Galaxies
le poème spacieux dans son mouvement laudateur;
gravité des étoiles écartées du destin du sang,
mal-aimées recluses aux étages lactés,
tardives floraisons de vos morts millénaires
et vos mains d'amantes écaillées sur nos neiges.
Nébuleuses tournant la spirale de leur sceptre
plus lentement que la quenouille à sa laine vague;
solitude du règne par le voeu du feu
et nulle galaxie n'aborde son attrait embrasé,
plus magnifiée la pinède accostée des couleurs de l'oiseau!
Vastitude invisible à force de fuites rayonnantes,
une seule mort animale fissure plus la nuit
que vos plaies de métal et vos deuils de soleils.