Agressivité

«Le mot est usé comme un vieux sou qui a  trop circulé…

Il peut désigner la simple irascibilité ou   l’instinct de lutte avec son double versant de défense et d’attaque quand l’environnement se présente comme menace ou obstacle.

Son usage couvre  l’éventail du bien et du mal, du meurtre gratuit à la légitime défense de la progéniture, du besoin de s’affirmer, de réussir  et de se faire valoir comme du  besoin de nuire, d’écraser ou de détruire.

Pour certains c’est uniquement  la violence gratuite et irrationnelle. C’est aussi pour d’autres l’"instinct de mort" de Freud. On peut y voir le goût de la destruction  autant que la lutte pour la survie.

Le mot couvre également  la  violence sur  soi et la violence sur autrui ou sur les choses.

La violence physique a souvent le tort de faire oublier la violence et la cruauté  verbale, l’agression psychologique. Des paroles peuvent blesser, assassiner aussi bien, sinon mieux,  que les poings et les balles.»
Prof Bof

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Essentiel

Comme le fait remarquer Konrad Lorenz, «stigmatiser un mal c’est d’emblée s’autoriser à prendre des mesures pour l’anéantir; là est la racine de toutes formes de guerres religieuses».

Pour échapper à la pulsion intraspécifique agressive, il faut apprendre à fuir la victime aussi bien que l'agresseur. Tout repose sur le contrôle des émotions et non pas seulement sur la symbolisation ou la sublimation.

Enjeux

L'agressivité et la violence qui caractérisent la société moderne représentent un gaspillage des énergies immenses qui pourraient servir à mettre fin à tous les maux dont souffre l'humanité. D'où les techniques de soi qui ont pour but de mater ou de sublimer la nature rébarbative de l'homme. Il s'agit toujours de maîtriser ses émotions.

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