La fête nationale des Québécois 2023 s'est souvenue de son nom et, par suite, d'une partie de son esprit; bon signe pour un peuple qui tente de mûrir en s'amputant de son passé. Des mains sales aux mains vides. Cet article de Jean-Philippe Trottier donne le ton de la présente lettre : deux Québec qui se réconcilient pour se dépasser plutôt que de se séparer pour se ressembler sous des apparences différentes. Jean-Philippe nous met en garde contre cet égarement des contraires consistant à passer de la foi du charbonnier, à l'athéisme du même charbonnier : « La fidélité à notre catholicisme profond, écrit-il, nous intime paradoxalement de le passer au creuset et, le regard lavé, d'en trier les scories et le frémissement divin. » C'est dans le même esprit que se poursuit le projet Les synthèses de l'Agora.
Entre les mains sales et les mains vides, il vaut mille fois mieux choisir la seconde option car, au moins, elle est réelle et seule capable de ressusciter, dans son essence, ce catholicisme qui nous a faits.
Le catholicisme a le mérite de placer les hommes de ce temps comme de tout temps dans un contact étroit avec l’Ineffable, avec le Transcendant et le Divin. Ce sont là des choses qui ne se peuvent oublier tout à fait dans la suite, quand bien même on le voudrait.
Un regard géopolitique sur les racines religieuses d’un conflit. Compte-rendu de lecture de l'ouvrage de Sébastien Boussois et Noé Morin, La guerre sainte de Poutine (Paris, Passés composés, 2023)
Demandons-nous maintenant quelle époque produit les plus hautes figure féminines, dotées des plus riches qualités et des plus grandes perfections? Est-ce l’époque du patriarcat, ou le présent siècle, témoin émerveillé du spectacle de la femme enfin libérée de ses entraves et accédant ainsi au plein épanouissement de sa nature et de ses facultés.
Derrière l'œuvre de déconstruction à laquelle semblent se livrer les tenants des théories d'émancipation, c’est la possibilité et la valeur même de la science qui sont remises en question. La science, qui avait ses règles et ses critères, semble ainsi céder à un vertuisme manichéen et machinal, sur fond de panique victimaire.
L'euthanasie et autres grandes questions à la lumière des synthèses de L'Agora
Tout se tient... Il faut connaître les choses particulières pour concevoir une vue d'ensemble. Il faut s'inspirer de cette vue d'ensemble pour comprendre les choses particulières. C'est sous le signe de la pensée systémique et complexe que prennent forme nos synthèses. Chacune a des affinités plus ou moins fortes avec toutes les autres. Nous en avons achevé une quinzaine sur plus de trente. En voici quelques-unes ayant entre elles des affinités fortes en rapport avec de grandes questions.
Synthèses : Mort, Liberté, Appartenance, Désengagement, Bien
Ce catholicisme québécois qui nous a faits… Pourquoi ? Pour quoi ?
Synthèses : Notre catholicisme, Christianisme, Amour, Caractère et personne
Intelligence artificielle
Synthèses : Ordinateur, Éducation, Homme, Technique
Théorie du genre
Synthèses : Liberté,Vérité, Caractère et personne, Désengagement, Éducation, Technique
Environnement
Synthèses : Écologie et économie, Appartenance, Univers, Vie
Le sens de la vie
Synthèses : Univers, Vie, Homme, Beauté, Art
Il n’est pas facile d’espérer. La difficulté d’espérer tient à ce que l’avenir est une dimension qui nous échappe en bonne partie. La tradition catholique voit dans l’espoir une passion humaine qui, par un travail d’éducation, peut être disciplinée vertueusement. Dans sa Somme Théologique, Thomas d’Aquin consacre de longs développements à l’espoir et aux vertus qui l’humanisent. Quant à l’espérance, il s’agit d’une vertu théologale, une vertu qui dépend d’un don de Dieu. Il y a donc l’espoir humain, et l’espérance divine.
Texte d'une conférence prononcée le 25 juin 2023, l'occasion du cours de latin intensif au monastère de Saint-Benoît-du-Lac. Cette conférence porte sur le dixième livre des Confessions dans lequel saint Augustin nous livre quelques-uns des secrets de son christianisme et de son exceptionnalité.
Pierre Biron poursuit sa chasse aux coûteux sophismes de la médcine, fort de ses racines dans un passé qu'il a maintes fois célébré dans nos pages.
À Montréal, les pivoines sont les dernières fleurs du printemps. Leur éclosion a lieu une dizaine de jours avant la Saint-Jean. Marie admirait l’exubérance de leurs pétales nombreux et fournis, mais elle les voyait toujours fleurir avec une certaine douleur et se disait : « Il est trop tard maintenant; je suis trop vieille ! »
Ce livre n’est pas un grand livre, mais il vaut le défi que l’auteur lance à ses lecteurs, car tout témoignage est une forme de défi auquel nous devons nous confronter. Mais ne devrions-nous pas à tout le moins être interpellés par l’expérience de foi d’Éric-Emmanuel Schmitt, d’autant plus que son témoignage recoupe ceux de Blaise Pascal et d’André Frossard.