Né à Mouscron en Belgique et trouvé mort le 12 octobre 2009 dans une chambre d'hôtel à Saly Portuda, station balnéaire du Sénégal, d'une embolie pulmonaire après une overdose de cocaïne. Le décès tragique de «l'enfant terrible» du cyclisme belge ressemble étrangement è celui du cycliste italien Marco Pantani, retrouvé sans vie à Rimini, le 14 février 2004, à peu près dans les mêmes circonstances et âgé, lui aussi, de 34 ans. «Un talent dévastateur, détruit par le dopage puis la drogue, laminé par les dépressions* et les problèmes personnels. A la fois superbe dans ses envolées sur la route et fragile sur le chemin de la vie», selon un journal suisse (http://www.24heures.ch/).
En 1999, il rejoint l’équipe française Cofidis avec laquelle il gagne Liège-Bastogne-Liège, le sommet de sa carrière, et gagne deux étapes du Tour d'Espagne. Par la suite, sa carrière a été plutôt chaotique, le coureur étant impliqué dans de nombreuses affaires de dopage et écopant des sanctions disciplinaires. Le quotidien belge Le Soir, désigne ce sportif, fier de ses nombreuses victoires, en ces termes: «champion attachant», «James Dean de sa génération» ou encore «star maudite impossible à définir».
Dans une autobiographie, intitulée Je ne suis pas Dieu, parue il y a un an, le coureur très populaire et fort médiatisé, confie à ses lecteurs qu'il avait tenté de mettre fin à ses jours le 6 juin 2007: «J'ai pris une bouteille de Château Petrus 1961, la plus chère de ma cave, et j'ai porté un toast à ma vie!». à Ces moments, il aurait écrit aussi quelques lettres d'adieu* à des proches. Il fut admis dans un hôpital de la région de Milan où il séjournait alors. D'autres tentatives de suicide* auraient suivi. Séparé de ses deux filles, issues de deux unions différentes, éloigné de ses parents, il souffrait beaucoup de la solitude.
Dès l'âge de 19 ans, il est devenu cycliste professionnel, «trop jeune» regrette son père. il fut tout de suite acclamé comme le nouveau Eddy Merckx, mission trop lourde à porter sur de jeunes épaules avec toutes les exigences qu'elle comportait de la part de ses patrons, entraîneurs, équipiers et fans. Le «starsystem» mené jusqu'à son paroxysme. Le fléau du dopage dans le sport fait une nouvelle victime*.
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Frank VandenBroucke
20minutes.fr