Classique

«[...] le sens que la Renaissance nous a transmis et qu'elle avait emprunté au latin classicus : ce qui faisait le caractère classique d'un auteur était sa valeur exemplaire et pédagogique, le fait qu'il était considéré digne de former les esprits et, donc, d'être étudié dans les classes; on l'a dit plus spécialement des auteurs de l'antiquité gréco-latine, et plus spécialement encore de ceux du dix-septième siècle français.»
Jean Larose, «Enseigner les classiques, ou la jeunesse du sens»

«On appelle livres classiques, les livres qui font la gloire de chaque nation en particulier, et qui composent ensemble la bibliothèque du genre humain. Ils ne sont pas très nombreux.» (Rivarol)

Essentiel

«Un classique survit à toutes les bêtises. Ça survit à la déconstruction, au post-structuralisme, au féminisme, au postmodernisme, et comme les grands chiens, ça va se secouer, s’ébrouer ; puis ça aura son petit sourire démoniaque, en disant : "Ces choses-là sont mortes. Moi je vis." Il y a donc une puissance de survie.» (George Steiner, cité dans le dossier "Pour ne pas vivre et penser comme des porcs" publié dans L'Opinion indépendante, no 2590, 21 novembre 2003)

Enjeux

«Le glissement ou la banalisation du mot classique s'est beaucoup accéléré ces dernières années. [...] Ainsi classique, utilisé pour qualifier la valeur exemplaire de phénomènes de plus en plus récents, en arrive vulgairement à signifier presque le contraire de ce qu'il a représenté pour la tradition dont nous tenons ce mot.»
Jean Larose, «Enseigner les classiques, ou la jeunesse du sens»

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