaître un peu d'espoir chez les populations de plus en plus en colère et de plus en plus désespérées de cette région pétrolière en proie à une violence et à un désordre croissants.

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Citations

Jacques Parent

...Penser globalement

Ministère de l'Environnement et de la Faune

Renseignements sur le ministère, les parcs du Québec, l'environnement, les territoires à statut particulier, les régions, la faune, la pêche spor

ÉcoRoute de l'information

Site de l'Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN). Liens commentés et classés pas thèmes.

Comité de santé environnementale du Québec (CSE)

Comité de santé environnementale du Québec (CSE) Bulletin d'information, liens vers d'autres sites, publications. Le site n'était plus accessible




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