Emballage

«Objet destiné à envelopper ou à contenir, temporairement, un produit ou un ensemble de produits pendant leur manutention, leur transport, leur stockage ou leur présentation, en vue de les protéger ou de faciliter ces opérations. Dans un sens plus général, ce mot désigne également les moyens et les méthodes employés pour réaliser ces opérations.»
Petit glossaire de l'emballage de l'Institut Français de l'Emballage et du Conditionnement.

Essentiel

«Tout ce qui est nécessaire n'est jamais hasardeux.»
Paul de Gondi, Cardinal de Retz, Mémoires.

Enjeux

«Les recherches ont permis d'évaluer l'ampleur du volume des emballages résiduels au Québec. Selon des données de référence de 1996, l'utilisation annuelle des emballages est estimée à environ 2,4 millions de tonnes, et la mise au rebut à environ 881 000 tonnes, soit 36 % du total utilisé. Les initiatives de réemploi (41 %) et de recyclage (23 %) comptent pour la différence.
Parmi les matériaux les plus utilisés (en milliers de tonnes), notons les cartons et papiers (957), le verre (708), le bois (383), les métaux (189), et les plastiques (164).
C'est aussi le carton qui vient en tête des quantités mises au rebut (434), suivi du verre (193), des plastiques (90), du bois (90) et des métaux (54). On note une plus faible proportion de bois et de métaux mise au rebut attribuable aux méthodes de réemploi mises de l'avant par l'industrie, principalement pour ce qui est des emballages secondaires et tertiaires. Bien que 37 % du carton utilisé soit recyclé et 18 % réemployé, une proportion relativement grande, soit 45 %, est mise au rebut. Quant aux plastiques, étant donné leur faible densité, leur quantité en poids total demeure faible.
Pour ce qui est de la réglementation, c'est sans doute la venue prochaine d'un nouveau règlement, qui obligerait les entreprises à assumer les coûts liés à la récupération et à la valorisation des matières résiduelles générées par les produits qu'elles mettent sur le marché, qui aura le plus d'impact sur le taux de réduction de la quantité totale des emballages mis au rebut. Présentement, c'est le plan d'action québécois sur la gestion des matières résiduelles 1998-2008, qui guide le gouvernement et les entreprises. Ces dernières et certainement les multinationales sont aussi influencées par les objectifs nationaux et par la réglementation au niveau mondial. Au Canada, selon l'Association canadienne de l'emballage, les entreprises ont réalisé, entre 1988 et 1996, une réduction de 21 % du poids des emballages produits. Les directives et orientations énoncées par les gouvernements ont fourni des raisons économiques aux compagnies pour qu'elles réduisent l’utilisation des emballages.»
Réduction, réemploi, réutilisation, recyclage et valorisation des emballages résiduels au Québec. Mémoire de maîtrise en environnement de François Dalpé, Ing.

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