L'Encyclopédie sur la mort


Dandois-Paradis Aimée

Née de parents français et belge à New-Carlisle (Québec) en 1934, Aimée Dandois-Paradis détient un baccalauréat en sciences expérimentales de l’Université de Paris, une maîtrise en études littéraires de l’Université de Montréal et un brevet d’enseignement spécialisé de l’UQAM.

Elle enseigna seize ans à Montréal, auprès d'adultes ayant une déficience intellectuelle légère. Au cours des années passées, Mme Dandois-Paradis offrit de nombreux récitals à Montréal, en même temps qu'elle anima des ateliers de création littéraire au Gésù. En 2007, elle a été une poétesse invitée au Festival International de poésie à Trois-Rivières. Elle dispense des ateliers de création à Laval tant auprès d'une clientèle de jeunes et d'adultes aux centres-jeunesse et dans les bibliothèques.

Elle a été présidente de la Société des écrivains canadiens (section de Montréal). Elle a siégé au comité de l'animation de l'UNEQ, à la Commission consultative des arts ainsi qu'à la Fondation lavaloise des lettres. Elle a siégé aux jurys de poésie Brèves et celui des cégeps. Elle est directrice du prix de poésie et du roman pour la Société des écrivains francophones d'Amérique depuis plusieurs années.

Aimée Dandois-Paradis a publié des poèmes dans Brèves littéraires; ses oeuvres figurent aujourd'hui dans de nombreuses anthologies (La moisson littéraire, Anthologie de la Société des écrivains canadiens, Almanach littéraire gaspésien). Elle a déjà publié À corps et à cri, Sang des mots et Cris de silence cils de l'aurore, recueils de poésie aux Éditions du CIDIHCA.

Les thèmes de la souffrance et de la mort, du silence et de l'absence sont récurrentes dans ses poèmes. Les massacres des innocents, des enfants et de la population révoltent la sensibilité et marquent sa personne tout entière.

«Dans une chambre ou au Rwanda, dans un lit ou en Somalie, dans un champ ou en Éthiopie, "la vie n'en finit pas de mourir." Un coeur en guerre, comme un pays en guerre, ne laisse rien à l'avenir. [...] L'espoir n'est jamais naïf comme on voit, ni jamais annulé. Même froid, l'été triomphe de l'hiver. Le pire des automnes contient le germe du printemps. "Enfin, écrit-elle en ce sens, advient le temps!"» (Bruno Roy, «Préface», À corps et à cris, p. 12-13)


Date de création:-1-11-30 | Date de modification:2012-04-18

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