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Monique Gagnon-Tremblay
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Biographie en résumé
Depuis le 29 avril 2003, Monique Gagnon-Tremblay est ministre des Relations internationales du Québec et ministre responsable de la Francophonie et ministre responsable de la région de l'Estrie. Elle fut également vice-première ministre du 29 avril 2003 au 18 février 2005.


Mme Monique Gagnon-Tremblay
Source : Ministère des Relations internationales

Vie et œuvre
La vie et la carrière de Monique Gagnon-Tremblay sont marquées du sceau du service public. Que ce soit en tant que notaire, ou comme femme politique, à toutes les étapes de son parcours professionnel et de sa carrière politique, elle a su manifester un souci constant pour le bien commun et l’intérêt public. Ceux qu'elle a servi le lui ont d'ailleurs bien rendu, en lui confiant le plus souvent de hautes fonctions (vice-première ministre, présidente du Conseil du trésor, etc.).

Née en 1940 à Plessiville, elle a d’abord reçu une formation de l’Institut de secrétariat Quirion Business School, qui lui a permis d’œuvrer plusieurs années comme secrétaire dans un bureau de notaires. La fréquentation de ce milieu l’a sans doute amenée à vouloir approfondir sa formation en ce domaine. Elle poursuit ensuite des études universitaires à Québec, à la suite desquelles elle obtient, en 1969, un premier diplôme, le baccalauréat ès arts (Université Laval). Elle complète une licence en droit en 1972 et un diplôme en droit notarial en 1973, tous deux à l'Université de Sherbrooke.

Elle pratique ensuite le notariat pendant quelques années à Ascot Corner, en Estrie, Dans une entrevue parue il y a quelques années, Mme Gagnon-Tremblay évoque ainsi cette période de sa vie active : «Dans un petit village, un notaire, c'est comme un curé ou un directeur de caisse. J'étais en quelque sorte une confidente. J'ai été recrutée par l'AFEAS et d'autres groupes de femmes et je suis devenue la porte-parole des femmes de notre village.» Il ne faut donc pas se surprendre de la voir briguer le poste de conseillère municipale, qu’elle occupera de 1979 à 1985.

Lors de la première campagne référendaire, elle milite activement dans le camp du NON, au sein du Mouvement Québec-Canada, à titre de présidente du comité du NON dans le comté de Saint-François. L’année suivante, elle reçoit l’invitation du Parti libéral à se présenter dans la même circonscription lors des élections générales. Elle y sera défaite. «Monsieur [Claude] Ryan est venu me chercher pour que je sois candidate libérale dans mon comté. Je n'étais pas bien préparée, se rappelle-t-elle, songeuse. J'ai été défaite et, considérant les exigences de la vie politique, je me suis alors dit que c'était peut-être mieux ainsi.» (1)

En 1985, elle tente à nouveau, lors des élections du 2 décembre, de se faire élire député de la circonscription de Saint-François sous la bannière libérale, cette fois avec succès. L’équipe de Robert Bourassa est portée au pouvoir, et elle hérite alors de la fonction de ministre déléguée à la Condition féminine (décembre 1985 - octobre 1989). Lors de ce premier gouvernement libéral, elle sera aussi titulaire du ministère des Communautés culturelles et de l'Immigration (mars-octobre 1989).

Les élection générales du 25 septembre 1989 reportent au pouvoir les libéraux de Robert Bourassa. Mme Gagnon-Tremblay est réélue députée de la circonscription de Saint-François. Elle continue à occuper (jusqu’en janvier 1994) le poste de ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration dont elle était titulaire avant le déclenchement du scrutin. En octobre 1989, elle devient également vice-présidente du Conseil du trésor, une fonction qu’elle conservera jusqu’en septembre 1994. D’octobre 1993 à janvier 1994, elle sera la première femme à occuper le portefeuille des Finances. En janvier 1994, au sein de la nouvelle équipe de Daniel Johnson (fils), qui a succédé à Robert Bourassa en tant que premier ministre, elle est vice-première ministre et ministre déléguée à l'Administration et à la Fonction publique; elle est aussi la première femme à occuper la fonction de président du Conseil du trésor. Elle occupera ces fonctions jusqu’en septembre de la même année.

Lors des élections du 12 septembre 1994, Mme Gagnon-Tremblay est réélue pour une troisième fois députée de sa circonscription. Les neuf années suivantes la verront occuper des fonctions au sein de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale. De 1994 à 1996, elle assume la présidence du caucus des députés du Parti libéral. Elle est aussi porte-parole de l'opposition officielle en matière d'emploi, de culture et de communications, puis d'économie et de formation professionnelle. Elle sera quelque temps (13 mai – 28 octobre 1998) chef de l'opposition officielle, la première femme à occuper ce poste au parlement.

Lors des élections de novembre 1998, elle est encore une fois réélue. De janvier 1999 à mars 2003, elle sera l’adjointe du chef de l'opposition officielle, M. Jean Charest. De mars 1999 à mars 2003, elle préside la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale et est membre de diverses commissions.

A la suite des élections du 14 avril 2003, qui portent au pouvoir le Parti libéral de Jean Charest, elle obtient son cinquième mandat à titre de députée. Elle accède pour une seconde fois à la fonction de vice-première ministre (avril 2003-février 2005). Elle est également nommée ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie et ministre responsable de la région de l'Estrie et de la région du Centre du Québec, fonctions qu’elle occupe toujours.

On notera par ailleurs, au cours des dernières années, son engagement en matière de francophonie, en particulier en tant que vice-présidente de la Section du Québec de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et membre de la Commission de la coopération et du développement de l'APF. Pour Mme Gagnon-Tremblay, «La Francophonie, c'est beaucoup plus qu'une langue (…). Il faudra sensibiliser les gens sur ce que veut le Québec et s'assurer que la diversité culturelle sera bien protégée dans un contexte de mondialisation.» (2) Depuis son arrivée au Ministère des Relations internationales, elle a mis de l’avant, parmi ses priorités, l’adoption d’une convention internationale sur la diversité culturelle par l’Unesco.

Ceux qui l’ont côtoyée insistent son énorme capacité de travail, son sens pratique et sa très grande rigueur intellectuelle. «Bourreau de travail, Monique Gagnon-Tremblay est reconnue pour son approche pragmatique. Elle va au fond des dossiers, parcourt tous les documents sur le sujet, s'informe sur les moindres détails, consulte des spécialistes, vérifie ses données. Quand elle maîtrise son dossier, elle établit son plan d'action et obtient les résultats visés. Les gens qui l'entourent parlent d'une femme de convictions et de principes dont les normes de qualité sont très élevées. Ils soulignent également sa bienveillance et sa délicatesse, sans oublier toute l'énergie qu'elle déploie pour accomplir sa tâche.» (3)

Elle a été faite Chevalier de l'Ordre de la Pléiade en 2003.

Notes
(1) Sylvie Couture, «Le monde selon Monique Gagnon-Tremblay», Sommets - Le magazine de l'Université de Sherbrooke, vol. XVI, no 3, automne 2003.
(2) Ibid.
(3) Ibid.






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«Ministre des Communautés culturelles et de l'Immigration du 11 octobre 1989 au 11 janvier 1994 Signataire de l'Accord Canada-Québec relatif à l'Immigration et à l'admission des aubains (1991) Vice-première ministre du 29 avril 2003 au 18 février 2005 Ministre des Relations internationales depuis le 29 avril 2003 Ministre responsable de la Francophonie depuis le 29 avril 2003