Venise
"Venise épouse de l’Adriatique et dominatrice des mers qui donnait des empereurs à Constantinople et des rois à la Crète, de qui les monarques tenaient à être les citoyens. Venise, République au milieu de l’Europe féodale qui servait de bouclier à la chrétienté, Venise planteuse de lions, Venise dont les doges étaient des savants et les marchands des chevaliers, Venise qui terrassait l’Orient." (Chateaubriand)
"N'est-ce pas, en effet, ici un lieu étrange par sa singulière beauté? Son nom seul provoque l'esprit à des idées de volupté et de mélancolie. Dites : 'Venise', et vous croirez entendre comme du verre qui se brise sous le silence de la lune.... 'Venise', et c'est comme une étoffe de soie qui se déchire dans un rayon de soleil... 'Venise', et toutes les couleurs se confondent en une changeante transparence... N'est-ce pas un lieu de sortilège, de magie et d'illusion ? (Henri de Régnier, "Esquisses vénitiennes", La Revue de Paris, année 12, tome 4, 1er août 1905, p. 449)
"N'est-ce pas, en effet, ici un lieu étrange par sa singulière beauté? Son nom seul provoque l'esprit à des idées de volupté et de mélancolie. Dites : 'Venise', et vous croirez entendre comme du verre qui se brise sous le silence de la lune.... 'Venise', et c'est comme une étoffe de soie qui se déchire dans un rayon de soleil... 'Venise', et toutes les couleurs se confondent en une changeante transparence... N'est-ce pas un lieu de sortilège, de magie et d'illusion ? (Henri de Régnier, "Esquisses vénitiennes", La Revue de Paris, année 12, tome 4, 1er août 1905, p. 449)