Mort sacrificielle pratiquée au Japon* du serviteur à la mort de son maître. Cette pratique d’abord imposée, si l’on se réfère au récit légendaire du Nihongi, fut surtout à l’honneur dans les clans des guerriers, à titre volontaire, dans les situations de combat. Le Bakufu, gouvernement militaire du Shôgun, met un terme à cette pratique au cours de la décennie 1660. Le cas du général Nogi qui suivit l’empereur Meiji en 1912 demeure une exception (M. Pinguet, La mort volontaire au Japon, p. 353).