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Titulaire : Stéphane Stapinsky



Biographie en résumé
Haut fonctionnaire français. Il fut un vaillant défenseur de la langue française, un soutien indéfectible de la cause des peuples francophones (dont celui du Québec), ainsi que le porte-flambeau de la latinité (face au monde anglo-saxon).

Vie et œuvre
Évoquant «le rôle déterminant qu'a joué une poignée de Français, pionniers, visionnaires, apôtres, dans ce grand dessein» de la Francophonie, Jean-Marc Léger trace un portrait fascinant de Philippe Rossillon :

«Mais ce sont les trois premiers surtout [Philippe Rossillon, Xavier Deniau et Bernard Dorin] qui ont joué un rôle de premier plan. Le plus engagé, le plus impétueux, voir le plus audacieux aura été le premier incontestablement, Philippe Rossillon, qui était présent sur tous les fronts et n'hésitait pas à agir à visière relevée et à mettre en jeu sa propre carrière (il avait d’ailleurs horreur de l’expression «carrière», «faire carrière»), les deux autres rivalisèrent avec lui quant à la fidélité, la vigueur de l’action, la dimension «apostolique».

C’est au début de 1963, à Montréal, que j’ai fait la connaissance de Rossillon. Il m'avait téléphoné de la part d’un ami commun, Bernard Dorin. Il vint me rencontrer au secrétariat de l’AUPELF. Nous parlâmes d’abord de celle-ci, de la Francophonie en général, de la situation de la langue française. Très tôt, nous en vînmes à parler de «la question du Québec» qui déjà le passionnait, comme d’ailleurs l’avenir des groupes d’origine française hors Québec, nos frères acadiens en particulier. Certains traits me frappèrent chez lui dès ce premier entretien : la qualité de son information, sa franchise et sa façon d’aborder, d’attaquer les problèmes de fond (et de front !), son humour, enfin, et son sens de la formule imagée, inattendue. Il y avait chez lui à la fois du condottiere et du croisé, de l’apôtre et du guerillero, l’abbé Pierre et Che Guevera mâtinés de Pierre Daninos ou de Desproges. Diplômé de l’École nationale d'administration, fonctionnaire brillant du ministère de la Coopération, créateur et premier rapporteur général du Haut Comité de la langue française, il n’hésita pas à mettre en cause son avancement, sa carrière même, pour quelques causes auxquelles il croyait.

Il fait sienne toutes les causes des peuples ou communautés de langue française. Mais avec une prédilection pour trois d’entre eux : Québec, Acadie, Haïti. Il s’impliqua personnellement dans leurs combats et jusqu’à la fin, leur fut fidèle. C’est d’ailleurs en rentrant de la réunion biennale de la conférence des peuples francophones, qui s’était tenue à Jonquière, en août 1997, qu’il mourut, foudroyé, chez lui, un soir de début septembre, encore plein de projets, préparant le congrès des Amitiés acadiennes.»

Jean-Marc Léger, Le temps dissipé, souvenirs, Montréal, Éditions HMH, 1999, p. 364-365.






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    La Latina, cinéma des pays latins, a vingt ans
    «Le 26 septembre 1984 Le Latina ouvrait ses portes dans le IVème arrondissement de Paris. (...) La création du cinéma Le Latina est étroitement liée à l'Union Latine (organisation intergouvernementale réunissant 35 Etats de langue latine), à l'enthousiasme fédérateur de son Secrétaire Général de l'époque, Philippe Rossillon, personnalité d'une créativité exceptionnelle, grand défenseur de la francophonie et de la latinité, et aux réflexions suscitées par les différentes associations consacrées à la culture latine qui gravitaient autour de cette organisation. Elle coïncidait, à quelques mois près, avec la création à Paris, par les mêmes institutions, d'un autre instrument de diffusion de ces cultures, Radio Latina.» (format PDF)
    Les peuples francophones
    Les Amitiés acadiennes - association fondée en 1976 par P. Rossillon