Cet article brosse un tableau général du développement de l'étude de la mort et du mourir aux États-Unis et en Grande- Bretagne. Quelques hypothèses permettent d'expliquer pourquoi le développement de la thanatologie n'a pas suivi le même cours dans ces deux pays.
Une discipline
«Aux États-Unis, la thanatologie constitue, [...], une discipline institutionnalisée au sein des campus universitaires et des centres de recherche finançés par des fondations privées et des agences gouvernementales. Résolument multidisciplinaire, l'étude de la mort mobilise un grand nombre de chercheurs issus des sciences médicales et biologiques, mais aussi des sciences humaines et sociales. [...] Plusieurs revues académiques notamment Death Studies, Omega:The Journal of Death and Dying, ou encore, Advances in thanatology, pour ne nommer que les principales, se consacrent d'ailleurs exclusivement à cette thématique.
La situation est quelque peu différente en Grande-Bretagne où l'étude de la mort ne constitue pas une discipline en soi. Si des historiens, des anthropologues et des psychiatres se sont penchés sur la problématique de la mort, la sociologie britannique lui a jusqu'à présent accordé peu d'espace, à l'exception majeure de la sociologie médicale, qui bénéficie de facilités de financement, notamment grâce aux Fonds de recherche sur le sida.»
L'enseignement
«Aux États-Unis, la demande de cours portant sur la mort et la gestion du mourir est en forte progression au sein des universités. Elle émane surtout d'étudiants qui ont, ou auront, du fait de leur profession ou d'une implication comme bénévole, à intervenir auprès de patients mourants ou de personnes endeuillées. L'étude de la mort intéresse également des individus qui cherchent à apprivoiser la mort afin d'être plus en mesure de faire face à leur propre mortalité ou à celle de leurs proches. Toutefois, si les cours traitant de la mort sont nombreux et se multiplient, les programmes ou les concentrations en études de la mort sont encore assez rares. [...]
En Grande-Bretagne, les cours portant sur l'étude de la mort sont rares. À l'exception de quelques cours en sociologie des religions et de la concentration en sociologie de la mort offerte à York, la majeure partie de l'enseignement s'inscrit dans des programmes de sociologie médicale.»
La recherche
«En Amérique du Nord, comme en Grande-Bretagne, un grand pan de la recherche a porté sur l'organisation de la prise en charge des mourants et, particulièrement, l'institutionnalisation de la mort. En effet, [,,,], la mort est un événement qui se déroule le plus souvent à l'hôpital...»
«Aux États-Unis, la thanatologie constitue, [...], une discipline institutionnalisée au sein des campus universitaires et des centres de recherche finançés par des fondations privées et des agences gouvernementales. Résolument multidisciplinaire, l'étude de la mort mobilise un grand nombre de chercheurs issus des sciences médicales et biologiques, mais aussi des sciences humaines et sociales. [...] Plusieurs revues académiques notamment Death Studies, Omega:The Journal of Death and Dying, ou encore, Advances in thanatology, pour ne nommer que les principales, se consacrent d'ailleurs exclusivement à cette thématique.
La situation est quelque peu différente en Grande-Bretagne où l'étude de la mort ne constitue pas une discipline en soi. Si des historiens, des anthropologues et des psychiatres se sont penchés sur la problématique de la mort, la sociologie britannique lui a jusqu'à présent accordé peu d'espace, à l'exception majeure de la sociologie médicale, qui bénéficie de facilités de financement, notamment grâce aux Fonds de recherche sur le sida.»
L'enseignement
«Aux États-Unis, la demande de cours portant sur la mort et la gestion du mourir est en forte progression au sein des universités. Elle émane surtout d'étudiants qui ont, ou auront, du fait de leur profession ou d'une implication comme bénévole, à intervenir auprès de patients mourants ou de personnes endeuillées. L'étude de la mort intéresse également des individus qui cherchent à apprivoiser la mort afin d'être plus en mesure de faire face à leur propre mortalité ou à celle de leurs proches. Toutefois, si les cours traitant de la mort sont nombreux et se multiplient, les programmes ou les concentrations en études de la mort sont encore assez rares. [...]
En Grande-Bretagne, les cours portant sur l'étude de la mort sont rares. À l'exception de quelques cours en sociologie des religions et de la concentration en sociologie de la mort offerte à York, la majeure partie de l'enseignement s'inscrit dans des programmes de sociologie médicale.»
La recherche
«En Amérique du Nord, comme en Grande-Bretagne, un grand pan de la recherche a porté sur l'organisation de la prise en charge des mourants et, particulièrement, l'institutionnalisation de la mort. En effet, [,,,], la mort est un événement qui se déroule le plus souvent à l'hôpital...»