IL Y A DÉJÀ UN DOSSIER ÉNERGIE ÉOLIENNE.
SIGNÉ: STÉPHANE
On dit désormais l'éolien, pour désigner l'énergie produite par ces machines qu'on appellent éoliennes parce qu'elles savent prendre le vent.
Au total, la puissance éolienne installée dans l'Union européenne et en Europe de l'est (notamment en Pologne) a atteint fin 2001 17.310 MW contre 12.822 MW en 2000. Elle représente environ 72 % du total mondial.
Cette puissance correspond à une production annuelle d'électricité supérieure à 40 térawatts/heure (40 milliards de kWh) couvrant les besoins de 10 millions de foyers européens, précise le communiqué.
La puissance installée est la production maximale d'électricité en une heure d'un générateur utilisant l'énergie du vent (aérogénérateur). La production annuelle d'électricité est estimée sur la base d'un fonctionnement de l'aérogénérateur de quelque 2.500 heures par an.
L'Allemagne, qui a décidé d'abandonner progressivement le nucléaire, est le champion de l'éolien avec 8.750 MW installés fin 2001, soit 50 % du parc européen et 36 % du parc mondial. La puissance installée a progressé de 2.650 MW (30 %) en un an dans ce pays et l'éolien y représente presque 3,5 % de la consommation nationale d'électricité.
Viennent ensuite l'Espagne avec un parc de plus de 3.300 MW fin 2001 et le Danemark avec plus de 2.400 MW.
L'éolien fait partie des énergies renouvelables n'émettant pas de gaz à effet de serre comme le CO2 (gaz carbonique). Avec 17.000 MW, l'Europe évitera le rejet dans l'atmosphère de 24 millions de tonnes de CO2 par an, selon le communiqué.
Dans une interview dimanche à Europe 1, le président du Syndicat des énergies renouvelables, qui rassemble les professionnels français, André Antolini, a jugé que l'éolien était "la seule énergie renouvelable adaptée à une production de masse". Il l'a jugé compétitif par rapport aux énergies fossiles comme le gaz en tenant compte du coût de la pollution de l'atmosphère.
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