Le comte Philippe-Auguste-Mathias de Villiers de l'Isle-Adam, poète français, né à Saint-Brieuc, le 7 novembre 1840, descend d'une des plus hautes maisons de France et d'Europe.
Il débuta presque enfant dans les lettres par un volume de vers é
ARIETTES OUBLIEES
I
Le vent dans la plaine
Suspend son haleine.
(Favart)
C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites v
Raoul Ponchon, poète français, est né en 1849, à La Roche-sur-Yon, comme il nous l'apprend lui-même.
Caen a ses tripes; Cologne
Son eau Farina; Bologne
Sa mortadelle, et Lyon
Peut vanter à juste titre
Ce fier éperon au litre
Son saucisson
Le couchant dardait ses rayons suprêmes
Et le vent berçait les nénuphars blêmes ;
Les grands nénuphars, entre les roseaux,
Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Moi, j’errais tout seul, promenant ma plaie
Au long de l’étang, pa
« N'est-ce pas ? en dépit des sots et des méchants
Qui ne manqueront pas d'envier notre joie,
Nous serons fiers parfois et toujours indulgents.
N'est-ce pas ? nous irons, gais et lents, dans la voie
Modeste que nous montre en souriant l'Espoir,
P
Il est grave : il est maire et père de famille.
Son faux col engloutit son oreille. Ses yeux
Dans un rêve sans fin flottent, insoucieux,
Et le printemps en fleurs sur ses pantoufles brille.
Que lui fait l’astre d’or, que lui fait la ch
Vers les prés le vent cherche noise
Aux girouettes, détail fin
Du château de quelque échevin,
Rouge de brique et bleu d'ardoise,
Vers les prés clairs, les prés sans fin...
Comme les arbres des féeries,
Des frênes, vagues frondaiso
L'auteur de Sagesse rend hommage au « mendiat ingrat ».
« Barbey d'Aurevilly, formidable imbécile ! » chanterait quelque part, à ce qu'on me raconte, un vers inédit de Victor Hugo, qui est bien joli mais que Barbey d'Aurevilly lui-même appréciait ainsi :Formidable, oui ! mais imbécile, je vous le
« Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !
La voix vous fut connue (et chère ?)
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pour
Vous n'avez pas eu toute patience,
Cela se comprend par malheur, de reste.
Vous êtes si jeune! et l'insouciance,
C'est le lot amer de l'âge céleste!
Vous n'avez pas eu toute la douceur,
Cela par malheur d'ailleurs se comprend;
Vous êtes si jeune
Sonnet élégant composé en l'honneur de Villiers à l'occasion de son décès en 1889.